Salut,

Ne t'inquiètes pas JM nous suivons tes post avec beaucoup d'attention ...euh! pour le filles je confirme elles tombent comme des mouches ...surtout quand on sort nos grosses chaussures.

Mais comme on n'est vraiment des bêtes sanguinaires on n'attendait juste que tu te fasses mal...mais non je blague    bon on peut quand même visionnez ça:
http://www.youtube.com/watch?v=RO7Q1tMGE7g

salut JM,

je dois dire que je suis devenu fan de tes récits, étant passé il n'y a pas si longtemps que ça par le même genre d'épreuves.

courage, tu va réussir et finir par faire tomber tes arbres et les filles comme tu veux.

j'attends avec impatience la suite de tes aventures

JM a écrit:

Le vénérable chêne sur cette photo (en fait, ils sont plusieurs, mais je parle du plus gros) a un tronc de 120 cm de diamètre, pour une hauteur d’environ 25 mètres. Il veille sur les 500 pieds de sauvignon (au premier plan) que je tente d’acclimater dans l’espoir de les boire un jour sous forme liquide…

Salut JM,

Tes déboires sont passionnants si! si! mais je m'intéresse beaucoup à tes 10 ou 15 ares de sauvignon  tu comptes les vinifiés toi même certainement et c'est passionnant ça!
Dans quelle région se situe ton vignoble l'ouest peut être??
Quel mode de conduite et taille as tu choisis?
@+

PS: Merci Dom pour la traduction de mes écrits 

Bonjour à Tous !
Et bien on peut dire que vous n'avez pas été avares de réponses cette fois-ci...!!!  Waou...!!! Quand vous vous y mettez, ça ne rigole pas. Bon, et bien je vais devoir me fendre d'une réponse pour chacun... parce que vous le valez bien!

Sisley a écrit:

Comme tu sembles apprécier les vieux arbres, voici une adresse qui devrait te plaire :

http://krapooarboricole.wordpress.com/

http://krapooarboricole.wordpress.com/l … enerables/

Salut Sisley et merci pour les liens ! Pourquoi est-ce que tout le monde porte le nom d’un personnage célèbre sur ce forum ? Et après ça, c’est moi qu’on soupçonne d’être un intello… !!! En tous cas, ton explication sur la symbolique des cyprès et des ifs (cimetière de Joué, Valanjou) m’a scotché. J’ai bien planté 2-3 cyprès à proximité de la maison (des sempervirens stricta), mais plus dans l’idée de modernité et de dynamisme. J’espère que l’âme des anciens propriétaires ne va pas en profiter pour redescendre du ciel… !!!

forrest grimp a écrit:

Ne t'inquiètes pas JM nous suivons tes post avec beaucoup d'attention ...euh! pour le filles je confirme elles tombent comme des mouches ...surtout quand on sort nos grosses chaussures.

Mais comme on n'est vraiment des bêtes sanguinaires on n'attendait juste que tu te fasses mal...mais non je blague   wink bon on peut quand même visionnez ça:
http://www.youtube.com/watch?v=RO7Q1tMGE7g

Oui, tu as raison Forrest… ! Il faut absolument que je pense à les enlever du coffre de la bagnole le soir où j’emmènerai une future conquête à dîner, sans quoi on risque de ne jamais arriver à deux jusqu’au restaurant… Surtout si elle pense que je dépèce des renards avec mes dents après mes journées de bûcheronnage !

Je te réponds plus bas pour la vigne…

poupou a écrit:

tu ecris comme dans les livres mais j' avoue que j' irais bien faire une journee de bois avec toi car j'ai du mal a imaginer que l' on puisse etre autant maladroit. Ce qui est sur c'est que je ne t'accompagnerai pas chez ton concessionnaire !!

Et moi, je ne sais pas si j’irais vraiment avec toi chez le pépiniériste, Poupou, parce que je dois t’avouer que le coup du « cèdre pleureur pour faire de l’ombre au facteur quand il apporte le courrier… », là, ça m’a totalement séché… !!! Vraiment très très fort !!!     Je comprends que tu ne veuilles pas mettre la vidéo sur le forum… !!!

angellp a écrit:

courage, tu va réussir et finir par faire tomber tes arbres et les filles comme tu veux.

Merci pour les encouragements, mais j'aimerais mieux que ce ne soit pas les deux en même temps...!!!   

Marc-Antoine a écrit:

Ah ! Ce Marc-Antoine… Comme disait Einstein : « Dieu ne joue pas aux dés ».  Rien n’est dû au hasard, pas même les pseudos que l’on utilise sur internet ! Une fois encore, je salue ta sagesse de patricien. Après tout, c’est vrai qu’en ce qui me concerne, apprendre consiste moins à maîtriser totalement l’art du bûcheronnage qu’à connaître mes limites et à savoir plus précisément ce qu’il ne faut pas faire. Et si j’en juge par certains posts de ce forum, c’est déjà pas mal… !

JM a écrit:

A mon avis, une branche de chêne sur la figure, c’est plus problématique qu’une pomme…

Certes, mais c'est aussi beaucoup moins fréquent.
Pour ces deux raisons, heureusement que Newton s'est pris une pomme !!!

Très juste pour l’ami Newton… !    Il semble en effet que je n’avais pas considéré le problème sous tous ses angles !!! Bien vu, « You smart ass !» comme disent les américains.

yome89 a écrit:

Je découvre, donc ce post, et je suis scié. Il est vrai que face à ton hémorragie verbiale on se sent comme sur radeau; médusé. Et malheureusement, le peu de commentaires que je pourrai faire ne serait que simples balbutiements face à ce monument d'architecture narrative. Je crois reconnaitre de-ci de-là quelques inspirations d'un Candide.

Merci Yome89. De mon côté, tant que je ne suis pas scié et que l'hémorragie reste (pro)verbiale, tout va bien...!!!   

forrest grimp a écrit:

Tes déboires sont passionnants si! si! mais je m'intéresse beaucoup à tes 10 ou 15 ares de sauvignon  smile tu comptes les vinifiés toi même certainement et c'est passionnant ça!
Dans quelle région se situe ton vignoble l'ouest peut être??
Quel mode de conduite et taille as tu choisis?

Je ne crois atteindre péniblement que les 10 ares, Forrest, et encore, c'est une évaluation à la louche... Non, ce n'est pas dans l'ouest mais en Auvergne. Et voilà ! Bravo ! Maintenant tout le monde va savoir où le bras cassé habite...!!! J'avais essayé de garder ça secret le plus longtemps possible!

Nous ne sommes malheureusement pas une région de vignes (un peu de gamay local, mais il faut aimer...), du tressallier et du chardonnay dans l'Allier, le département voisin. Il y a des vignes dans le coin (je suis sur une colline), mais je dirais que le terroir est plutôt médiocre : sol très argileux (glaise) et beaucoup, beaucoup de cailloux (impossible d'utiliser une tarière pour planter les pieds). On a fait ça à la main avec mon père : une vraie galère...

Pour sauver les meubles, une orientation nord-sud quasi parfaite et un terrain en pente bien drainé. Par les ruiner, la proximité immédiate de la forêt : ces morfales de chevreuils sont venus béqueter mes greffons dans les 48 heures qui ont suivi leur plantation...

Pas de raisin avant 3 ans pour l'instant, donc j'ai le temps de me décider pour la méthode de conduite, mais à priori (et dans la tradition sancerroise, puisqu'il s'agit de sauvignon), j'envisage un système en espalier palissé, avec une taille en guyot simple. Mais je dois voir le rendement  avant de prendre une décision définitive.

Culture raisonnée, si possible en 100% bio. Sauf que j'ai fait l'erreur d'enherber complètement mes bandes et qu'il va falloir bêcher tous les rangs pour nettoyer la repousse d'herbe entre les pieds. Misère...! Autant te dire que la tentation du désherbant m'a gratté très fort, mais bon, si je peux me servir d'une tronçonneuse, je dois pouvoir manier une bêche...!!! 

LE BÛCHERONNAGE PAR UN NUL
ÉPISODE 6

Bonjour à Tous,

Et non ! Je ne suis pas mort… !
Et je possède encore mes quatre membres !
Et surtout, j’espère que je vous ai manqué !!!

Désolé d’avoir mis tout ce temps à rédiger l’épisode 6, mais compte tenu de la météo précocement printanière, j’ai dû participer (malgré moi) à un marathon de bûcheronnage avant que les bois ne redeviennent impénétrables. Du coup, j’ai moins écrit… CQFD.

Comme je peux de moins en moins me servir de mes bras, j’ai tenté d’utiliser le logiciel de reconnaissance vocale intégré à mon système Windows, histoire de ne plus avoir à taper sur le clavier. Mauvaise idée : au bout de 20 minutes, le texte était tellement émaillé d’insultes, de jurons et autres noms d’oiseaux que l’administrateur de ce site l’aurait censuré dans la minute.

Saloperie de %#$ !# de £@#$% ! de reconnaissance vocale : quand on veut écrire, ça ouvre tous les menus et quand on veut ouvrir les menus, ça écrit tout ce qu’on dit…C’est un miracle que l’ordinateur n’ait pas volé par la fenêtre et si je ne vivais pas dans la terreur d’un rebond de chaîne, je l’aurais volontiers tronçonné en deux morceaux.

Bref.

Qui dit « beaucoup tronçonné » dit « chaîne usée », et par conséquent, « affûtage »… Ah ! (Attention, il ne s’agit pas d’un Ah ! comme dans : « Ah ! Je te l’avais bien dit », mais plutôt d’un Aaaaaaa…, comme le râle d’un canard à l’agonie). Aaaaaaa...

Comme je suis prudent, j’ai laissé à d’autres le soin de reposer pour la 1317ème fois la question: « comment est-ce que je fais pour affûter ma chaîne ? », ce qui m’a évité de me faire copieusement mitraillé d’insultes enchaînées par des membres déchaînés pour une chaîné mal affûtée. C’est chouette quand ça « chuinte », hein ? Une petite allitération en hommage à Maître Capello, paix à son âme.

Donc…

J’ai fini par acheter l’affûteuse manuelle… par correspondance. Ah ! le bonheur de la vente en ligne : pour une fois, je n’ai pas eu à me ridiculiser devant qui que ce soit… (voir épisode 1)

Sauf que quand ce machin est arrivé chez moi… hé hé hé ! Manuel en 6 langues tenant sur l’équivalent d’une feuille A4 pliée en huit, avec schémas incorporés, souvent à moitié traduits dans une langue, à moitié dans une autre. J’avais commandé une affûteuse manuelle et à la place, j’ai reçu un schmilblick ! Aaaaaaa… (nouveau sifflement du canard à l’agonie…)

Ainsi, pour établir l’angle de la Schneidelwinkel (traduction : la pièce à trancher),  il faut d’abord régler la rotule de guidage – guide swivel sur le schéma – et la verrouiller à l’aide du bouton tournant (lequel ? il y en a au moins une demi douzaine !)

Quand j’ai eu fini de trouver le bon sens pour monter ce bidule sur ma chaîne de tronçonneuse, il a tout fallu que je redémonte pour graisser le guide lime qui refusait de coulisser… Misère ! Puis je l’ai remonté trop haut, ce qui fait qu’en limant, j’ai aussi limé la mâchoire de fixation du schmilblick. Voilà ce qui se passe quand on demande à des polytechniciens de se mêler de tronçonnage : celui qui a pondu ce truc devrait être pendu...!

Mais le meilleur, c’est qu’il faut refaire la manip pour chacune des gouges à affûter. Naaaan ! C’est trop long !

Du coup, j’ai joué de l’audace du bleu : affûtage à la main. Ah ! la bonne vieille méthode manuelle, toujours usitée, jamais démodée. La seule qui ne vous laisse jamais tomber. Parole de bleu : des heures d’affûtage, j’en  ai au compteur, pour des résultats souvent décevants… Ben ouais, vous êtes marrants, vous autres : tout le monde ne naît pas avec le physique de Marlon Brandon et le cerveau d’Einstein. On fait comme on peut, avec les outils qu’on a… surtout quand on est mal équipé !

Affûtage donc.

En fait, si l’on s’est muni de la lime adéquate (la mienne fait 3/16 et comme dit mon paternel : «pas de quoi se vanter !»… Franchement, je trouve ça mesquin… ), il suffit de l’enclencher délicatement dans la gorge de la gouge encore légèrement lubrifiée et de l’orienter soigneusement, 10 degrés vers le bas, 30 degré vers l’extérieur. Je sais, je sais : expliqué comme ça, ça peut en décourager plus d’un…

Mais bon, c’est comme pour le Viagra, mieux vaut ne pas passer trois quarts d’heure à lire le mode d’emploi, sinon, elle finit par refroidir… Je veux dire… la tronçonneuse bien sûr ! Certaines fois, mieux vaut y aller en tâtonnant un peu que de rester comme un con à attendre que ça se passe… !!! Enfin, c’est mon avis à moi… Et tant pis si on n’a pas le compas dans l’œil : on ajuste au fur et à mesure…

Bon, et puis vous voyez très bien ce que je veux dire : c’est quand même un comble, c’est toujours moi qui m’y colle, sur ce forum, à devoir vous expliquer tous ces trucs que vous savez déjà… !!!

Il se trouve que la lime, lorsqu’ elle est du bon diamètre, s’enclenche parfaitement dans la gorge (de la gouge). (Non, s’il vous plaît, ne commencez pas, c’est déjà suffisamment compliqué comme ça, OK… ?) Il faut la tenir fermement (la lime…) tout en la faisant coulisser d’un geste fluide et assuré, sans à-coups. On appuie légèrement vers le haut à chaque passage ainsi que vers l’extérieur. Quatre ou cinq passages sur chaque gouge, ET SURTOUT, toujours dans le même sens : c’est pas du ramonage, d’accord ?

Un conseil (il vaut ce qu’il vaut) : faites une petite marque pour savoir où vous avez commencé, sinon, vous risquez de repasser deux fois au même endroit. Il n’y pas de honte à tâtonner, mais c’est quand même mieux de repérer les gouges dans lesquelles on a déjà fourré sa lime, sans quoi… vous risquez de passer pour un amateur, qui plus est, pour un amateur bigleux…

J’ai aussi songé à numéroter les gouges une par une, mais bon, tout ce folklore des préliminaires, moi, ça me sape mon énergie.

Bref.

L’avantage de la tronçonneuse, c’est qu’à la fin, on peut vérifier si on y a tout bien fait. Une belle eja-copeaux-lation doit donner des jolis copeaux carrés et réguliers. Si c’est pô le cas, a priori, ne pas hésiter à y remettre un autre coup de lime, mais avec un peu plus d’ardeur et en tenant la tige fermement (de la lime…).

Tout est dans le coup de rein…euh… de main, de main… !
Z’avez compris ou je vous réexplique… ?

A suivre…

DANS LE PROCHAIN ÉPISODE – La serpe de Panoramix ou la hache de Conan ?