C'est navrant de couper un si bel arbre qui ne gêne, ni rien, ni personne.
Surtout pour en faire du bois de chauffe.
En plus, d'un point de vue bassement matériel, même si la bille est belle et valorisée, il y aura une grosse perte financière puisque coupée de la souche. Les beaux noyers sont abattus "à culée noire": on creuse tout autour, on coupe toutes les racines et on couche l'ensemble du fût délicatement pour ne pas risque de provoquer des fentes ou des arrachements.

Si tu l'abats normalement, le plus commode et le moins risqué pour toi à mon avis (c'est du moins comme ça que je ferais), c'est de grimper et de faire tomber toutes les charpentières de la moitié basse de l'arbre. Sur la moitié haute, elles sont bien redressées et ne risquent pas de faire des béquilles qui tiendraient le fût en suspension ou qui te renverraient dessus la culée en touchant le sol.
En petite section le noyer est assez tenace, mais je ne connais pas le comportement des gros bois avec des masses pareilles.

D'accord avec mes prédecesseurs, surtout pour du bois de chauffage....

Et Marc-Antoine a raison, poiur que ca vaille le coup, il faut le couper à culée noire.

Bon, sinon, au point de vue technique, je ne grimpe pas, donc j'abattrais en fonction du penchant, mais en m'arrageant pour que la grosse charpentière (celle qui touche le sol)  soit perpendiculaire à la direction d'abattage.

De toute facon ne te fais pas d'illusion, avec ce genre de "pommier", ta bille va être en l'air, il n'aura pas le temps de pendre assez de vitesse pour que toutes ces grosses balanches cassent.

Si c'est pour récupérer du bois de chauffage, je préfère en acheter que de l'avoir "gratuitement" en m'attaquant à un tel "monstre"   

Un noyer !, je vous enverrais bien l'ébéniste avec qui nous avons des contacts.
Nous démontons selon ses directives, ... des fois, c'est plutôt chaud ! (réaction de la charge etc, ...). Il souhaite des fameux morceaux. Dans sa tête, il vois déjà ce qu'il va créer.

Bref, si absolument nécessaire de l'abattre pour un motif X, autant lui donné un seconde vie durable.

Ceci dit, pour info, le client ne paye rien, c'est l'ébéniste qui nous rémunère.












Marc

Dommage en effet !

Mais si il n'y a pas d'autre solution, vieille bien à récupérer le max de grume possible, ainsi que la partie enraciné ( c'est celle qui est le plus dur et aussi la plus recherchée pour le bois d'oeuvre ).

c'est celle qui est le plus dur et aussi la plus recherchée pour le bois d'oeuvre

plutot recherché en bois d'ébénisterie ,belle menuiserie,sculpture,tournage
c'est la qu'il aura la plus belle valeur ajoutée
ca valeur peut envolé si il meurt sur pied,  il prendra alors une teinte métallisée(très utile en bel restauration de meuble de style marqueté )
il sera alors scié en feuille 1.5 mm par une scie a bois montant

pour moi cela reste un patrimoine vivant, qu'il faut absolument conserver jusqu'a sa belle mort