c'est plus compliqué, mais loin d'être impossible.......sont pas très débrouillard les titis parisiens.... 

Mouillé (avec ou sans pluie) ou gelé (pendant ou après la neige) sur arbre à écorce lisse essaye donc de fait de l'ébranchage (taille) ou du bucheronnage (démontage) sur une patinoire.
L'effet psychologique de travailler mouillé prend le pas sur le moral et démotive nettement. Ce mouiller et se geler cinq minutes ça peut aller (encore que) mais faire ça 7 ou 8 heures ça devient vraiment moyen comme conditions.
Il y en a qui arrive mais ils son deux fois moins rentable et prenne deux fois plus de risque aussi.
Donc effectivement c'est pas impossible tant qu'on a pas d'accident.

TWIGGY a écrit:

essaye donc de fait de l'ébranchage (taille) ou du bucheronnage (démontage) sur une patinoire.
Donc effectivement c'est pas impossible tant qu'on a pas d'accident.

Tout est dit, en fait on est obligé d'assurer son maintien avec les longes-rappels au mm près, les pieds ne servent qu'à se maintenir en opposition et pas se casser la gueule et en aucun cas à servir d'appui, sinon ça glisse.
Un rappel trempé ça pue mais alors ça pue grave ! Il doit y avoir d'autres choses encore à dire, de toute façon il pleut, c'est trempé ça glisse je grimpe pas....

+ de fatigue et de stress aussi bien sûr.

Lelphe tu es donneuse d'ordre ? Auquel cas ou tu fais confiance si on dit ça craint, ou tu grimpes de temps en temps pour avoir une idée de ce que ça représente.

salut Lelphe !!

comme il a été dit, grimper par temps de pluie ce n'est pas impossible mais le moral n'y est pas et de ce fait le rendement ne sera pas là non plus.
et c'est là aussi que les erreurs sont commissent car on en a marre et de ce fait on prend des risques pour aller plus vite, pour descendre le plus vite possible.
on fait de la casse, on se met en danger.
ensuite, sur certaines essences, surtout sur le platane, le manque d'adhérence augmente les risques.
là où je bosse, par temps de pluie on fait de l'abattage en direct, du débroussaillage, on fait du bois de chauffage.
puis, pour ce qui est de l'évacuation par temps de pluie, tu pourris le terrain des clients.
le simple fait de marcher, de tirer des branches sur un sol détrempé.
imagine l'empreinte laisser par un billon jeter de 10m.

tout ça implique une modification de planning et parfois ça gonfle certains donneurs d'ordres ou patrons et envoient malgré tout l'équipe d'élagage.
perso, pour cela je pense qu'il vaut mieux passer quelques coups de fils plutôt que d'avoir a appeler le service des urgences ou sont assureur.

coté rendement, on passe plus de temps, surtout s'il faut refaire la pelouse ou faire de la rétention pour ne pas abimer le terrain alors que dans le devis ce n'est pas prévu.

voilà mon point de vue   

Lelphe a écrit:

Il parait que sans griffes, c''est impossible sur platane ???? pouvez vous m'éclairer, même si c'est une question stupide... moi suis assez perplexe. Merci.

je vois pas là le rapport avec les griffes...comme glybule, un peu plus compliqué mais si on y va avec le sourire, ça simplifie la tâche...

Par contre, le chêne américain sous la pluie sans griffes, c'est impossible

Plus c'est compliqué plus c'est bon pour le savoir faire    !!