C'est que mon amie Nathalie m'a offert un petit livre pour mon anniversaire : "le petit livre de merde" de Matt Pagget avec une préface de Laurent Baffie. Je vous retranscris la merde de yak.

A moitié domestique le yak est au Tibet ce que le lama est à la Bolivie : une b^te de somme.Sauf que sa merde est utilisée pour le chauffage.
Puisque le yak ou yack et la vache sont de la même famille il est normal que leur merde se ressemblent.Comme sa cousine le yak est un ruminant qui mange, régurgite et remâche sa nourriture.Le résultat de l'opération est une bouse sombre, humide et fibreuse, dans laquelle on peut distinguer des brindilles.

La galette des rois
Avant de devenir combustible, la merde de yak est travaillée en galettes de 20 cm et 1 cm d'épaisseur. On en fera des tas qui sèchent au soleil que l'on badigeonne régulièrement de merde fraiche pour protéger contre la pluie.Avec les galettes on peut faire des abris et quand les barrières sont détériorées on les consolides avec de la merde liquide car elle colmate.

Comment sortir de la merde
Depuis 2006 le train le plus haut du monde relie Golmud (Chine) à Lhassa (Tibet).Les Tibétains rêvent devant les locomotives : "et si on se chauffait au charbon plutôt qu'à la bouse?".
Comme s'il suffisait de laisser la merde derrière soi pour être heureux.


J'ai aussi la merde de gazelle, d'aigle, de paresseux, de baleine, de poisson rouge, de chien de rat etc...