L'huile de friture usagée n'est pas que de l'huile en plus ou moins bon état, mais elle contient des quantités de composants arrachés aux aliments, à savoir les "jus" desséchés, du sel, des sucres caramélisés, des débris divers ...le tout  sous forme de particules plus ou moins dispersées mais qui peuvent se rassembler en un dépôt très collant. Si ça passe la crépine et s'accumule sur les surfaces de frottement de la pompe, il va y avoir comme un souci.
Même si c'est casse-pied, la filtration évitera des ennuis par la suite.

Un truc pour accélérer les choses : faire tiédir l'huile, la viscosité diminue et donc l'écoulement est plus rapide. Ne pas chauffer au-delà de 50°C pour éviter le risque de brûlure grave en cas de fausse manip.

J'ai été regarder les étiquettes des huiles cuisine de Liddl.
Ma distinction entre huile d'assaisonnement et huile de friture était trop simple. 
Le tournesol en assaisonnement se retrouve aussi en ingrédient secondaire de la friture, et l'huile de colza de la friture existe aussi en assaisonnement !

Comme j'ai vu qu'une bonne part des huiles "bio" industrielles sont faites à partir de colza, hop, j'ai pris le colza en assaisonnement, c'est moins cher que la friture (1,09 E/litre contre 1,3)!
Je verrais bien ce que cela donnera dans mon cocktail "bio-minéral" pour chaîne.
Et si il y a un problème, le restant des 15 bouteilles peut toujours servir pour la vinaigrette! 

Avec l huile bio si on y refléchie,si on bouffe des guide a tire la rigot ou est le geste ecolo la?

zarbres a écrit:

rémy06260 a écrit:

salut!
j'ai lu qu'une  marque d'huile de chaîne de tronçonneuse était en fait une émulsion avec de l'eau
mélangée à l'huile;

Oui Arborol de chez  Oregon, c ce que je prend, j'en suis satisfait

rémy06260 a écrit:

pensez-vous qu'on puisse faire aussi une émulsion avec l'huile de friture filtrée?!

Va pt'ete pas falloir pousser le bouchon outre mesure 

tony02100 a écrit:

Avec l huile bio si on y refléchie,si on bouffe des guide a tire la rigot ou est le geste ecolo la?

ca use plus vite les guides???

Je pose une question en méme temps,car une huile couper a l eau ou a base vegetal....!!??
Et on parle beaucoup de tout les aspect mais quand n est il de lusure de nos chére guide et chaine par rapport a une huile standard de bonne qualité

tony02100 a écrit:

Avec l huile bio si on y refléchie,si on bouffe des guide a tire la rigot ou est le geste ecolo la?

Même si l'idée me plait et que j'utilise la bio kettenol de kox, Tony n'a pas tord. Si on change de guide et de chaine deux fois plus rapidement, l'impacte devient franchement négatif. Quid de la bonne lubrification à l'huile végétale?

llewelyn a écrit:

tu peut pas utiliser de l'huile de table
que tu utilise pour ta salade ou assaisonement ou en cuisine
pour lubrifier une chaine
car l'huile est pas suffisament insaturer
donc elle brule
si elle brule c'est comme si t'avais rien en lubriiant
et ta tournesol c'est meme pire car en fait elle colmatte les caneaux

Ouille ! quasi tout faux, sauf la dernière ligne.
Petite mise au point:
Les huiles minérales sont toutes totalement saturées et pourtant se sont de bons lubrifiants.
Saturées, cela veut dire que leurs molécules ont leurs liaisons chimiques internes occupées au maximum. Elles sont très stables et pour les modifier ou les dégrader, il faut vraiment "taper" fort.
Les corps gras végétaux et animaux sont souvent de type insaturé, c'est à dire qu'il existe dans la molécules des liaisons chimiques qui sont "en attente". Ces molécules sont faciles à modifier grâce à ces liaisons. Cela convient à merveille au domaine du vivant qui nécessite des réactions chimiques douces, aisées à réalisées et à réguler. L'inconvénient pour nos applications est que se sont des molécules réactives et donc instables. Elles sont oxydables et polymérisables (elles peuvent se souder entre elles pour former un vernis-mastic insoluble). La plus ou moins grande facilité d'apparition de ces modifications dépend de l'emplacement de ces fameuses liaisons dans la molécule ainsi que la nature des groupements chimiques voisins.
Donc certaines huiles végétales sont relativement stables (chimiquement et thermiquement) et sont utilisables en lubrifiant, alors que d'autres s'altèrent rapidement et sont inutilisables dans nos machines, voir les mettent hors service.

En ce qui concerne l'huile qui brûle, la lubrification de la chaîne se fait dans des conditions qui sont normalement très loin de celles entraînant la combustion de l'huile. C'est bien trop froid, même dans les zones de frottement sévère. Le type d'huile n'y change rien. Le pire que l'on puisse obtenir, c'est en forçant avec une chaine émoussées. La chaîne chauffe et ça fume.
Mais l'huile ne brûle pas, c'est simplement une partie de l'huile qui s'évapore avec la chaleur du frottement et qui se recondense en brouillard dès qu'elle se refroidit dans l'air. Comme avec la poêle ou la friteuse que l'on oublie sur le gaz.

Je sais bien qu'il y a une vidéo où un gus met le feu à force d'insister avec une chaîne totalement flinguée, on peut y arriver aussi en recoupant des bois à la tronço dans un feu de branches.
Mais franchement, est-ce que cela correspond aux bonnes pratiques du monde professionnel?

Salut Marc-Antoine!
que penses- tu de l'idée d'émulsionner l'huile filtrée?
ça peut diluer,mais il ne faut pas que le remède soit pire que le mal.
Pas question d'user prématurément guides et chaînes!!