Wow quel dommage !
Tu peux essayer de le remettre sur pied a l'aide d'un tire fort et le tuteurer sévèrement dans la foulée et attendre quelques années le temps qu'il s'enracine d'avantage...

Les racines exposées sont ridicules pour un tronc de ce calibre. Toutefois, la photo est prise d'un peu loin et il est difficile de dire s'il y a eu de la casse de grosses racines côté arraché. Au premier abord je dirais que non, cela voudrait dire que l'essentiel de son système racinaire est implanté d'un seul côté et c'est pour ça qu'il s'est couché le jour où un coup de vent sérieux l'a pris du "bon" côté.

Après l'avoir soulevé un bon peu par en-dessous (le mettre au moins à 30°), vous pouvez finir de le redresser au tirefort ou au treuil. Puis le maintenir en position par 3 ou 4 haubans bien ancrés en étoile (ou bien des étais, au choix). Attention de ne pas blesser le tronc dans ces manoeuvres.
Le tuteurage ne serait pas suffisant pour un arbre de cet acabit et risque d'abimer encore plus le pied. Le problème est que les racines maitresses sont sévèrement endommagées en dessous du tronc couché (cassure partielle ou totale), un peu moins sur les côtés (torsion). Le relevage en lui-même ne va pas arranger les choses, mais vous pouvez toujours tenter.
Deux conséquences :
- une superbe porte d'entrée pour les champignons (dégâts à venir dépendant des champignons en question),
- la perte d'une partie des racines restantes avec d'une part encore moins de stabilité et d'autre part un sérieux défaut d'approvisionnement en eau.

Dernier point, même s'il compense ses lésions et consolide son ancrage actuel, j'ai du mal à le voir corriger son système racinaire dissymétrique par l'émission de racines vigoureuses côté soulevé. L'acquisition d'un ancrage correct sur toute sa périphérie et donc d'une bonne stabilité, me parait bien mal engagée.

Il peut mourir la première année par manque d'eau ou tomber des années après par pourriture du pied ou par encore une fois le même défaut d'ancrage.

Mais bon qui ne tente rien n'a rien. Les arbres peuvent faire preuve d'une résilience surprenante et survivre à des situations que l'on pourrait penser sans issue.

Vous devriez planter un jeunot un peu à côté au cas où le premier ne s'en sorte pas (cela peut prendre plusieurs années pour être fixé).

Dernière modification par Marc-Antoine (30-01-2019 23:55:10)

Suivant l'emplacement, a mon avis, un étayage serait bien plus efficace qu'un tuteurage.....je pense.....

+1 

C'est perdu d'avance

Option recepage, les autres solutions sont des futurs soucis/tracas/galères/doutes/échecs... Si le recepage fonctionne il peut prendre 2 mètres par an, avec l'option de sélectionner un axe, ou le conduire en cépée, ce qui peut être plus sympa qu'un long machin qui file...