Cioran, à lire et relire encore, j'avais oublié....merci de m'y refaire penser. Ca va certainement m'aider à laisser tomber ce boulot pour un autre en alimentaire tout en cultivant ma passion juste pour le plaisir.....de toute façon, hors de question que je rebosse dans l'élagage pour un salaire de base......trop de monde sur le marché (merci aussi à tout ces centres de formations qui font un business très juteux et qui ont largement contribués à couler la profession...ca, je sais que beaucoup vont pas apprécier, mais c'est la réalité!)

apex a écrit:

Salut Glybulas
prends ton destin en main,ne le laisse pas a l'exploiteur
n'accepte que comme contrainte, que TES cotisations sociales !

    * L’esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié.
        George BERNARD SHAW

    * Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes. Le travail : une malédiction que l’homme a transformée en volupté. Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d’un effort qui ne mène qu’à des accomplissements sans valeur, estimer qu’on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant — voilà une chose révoltante et incompréhensible. Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d’intérêt de l’individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l’homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s’attacher à n’importe quoi : l’œuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d’extériorisation qui lui fait quitter l’intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l’homme ne s’y réalise-t-il pas — il réalise. »
        Emil CIORAN : Sur les cimes du désespoir

    * "Le travail rend libre" disait-on. Eh bien non ! On reconnaît le niveau de liberté d’un individu non à sa capacité à travailler servilement, afin de consommer servilement, mais à son degré d’épanouissement dans les activités et les loisirs qu’il aura définis librement et en toute conscience. Laissons tomber le partage du travail, et vive le partage des bons moments ! Pour une révolution ludique et choisie !
        GIGN (Groupe d’Intervention Gaillardement Nuisible), Bordeaux, février 1998

elle est bonne celle la....mais je crois qu'ils vont pas tarder à débaucher du monde aussi vu que le secteur commence à saturer, arrivé un moment, vont bien se rendre compte qu'il faut arreter de former à tour de bras....
La décontamination des sites irradiés, ca semble porteur ca....