comme dit plus haut graisse cuivrée ou graphité type "molycote" et plus de probleme!

On trouve effectivement une protection oxydative du métal avec l'aluminium, le zinc et le cuivre par exemple. Les oxydes formés créent une couche compacte imperméable qui bloque l'accès de l'oxygène au métal.

Avec les aciers inoxydables, c'est l'oxydation de certains métaux associés (chrome nickel) qui crée cette barrière.
L'oxydation "vraie" du fer se passe à forte température et crée de la magnétite, la croute noire des aciers laminés à chaud. Cette couche apporte une relative protection mais elle est fragile et a trop de défauts pour durer.
Manque de chance, avec les aciers "normaux" dans nos conditions ambiantes, ce n'est pas un oxyde qui se forme mais un hydroxyde : la rouille. Son gros défaut est de foisonner au lieu de rester en couche compacte. La rouille occupe 16 fois le volume initial du fer, en ménageant tout le passage voulu à l'eau et à l'oxygène. Donc la surface devient très rugueuse, les pièces grossissent et les trous rétrécissent, les assemblages sont écartés, les revêtements soulevés. Résultat, les pièces ne peuvent plus glisser l'une sur l'autre et de toutes façon n'ont plus la place pour le faire (disparition du jeu).

Le changement des vis à chaque démontage est effectivement un bon conseil.
D'abord pour avoir moins de dégâts sur la couche de protection (phosphatation, galvanisation  ou parkérisation), ensuite pour retrouver de bonnes surfaces et des cotes correctes à chaque fois. Une vis qui a déjà été stressée a son filetage déformé, d'éventuelles microfractures et son empreinte est plus ou moins détériorée.
Cela peut être risqué de lui faire subir de nouvelles contraintes (casse), un deuxième effort de démontage (l'empreinte finit de lâcher), sans compter l'augmentation de la déformation des filets du rotor.

Autre conseil, très bien nettoyer les surfaces d'appui des couteaux et du rotor, ne pas laisser de trace de rouille ni de dépôts de débris en pensant que le serrage arrivera bien à écraser tout ça. Cela ne fait que ménager des cales d'épaisseur qui empêchent un appui correct et facilitent la corrosion.

Graisser les pièces soigneusement avec une graisse lourde. Le but est d'empêcher l'eau et l'air de rentrer dans les assemblages, donc pas de corrosion.
Laissez tomber le wd40, il est bien en lubrifiant ponctuel mais il est nul en anticorrosion, il ne reste quasi rien après évaporation. L'huile pour sa part est trop mobile, elle est facilement rincée ou absorbée.

J'ai un broyeur concurrent de couleur jaune, je m'embête pas à mettre quoique ce soit sur mes vis qui ne sont pas des torx (mais quelle idée...), remarque, je les ai démonté qu'une dizaine de fois

st20 a écrit:

J'ai un broyeur concurrent de couleur jaune, je m'embête pas à mettre quoique ce soit sur mes vis qui ne sont pas des torx (mais quelle idée...), remarque, je les ai démonté qu'une dizaine de fois

Salut,

Si ce n'est pas des torx c'est certainement des 6 pans creux et peut être que leurs têtes ne sont pas fraisées ce qui facilite leur démontage ??? dans ce dernier cas le serrage est moyen  mais peut être suffisant néammoins.
Dis nous en plus sur ta "merveille" St20 

ouais, des boulons et tu sais quoi, ça se démonte avec un cliquet de 17, toujours...