Il me semble que le gui est capable de se propager sans intervention externe (oiseau).
Il suffit qu'une graine tombe sur une branche plus bas pour s'y coller et démarrer une nouvelle boule.
Certes de cette manière il ne va pas bien loin mais se propage sur le même arbre (ou un autre situé en dessous).
Par le biais des oiseaux il est capable de se propager beaucoup plus loin...

Mais attention !
Je suis néophyte et tout cela mérite d'être vérifié.
Ne le prenez pas comme argent comptant !

Marc-Antoine a écrit:

Ce que je ferais, c'est de couper les petites branches et rameaux porteurs de gui, à l'échenilloir par exemple.

Salut
Il y a une question que je me pose avec cette technique ( que j'ai déjà pratiqué )
on sait que le gui est une plante hémiparasite donc il produit une patie de sa nouriture et prend le reste à son hote.
Le fait de le tailler ne va t il pas augmenter la pression qu'il fait subir a son hote afin de se reconstruire ( ? )
Simple supposition bien entendu   

bernabe a écrit:

Marc-Antoine a écrit:

Ce que je ferais, c'est de couper les petites branches et rameaux porteurs de gui, à l'échenilloir par exemple.

Salut
Il y a une question que je me pose avec cette technique ( que j'ai déjà pratiqué )
on sait que le gui est une plante hémiparasite donc il produit une patie de sa nouriture et prend le reste à son hote.
Le fait de le tailler ne va t il pas augmenter la pression qu'il fait subir a son hote afin de se reconstruire ( ? )
Simple supposition bien entendu   

En coupant le rameau ou la branche, le pied de gui est totalement supprimé ( dans la mesure où il n'a pas encore poussé l'exploration au delà de la jonction avec l'axe porteur).
Donc cela s'arrête là, et l'arbre se retrouve seulement avec une blessure à recouvrir, comme il sait le faire.

Si on casse la touffe de gui, sans toucher à la branche, il va rester la "souche" du gui avec son réseau complexe de suçoirs plantés dans l'aubier et de "rhizomes" infiltrés dans le phloème ( ce n'est probablement pas le terme correct, mais je n'en vois pas d'autre à l'instant).
Au même titre qu'un recépage pour un arbre, cela conduit le pied de gui à une réduction drastique de son stock de réserves ainsi que de son potentiel de croissance. La souche du gui va chercher à mettre en place un maximum de rejets pour se refaire, mais en attendant que la partie aérienne redevienne conséquente, le développement du pied et son pompage de l'hôte sont forcément fortement réduits.
C'est une plante organisée comme les autres, même si elle est un peu bizarre.

Il me semble que le gui est capable de se propager sans intervention externe (oiseau).
Il suffit qu'une graine tombe sur une branche plus bas pour s'y coller et démarrer une nouvelle boule.
Certes de cette manière il ne va pas bien loin mais se propage sur le même arbre (ou un autre situé en dessous).
Par le biais des oiseaux il est capable de se propager beaucoup plus loin...

Mais attention !
Je suis néophyte et tout cela mérite d'être vérifié.
Ne le prenez pas comme argent comptant !

Petite question supplémentaire du coup.
Pourquoi le gui n'affecte pas les platanes sachant que les oiseaux les aiment également?

Oui c'est mieux comme cela.
Maintenant est ce que la grive n'aime pas les platanes,  ou est ce que ces derniers opposent une barrière chimique comme le chêne???