voici celles du jour !







le 4ème n'était pas encore atteint...

c'est dingue comme c'est souvent le robinier qui est touché, pourquoi cette préférence ? en plus le bois est dense !

Dernière modification par mathieu (AbTeK) (24-07-2008 18:30:39)

zarbres a écrit:

C'est armillaire....

Il y a déjà d'autres posts qui traitent de ce sujet. Utilise la fonction "recherche" en haut.

Cela va faire des redites mais voilà en gros:

C'est un nettoyeur discret la plus part du temps. Problème, quand les circonstances s'y prêtent il devient agressif et attaque les arbres affaiblis : arbre âgé, stress hydrique ou chimique, asphyxie,  attaque lourde d'un autre prédateur, dégâts mécaniques (tawa, atteintes racinaires, tempêtes). Problème puissance 2, quand il est bien installé avec une bonne source de nourriture, il devient suffisamment vigoureux pour attaquer les arbres en bonne santé (du moins en apparence).

Lelphe dit qu'il ne faut pas s'énerver avec ce champignon car c'est un acteur courant de nos forêts.

N'empêche, quand notre arbre est attaqué, il y a de quoi avoir la haine!
Mais c'est valable pour tous les prédateurs, fongiques ou autres.
Comme tous les champignons lignivores, il est impossible à éliminer une fois qu'il est installé (sans tuer l'arbre).

La contamination par voie aérienne se fait par les spores comme tous les champignons "classiques" ( les mycologues vont m'incendier !) avec une efficacité relativement modeste.
Beaucoup plus redoutable est la contamination par le sol. Le mycélium peut s'organiser en "rhyzomorphes", cordons noirs semblables à des racines, très résistants et capables d'explorer de vastes surfaces et de franchir des zones inhospitalières. Leur rayon d'action atteint plusieurs mètres au delà des dernières racines d'un arbre contaminé. La vitesse d'avancée du front d'exploration peut atteindre 1 mètre par an !
Si il y a une nouvelle racine sur le trajet, les rhyzomorphes envahissent sa surface, le mycélium reprend sa forme classique à ce contact et force ou contourne les défenses de la racine. Il progresse dans la racine en se faufilant dans le cambium, puis il colonise ultérieurement écorce et bois de part et d'autre.
Quand il parvient au niveau du collet, pour l'arbre, les jeux sont faits.

Un arbre sain à côté d'un arbre contaminé a de grandes chances d'être déjà atteint par les contacts racinaires. Un alignement risque de se faire grignoter ainsi de proche en proche.
Les forestiers canadiens préconisent  de faire le vide pour limiter l'extension d'une zone infestée en éliminant toute la couronne d'arbres sains au delà des derniers arbres contaminés. Mesure drastique, mais même pas garantie.
Et comment gérer ça à l'échelle d'un jardin, d'un parc?
En plus, s'il y a assez de bois dans le sol, ce champi peut attendre des années et coloniser la nouvelle génération d'arbres qui s'installent ou qui sont plantés dans la zone dévastée.

Moyens de lutte chimique: oui mais très toxiques, quasi tous interdits maintenant et presque impossible à mettre efficacement en oeuvre hors pépinière.

Moyens de lutte thermique: à la vapeur, on cuit tout le sol. efficace en pépinière.

Moyen de lutte biologique: oui, là il y a quelque chose à faire. Un autre champignon très courant (Trichoderma, pur saprophyte) est son compétiteur et peut même le parasiter. Encore faut-il trouver une souche performante et que les conditions soient favorables. Des essais sont menés, mais personnellement, j'aimerais bien trouver une source commerciale et un protocole d'application.
Lelphe doit savoir ce qu'il en est.

Lelphe, help!

Marc-Antoine

merci de vos réponses

qu'est ce qui vous fait dire que c'est un cas d'armillaire là ???   

la pourriture ne emble par typique de l'armillaire ....

sur la photo 2 fort intéressante ... il semble que la pourriture provient du centre puis s'étend au profit des fissure qui se créent aux inclusions d'"écorces ...hum hum hum
as tu vu les fructifications Abteck ?

Dernière modification par LELPHE (25-07-2008 21:46:27)