"Il faut fermer au maximum la zone de travail."


Entièrement d'accord mais comment interdire le site au public quand on à en tout et pour tout des plots de chantiers, du rubalise et des AK5 (avec le bonhomme à la pelle     ) ?


Les piétons peuvent détacher le rubalise... passer dessous.... et quand t'arrive en fin de rouleau....


Je veux dire par là : comment indiquer fermement (pour assoir son autorité) mais néanmoins sans agressivité, au public évoluant aux abords du site du chantier, que toute personne ne prenant pas part au chantier doit y rester à l'écart pour sa sécurité ?

Je n'ai pas préciser effectivement dans mon premier message : je ne suis pas entrepreneur ni même arboriste grimpeur mais j'exercerais prochainement  en tant qu'homme de pied pour une grande structure. Et donc, dans ce cas de figure que j'ai décris initialement (*et que j'ai vécu !) je voulais simplement savoir quel était la bonne manière de gérer la situation au sol en matière de balisage.


"Si ton chantier n'est pas "hermétique", ce sont tes hommes de pieds qui surveillent les accès et interviennent pour faire dégager. "


Le souci c'est quand les hommes de pieds sont en nombre insuffisant au vu du contexte du chantier (ex : en plein centre d'une grande ville) et qu'en même temps l'exigence de rentabilité demande une cadence de travail en contradiction totale avec les règles de sécurité qu'impose un chantier d'élagage.


A mon sens , une difficulté supplémentaire se pose quand le chantier n'est pas fixe mais mobile : à la nécessité de déplacer l'ensemble camion / broyeur attelé par étape successive s'ajoute l'impératif travail de pose / dépose de la signalisation (et bien entendu du nettoyage du site à chaque fois qu'un arbre est élagué). Trois personnes sont pas de trop au sol pour assister deux élagueurs en nacelles en chantier de taille en plein centre ville hyper fréquenté.


* Ce que je faisais c'est poser dans l'ordre : le panneau rencontré par les automobilistes en premier à savoir l'AK5 type chantier puis environ 10 mètres plus loin le premier des 4 plots de chantiers espacé de 5m chacun environ, le dernier des plots se trouvant près du broyeur.

"Dans une grande ville tu ne peux pas te permettre de limiter la signale à 5 cônes et un panneau...."


Je ne citerais pas de nom par décence mais j'ai eu bosser pour une boîte ou c'était le cas avec ce que ça engendre comme stress supplémentaire.

"Jusqu'au jour où les gars refusent de travailler dans ces conditions, rangent le matos et rentrent à la boite."


Pour ma part, l'élagueur m'a fait une remarque, (pas totalement infondé) sur le fait qu'à un moment j'ai déposé les plots de chantier trop loin de la zone d'élagage, ça à été la goutte de trop et le lendemain je mettais un terme à ma mission. Je part du principe que la cause des causes se situe en amont, du côté de la conduite des travaux (conducteur de travaux en l'occurrence qui aurait du fait appel à un troisième homme de pied) et comme celui-ci souhaitait que nous allions encore plus vite pour ramasser les rémanents sans toucher aux effectifs je me suis dis qu'il ne serait même pas en mesure d'entendre ce que j'avais à émettre comme remarque car trop pris dans une logique productiviste...

Dans l'idéal il faudrait un balisage assuré par la pose de barrière, mais en pratique, sauf chantier fixe avec respect des règles de sécurité c'est pas vraiment d'actualité. Si matérialisation du balisage non "durci" (type barrière métallique) il est souhaitable qu'une personne fasse le "gendarme" pour repousser les curieux.


Le balisage n'est pas une perte de temps, c'est même un moyen d'en gagner s'il est bien mené, songé à toute les interruptions de travail engendré parce qu'untel piéton empiète sur le site, et si accident causé à des tiers  il y a, pensez aux procédures longues et coûteuses qui en résulteront...




Que dit la loi au sujet du balisage ?

Dernière modification par Dfrich (11-01-2017 12:06:25)