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Olivier
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#1 17-03-2011 11:18:09
- yak
- Super Polatouche
- Lieu: 47-MONFLANQUIN
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abolition du salariat
Voici un article pour ouvrir le débat sur un sujet toujours d'actualité :
L’abolition du salariat - Claude Berger
jeudi 9 février 2006 par collectif rto
Des nouvelles formes de luttes, de vie, de savoir, de pouvoir apparaissent au cours de tous les conflits du travail ou dans les multiples crises que connaissent les institutions : elles contestent l’exploitation mais aussi l’oppression du travail salarié.
L’abolition du salariat : c’est ce que les luttes récentes- depuis le grand mouvement de 1968 - portent en germe Mais un " germe " doit se mûrir pour parvenir à maturité sans être détruit. Voilà pourquoi une réflexion et un débat sont nécessaires entre tous les participants de ces luttes sur la base de leurs expériences D’autant plus qu’on ne peut faire confiance à personne d’autres qu’à nous-mêmes pour discuter, Pour préparer dans la lutte, ce qui sera possible demain : l’auto-émancipation des travailleurs. Du Chili au Portugal, de l’Espagne en Italie, via la France, on commence à en être convaincu. Voilà pourquoi notre groupe s’est réuni et vous invite à faire de même en vous soumettant ses réflexions : dans le but de susciter des pratiques nouvelles, cohérentes, convergentes, contre le salariat lui même et contre son Etat.
Nous sommes un groupe de femmes et d’hommes vivant des situations différentes Nous exerçons des professions diverses, ouvriers, employés, techniciens, enseignants, praticiens salariés, étudiants, éducateurs, nous sommes syndiqués ou non (1). Nous avons vécu ou soutenu un certain nombre de luttes Nous estimons qu’elles sont, par leur vie-même collective et solidaire, porteuses d’un projet radicalement nouveau de société égalitaire sans classe, sans exploitation, sans oppression, sans état, avec pour fondement principal la suppression du travail salarié, l’abolition du salariat.
Nous nous sommes réunis (2) parce que nous pensons que de tels rapports communautaires nés dans la lutte exigent des pratiques nouvelles de façon à prolonger la véritable rupture qu’ils introduisent dans le système. Pourtant, à aucun moment, autant dans les activités limitées par l’organisation syndicale que dans le militantisme, l’activisme, te rituel, tes " programmes "des partis politiques qu’ils soient de gauche ou d’extrême-gauche, nous ne retrouvons rien des pratiques communautaires et émancipatrices, des pratiques de rupture de ta lutte, rien du germe et du projet de société nouvelle qui s’y sont développés.
Il y a là, certes, un rapport avec le fait que ces mêmes partis et syndicats sont incapables d’opérer la critique réelle de la société actuelle ; ou avec le fait qu’ambitionnant de supprimer le capitalisme privé, ils entendent conserver et développer l’accumulation d’un capital " public ", toujours fondé sur l’exploitation et l’oppression du travail salarié, sans jamais mettre en cause la masse de travaux socialement inutiles que celles-ci présupposent.
Si partis de gauche, d’extrême-gauche et syndicats désignent la société actuelle du nom de " société capitaliste " se plaçant ainsi du point de vue de "exploitation capitaliste du travail "et non de " société salariale ", ce n’est donc pas par hasard .
Or la société antique ne fut pas seulement " antique " , ce fut celle de l’esclavage. Quant à la société féodale, elle fut celle du servage. La société de classe capitaliste est donc d’abord celle du salariat... Si tant est que c’est le mode d’exploitation, donc d’oppression du travail qui caractérise une société. Par conséquent le socialisme réel ne peut être que celui qui abolit le salariat. Mais syndicats et partis butent sur la définition du salariat.
I. QU’ EST CE QUE LE SALARIAT ?
Esclavagisme, servage, salariat ..où est la différence ? Le salariat, c’est la forme la plus subtile de l’exploitation et de l’oppression. On se croit " libre travailleur " mais on subi l’enfermement au travail tout en n’étant soi-même qu’une marchandise concurrente des autres travailleurs sur le marché du travail. Pour le reste, on est soumis au Pouvoir comme à tous les pouvoirs, au soi-disant savoir, à la consommation marchande, à l’individualisme, à tous les enfermements, à la vie en miettes enfin.
Le salariat, ce n’est pas seulement le salaire, c’est-à-dire la prétendue rétribution du travail, une fois ôtée la plus-value drainant le surtravail extorqué au travailleur. Ce n’est pas non plus la simple exploitation d’un travail qui pourra ne pas être exploité... Non, le salariat désigne un mode particulier - capitaliste - bourgeois - marchand - d’exploitation du travail au moyen d’une oppression elle-même très particulière du travailleur dans son travail et hors du travail. Une oppression qui vise précisément à engendrer le travail sous forme de marchandise, à produire et à maintenir les travailleurs par le biais de ce travail et des institutions sous la forme de simples vendeurs-concurrents entre eux, de leur force de travail. Le salariat nécessite donc des lieux de travail bien coercitifs, bien séparés les uns des autres, bien concentrés ou éparpillés selon les circonstances et selon les impératifs qui ne relèvent nullement de la technologie mais de la réalisation du taux de profit ou de la seule tranquillité du capital face à la résistance ouvrière.
Le salariat nécessite tout un ensemble d’institutions destinées à préparer ou à perpétuer l’oppression du travail et la soumission des travailleurs dans l’existence elle-même. Le salariat, c’est donc le mode d’oppression du travail et de l’existence, nécessaire à l’exploitation capitaliste.
Mais cette définition n’est pas une théorie extérieure à nos luttes. Ce sont elles qui sont porteuses de critique révolutionnaire. Ce sont elles qui nous montrent que tout pourrait marcher autrement. Lorsque nous luttons pour des revendications immédiates - contre l’exploitation - ce qui devient essentiel, ce qui prépare la rupture, c’est que nous osons vivre ensemble, que nous commençons à nous associer en dépit de tous les obstacles et de toutes les hiérarchies.
C’est cela qui nous permet de comprendre pratiquement que le salariat repose. sur notre concurrence mutuelle et notre soumission aux pouvoirs : Concurrents à l’intérieur de l’usine, de la " boite " , au moyen de la division du travail, de la parcellisation des tâches, de l’attachement au même poste de travail toute une vie, de la cotation par poste et soumis aux commandements du capital et du savoir qui lui est allié... Concurrents sur le marché du travail et soumis à l’Etat...
Concurrents sur les bancs de l’école où nous avons été sélectionnés, notés, soumis à l’autorité du maître-agent de l’Etat, il ne nous restera plus que le "petit choix " d’acheter des choses.
Et nous serons alors des " libres " consommateurs de biens périssables, souvent dangereux, renforçant l’isolement des salariés et perpétuant notre soumission à la puissance de la super-marchandise qui réalise enfin la plus-value extorquée sur notre travail.
Il nous restera encore l’autre " petit choix ", celui de voter : nous serons de "libres" citoyens votant chaque vingt-huit saisons pour renouveler la tête de l’Etat qui nous opprime et maintenir le règne du travail salarié. Le travail capitaliste - le salariat -c’est donc un processus qui permet d’extorquer de la plus-value mais aussi du pouvoir, du savoir, de la culture, du temps libre, des loisirs pour les concentrer dans des lieux clos et séparés qui, tous, dominent les travailleurs hors de leur travail : l’Etat, l’Ecole, l’Armée, l’Université, l’Information, la Culture avec un grand C, la Famille, les Partis, la Classe Bourgeoise et ses Alliés... Le travail capitaliste - le salariat - engendre, exige l’atomisation des travailleurs leur solitude, la division de leur vie au travail et hors du travail, leur soumission institutionnelle, la division entre ce qui serait " politique " et non-politique, économique, existentiel ; bref l’oppression du travail salarié engendre, exige la décomposition de l’existence des travailleurs.
Notes :
1 CFDT pour la majorité 2, A la suite du débat public autour du livre, Marx, l’association, l’anti-Lénine, vers l’abolition du salariat " de Claude Berger Editions Payot, Petite Bibliothèque, No 238, 294 p, 14,50 F, dont les thèses sont reprises ici .
La suite ici : http://www.mondialisme.org/article.php3 ?id_article=489& ?id_rubrique=17
Il regarda les arbres.
Ils tenaient le ciel dans leurs branches
et la terre dans leurs racines.
Ils devaient certainement tout savoir et tout comprendre ...
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#2 17-03-2011 11:35:32
- fantome1
- Invité
Re: abolition du salariat
oui, c'est un constat fait par une personne en un moment donné.......il s'exprime bien, pas de fautes, son constat.....ben c'est le sien.....m'enfin, et après????????
#3 17-03-2011 11:55:43
- yak
- Super Polatouche
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Re: abolition du salariat
salut Glybule !
c'était pour toi cet article !
Phil attend des articles pour boucler la feuille de la sfa , laisses- toi porter par ta plume
un autre lien , pour continuer le débat et proposer une alternative intérêssante :
(Mermet avait fait une émission de Là-bas ... )
Ambiance bois - Existerait il un capitalisme a visage humain ?
Dimanche 10 octobre, Aubusson 14h00. Direction Faux la Montagne par les routes sinueuses et boisées aux couleurs automnales de la Creuse. Passage obligé à Gentioux pour un arrêt devant le monument aux morts portant l’inscription « Maudite soit la guerre ». 14h45, un petit quart d’heure de retard, on se présente au domicile de Michel, salarié d’Ambiance Bois et à vrai dire on ne sait pas trop où on débarque. On est reçu par Anne, Michel et Marc, tous les trois salarié-e-s à l’origine du projet. Un petit café et la discussion peut démarrer.
Ambiance Bois c’est quoi ?Ambiance Bois est une société anonyme à participation ouvrière de production de bois, de l’arbre tombé au plancher posé, à la maison bâtie. Crée en 1988 par 6 ami-e-s d’une vingtaine d’années, elle comprend aujourd’hui 21salarié-e-s dont 2 en formation par alternance. L’ensemble du projet, de son élaboration à sa conduite actuelle, a toujours privilégié la place de l’individu et l’approche collective comme facteur de réussite de cette aventure. Une vraie aventure quand on sait que, si le souhait de départ était d’en
treprendre dans la production, la filière bois a été retenue sans aucune compétence initiale de la part d’aucun-e des 6 engagé-e-s, après des recherches et des échanges ayant validé une implantation et des opportunités de développement.
Très rapidement et tout au long de l’échange, l’approche sociale et collective de la démarche apparaît comme le moteur de cette expérience. C’est dans ce sens que le projet prend tout son intérêt : il existerait une possibilité de concilier réussite commerciale et émancipation sociale.
L’élaboration du projet
Michel, Anne et 4 autres partenaires se sont rencontré-e-s dans leur jeunesse. Très tôt et de par leurs affinités, l’idée fut lancée d’entreprendre ensemble la création d’une activité de production en privilégiant un fonctionnement participatif et autonome. Le groupe organisa lui-même le montage du projet : réalisation des études de marché, élaboration des plans de financement Ce souci de maîtriser l’intégralité du projet permet aujourd’hui à Ambiance Bois d’assurer l’ensemble de sa gestion administrative et financière et sa commercialisation.
L’organisation du travail
Un préplanning de travail est élaboré en début de chaque année sur la base des souhaits de chacun-e : durée du travail, répartition hebdomadaire, type de tâches Un ajustement est ensuite réalisé afin d’équilibrer l’ensemble et c’est ensuite grâce à la flexibilité de l’organisation collective que l’entreprise s’ajuste aux fluctuations du marché. Aujourd’hui, parmi les 21 salarié-e-s d’Ambiance Bois, 2 sont à temps-plein, le reste travaillant de 9/10ème de temps à 1/4 de temps. On observe dans la durée une diminution du temps de travail dans l’entreprise.
Au niveau salarial, il y a une égalité du salaire avec une indexation à l’ancienneté. Au niveau des dividendes, chaque salarié-e est actionnaire de l’entreprise et perçoit les mêmes dividendes.
Les tâches dans l’entreprise sont regtroupées en 2 catégories : L’administration et la production. La rotation des tâches est une des préoccupations de l’entreprise et représente
un des fondements de l’organisation souhaitée au départ. Si les affinités et les éventuelles compétences sont prises en compte dans la répartition, l’organisation s’assure que chaque salarié-e participe aussi bien aux tâches administratives qu’à celles liées à la production. Pour ces dernières, une attention particulière est portée à ce que les tâches répétitives telles que la manutention soient effectuées par l’ensemble. Pour les autres têches relevant de la production (construction, menuiserie, mécanique), tout est fait pour que chacune soit maîtrisée par au moins 2 personnes afin d’une part de palier une éventuelle absence, d’autre part de permettre un meilleur partage de la connaissance et des interdépendances et enfin de pouvoir réguler les prises de décisions.
Enfin, cette organisation permet à chacun-e de pouvoir s’appuyer sur l’équipe en cas d’absence ponctuelle.
L’animation de la société
Le capital de l’entreprise est détenu à 50% par des actionnaires et à 50% par l’ensemble des salarié-e-s. Aujourd’hui ceux sont près de 90 personnes (ami-e-s, personnes séduites par le projet) qui sont actionnaires de l’entreprise parmi lesquels on retrouve les salarié-e-s fondateurs et fondatrices. Une véritable « enveloppe sociale » qui permet de maintenir une éthique autour du projet et de faciliter d’éventuelles augmentations de capital. Un conseil d’administration regroupe l’ensemble des salari-e-s et quelques actionnaires dotés de compétences en gestion financière notamment. Ainsi, de nombreuses discussions sur le rôle de l’entreprise visà vis de la création d’emplois, sur l’intérêt de croître sont récurrentes. Les actionnaires semblent perpétrer de manière un peu mécanique une attitude libérale alors même que la recherche de profit ne semble pas les animer de façon prioritaire. A contrario, les salariè-e-s modèrent ces volontés en affirmant que l’entreprise n’a pas pour vocation de créer de l’emplois et que ses gains de productivité doivent leur être redistribués.
Le développement local
Ambiance Bois c’est aussi un foyer réunissant sous le même toit 12 des 21 salarié-e-s plus 12 enfants ayant
souhaité partager leur quotidien. De nombreuses initiatives ont été lancées sur la commune avec la population loacle comme la mise en place d’une halte garderie, l’organisation d’un festival. Il y a même parmi les salarié-e-s, une conseillère municipale. Une réflexion est actuellement conduite autour d’un « happening » à l’occasion de la suppression du lundi de Pentecôte comme jour ferié.
16h30. On reprend la route, direction Limoges puis La Rochelle puis Nantes pour les derniers. A dire vrai, on est un peu scotché par la présentation d’une telle expérience. Une certitude, la dimension collective de ce projet est le moteur de cette organisation productrice de croissance sociale. Plus que la formalisation de l’organisation, c’est notre ressenti qui ne trompe pas. Ce type de témoignage regonfle le moral et confirme que le marché laisse des opportunités de construire de véritables alternatives ; à chacun-e de graduer son acceptation des règles du jeu. L’expérience d’Ambiance bois ne peut pas être transposée car elle tire sa réussite de la diversité des personnes qui y ont participé. Une véritable alternative doit être marquée par la créativité et la singularité. Néanmoins, on retiendra que pour s’engager dans un projet d’entreprise, rigueur, travail et solidarité semblent des atouts incontournables à mobiliser.
Jérémy, Olivier, Pierre et Raf’
http://www.ambiance-bois.com/
http://www.la-bas.org/recherche.php3?re … iance+bois
Dernière modification par yak (17-03-2011 11:58:59)
Il regarda les arbres.
Ils tenaient le ciel dans leurs branches
et la terre dans leurs racines.
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#4 17-03-2011 12:05:05
- fantome1
- Invité
Re: abolition du salariat
c'est bien de lire la suite.....en initiative à grande échelle pour court-circuiter le système actuel qui fonctionne très bien depuis pas mal d'années, il y a Auroville près de Pondichéry.......
#5 17-03-2011 13:00:05
- apex
- Maître Lémurien
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Re: abolition du salariat
"L'urbanisme est cette prise de possession de l'environnement naturel et humain par le capitalisme,qui se développant logiquement en domination absolue peut et doit maintenant ,refaire la totalité de l'espace comme son propre décor . "
Guy Debord
les liens des vidéos
http://dai.ly/bqZm3u
http://dai.ly/cFGMPs
http://dai.ly/db3Dps
http://www.delaservitudemoderne.org/video.html
* Chaque être humain a le devoir sacré de veiller sur la bonne santé de notre Terre-Mère, parce que c'est d'elle que provient toute vie. Afin d'accomplir cette tâche, nous devons reconnaître l'ennemi - celui qui se trouve à l'intérieur de chacun de nous. Nous devons commencer par nous-mêmes...
Leon Shenandoah.
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#6 17-03-2011 13:57:33
- forrest grimp
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Re: abolition du salariat
Salut,
Je ne suis pas d'accord avec cette phrase
yak a écrit:
Mais un " germe " doit se mûrir pour parvenir à maturité sans être détruit.
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#7 18-03-2011 06:13:42
- daminown le russe
- Super Polatouche
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Re: abolition du salariat
Salut
yak a écrit:
un autre lien , pour continuer le débat et proposer une alternative intérêssante :
(Mermet avait fait une émission de Là-bas ... )
Ambiance bois - Existerait il un capitalisme a visage humain ?
Initiative interessante mais juste à cette echelle avec quelques personnes triée sur le volet..........
A mon avis à plus grande echelle (un pays?) c'est iréalisable sauf peut etre dans le monde des bizounours......
"Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances, dis toi que le Grand Chêne aussi, un jour, a été un gland."
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#8 08-01-2012 21:36:33
- yak
- Super Polatouche
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Re: abolition du salariat
réponse tardive pour daminown ,
en Argentine , après la crise financière de 2001 ,les ouvriers ont remis les usines en route de façon autonome (cf le très bon documentaire de naomi Klein "the take",)
http://www.legrandsoir.info/un-laborato … le_oneline
Dernière modification par yak (08-01-2012 21:37:14)
Il regarda les arbres.
Ils tenaient le ciel dans leurs branches
et la terre dans leurs racines.
Ils devaient certainement tout savoir et tout comprendre ...
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#9 09-01-2012 16:52:00
- J&D17
- Petit Polatouche
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Re: abolition du salariat
Mais si il n'y avais pas de salarié, est ce qu'il y aurais une hiérarchie ? Qui déciderais ?
Dans la nature dans les groupes d'animaux il y a toujours un meneur, un leader ! C'est lui qui décide pour le groupe !
Est ce que le salaria n'est pas plutôt une projection de cet instinct de mener le groupe et les autres se laisser mener !
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#10 09-01-2012 18:45:21
- fantome1
- Invité
Re: abolition du salariat
sauf que j et d 17, nous ne sommes pas des animaux..........
#11 09-01-2012 19:20:58
- Dom pas la peine
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Re: abolition du salariat
fantome1 a écrit:
sauf que j et d 17, nous ne sommes pas des animaux..........
Si, si et ce quoi que tu penses nous faisons partie des animaux.
La seul chose qui le diférencie, c'est sa façon de se servir de ce qu'il a dans son crâne et malheureusement, pas toujours en bien.
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#12 09-01-2012 19:32:59
- fantome1
- Invité
Re: abolition du salariat
non, pas d'accord dom......l'homme a le libre arbitre de choisir autre que l'assouvissement de ses instincts vitaux....
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