D'après ce que j'ai vu, l'imprégnabilité à l'autoclave est la meilleure technique de préservation, mais elle n'est que très relative. L'aubier arrive assez bien à être imprégné dans sa totalité. Le bois de coeur rarement. Il n'y a que les fibres tranchées et bousculées qui se remplissent de produit. Le bois intact étant cloisonné dans tous les sens par la duraminisation, le produit n'arrive pas à passer, même sous vide / pression.
La protection se fait sur la surface et dans toutes les lésions (coupes, fentes, usinages, trous de bêtes et zones champignonnées). Ce qui est déjà plutôt bien. Mais au coeur, point. C'est pour ça qu'ils demandent de badigeonner grassement de produit tous les endroits qui ont été coupés et usinés depuis l'autoclavage, parce que cela met à nu du bois propre et consommable par les champi et chtiotes bébêtes.

Tout ça pour dire que nouvelles fentes = porte d'entrée pour les indésirables et maintien d'un micro-micro climat humide. Si on peut les éviter ...
C'est pour ça que je privilégierais une essence naturellement résistante.
D'un autre côté, du moment que l'eau n'a pas trop la possibilité de stagner, avec un séchage rapide à chaque averse, même une espèce un peu sensible à la possibilité de tenir des années. Je ne parle quand même pas du peuplier ou autre bois "creux" qui font éponge.

L'acacia se débrouille assez bien. Du chêne ou du châtaignier devrait s'en sortir tout à fait correctement. En conifères, le mélèze il me semble, mais je les connais peu.
Comment font-ils les escaliers extérieurs des chalets en montagne ?

En tous cas, Sequoia sempervirens et Taxodium distichum, ça c'est du durable    .

En tropical (abordable) il y a l'iroko (même aspect que le chêne) qui est très résistant.
Ou bien les bois très denses utilisés pour faire des planches de terrasse.
Mais cher, et trouver du 50 mm risque d'être quasi impossible.

Du facilement disponible et renouvelable à peu de frais serait une option effectivement à envisager. Il faut juste y jeter un oeil de temps en temps pour ne pas se faire surprendre.

De toute façon, toute la structure sera à inspecter régulièrement pour détecter précocement un éventuel point d'attaque (contact plancher - solives par exemple).

En tous cas ton prototype se présente bien   

Robinier... Douglas... Pin d'Alep... c'est pas des trucs de chez nous ça 

Hé, c'est pas le mélèze qu'est imputrescible ? Enfin, j'imagine que l'on doit trouver du douglas en bardage aussi...

Fifou, le robinier est certes costaud, mais ce n'est pas la panacée. Il suffit de voir les pieds minés dans les peuplements un peu fatigués, genre taillis. J'ai vu aussi un petit tronc vidé de son bois de coeur par un champi (carpophore encroutant à la surface "velours" beige ocre ). Cela ne correspond pas à l'idée que je me fais d'un bois imputrescible.

Après, c'est une question de conditions ambiantes et de durée de vie admissible par rapport à l'ouvrage.
Prévoir des marches qui vont tenir deux siècles est un peu "over kill", bien que je souhaite longue vie à la cabane de Benfab.

Sinon tu as raison pour les bois tropicaux

Dernière modification par Marc-Antoine (27-02-2010 23:44:45)

Je crois qu'on peut rester sur l'idée que coupé, le robinier est un bois imputrescible (j'ai chez moi des piquets qui ont au moins 1000 ans...)
Sinon c'est vrai que j' ai ma carte ump (union pour les materiaux de provence) C'est un cercle discret et fermé.

sa va ètre rigolo a monter patron en équillibre sur les marches ;)

Je prends enfin le temps de continuer ce délire!
Ca va aller un peu plus vite maintenant que j'ai ces foutus équerres ( un mois conception/réalisation ).
Je vais enfin pouvoir sous peu accéder là-haut sans grimper dans les branches comme un singe
http://benfab68.bricoblog.fr/82628/Ca-marche/