Salut,

Je dis peut être une bétise mais c'est possible qu'ils aient besoin de cellulose pour construire leur nid,en tous cas belle photo.
En ce moment j'en ai pas mal sur mon raisin de table et ils connaissent les cépages les plus sucrés mais ils sont bien pacifiques.

A+

Bonjour

Ces bestioles m'embêtent aussi sérieusement.

Il y à une douzaine d'années, j'ai planté 10 frênes pour refournir la lisière d'un bois qui avait été sérieusement indentée par des travaux. Je les ai plantés en dehors de la couronne des chênes du bois, espérant qu'ils poussent assez vite pour doubler l'avancée des branches de leur voisins et garder la tête à la lumière. Avec la vitesse de croissance des frênes, ça aurait pu (et dû) se faire.

C'était sans compter avec ces "chers" frelons. Ils ont beau être protégés en Allemagne, ici, je les considère comme des nuisibles (en dehors du côté "vilaine bête").

Tous les ans, courant août, ces saligauds investissent mes frênes et se lancent dans l'exploitation de l'écorce (nourriture ou matériau de construction ???).

Ils choisissent des branches inférieures au diamètre d'un doigt, horizontales ou verticales, dans toute la couronne. Ils grignotent l'écorce jusqu'au cambium, en faisant le tour de la branche.
Si la décortication annulaire est complète, tout le reste de la branche meurt. A la limite elle peut survivre, mais elle végète et casse de tout façon plus tard à cet endroit. Les blessures incomplètes arrivent à cicatriser, mais provoquent la courbure des branches. Aucune tête de remplacement ne survit à plus d'une saison, souvent remplacée par une touffe de rejets qui partent n'importe comment.
Les frênes sont complètement déboussolés et ne ressemblent absolument plus à rien. Il y en a un qui a été tellement attaqué qu'il en a oublié le concept de dominance apicale et ne cherche même plus à faire de tête.
Quant à l'affaire de gagner les chênes à la course, c'est devenu maintenant une cause perdue.

Je ne sais même pas par quel bout les prendre pour faire le ménage et leur redonner un port convenable.

Je crains qu'il ne me reste plus que la tronçonneuse comme issue.

Auparavant, les frelons s'attaquaient à des bouleaux que j'avais transplantés. Un en est mort, l'autre s'en est sorti. Les frênes doivent être meilleurs. Miam!

Le curieux dans cette affaire, c'est que les arbres poussant à leur place initiale (bouleaux et frênes) ne sont pas vraiment attaqués. Comprends pas.

Des photos des dégâts.
Il n'y a pas de gros plan avec le coupable, mise au point ratée (comme d'hab. ) et les photos d'Apex sont bien plus chouettes.
Exemple de bazar.



Essayez de suivre l'axe de gauche pour voir: 4 baïllonnettes successives


Le moins moche:



Dégoutté.


Marc-Antoine

Salut,
Je vous confirme que ces attaques ont pour objet l'obtention de matériaux de construction pour le nid.
Et les frelons sont particulièrement adepte du frêne. C'est un problèmes récurrent dans les plantations, et il n'y a pas grand chose à faire : soit trouver et détruire le nid qui doit être dans les environs ou poser quelques pièges aux alentours des arbres.

Pour faire un piège, prendre une bouteille plastique, couper le dernier tier (avec le goulot) et retourner cet "entonnoir" sur le reste de la bouteille. Ne reste plus qu'à verser au fond un liquide pour attirer nos bestioles  (bière, sirop...).
Si tout va bien, les frelons rentre par l'entonnoir mais ne peuvent en sortir.

Bon courage

superbe photo marc07, qui illustrent bien la vie , mangé ou etre mangé, et ici ce n est pas le plus gros qui gagne...

Pour les pièges "bouteilles", ça fait deux ans que l'on en installe. Un à chaque arbre.

Les récoltes sont bonnes dans la mesure ou le piège est dans le houppier mais dans un espace libre de feuilles.
Le piège marche bien pour attraper des frelons (mais aussi des papillons de nuit). Par contre il ne marche pas assez pour sauver l'arbre : ça bourdonne dans la couronne avec autant de frénésie.
A croire que l'essaim remplace ses pertes au fur et à mesure (ce qui doit être le cas d'ailleurs).

Ah, et les lilas sont attaqués aussi.

Quant à trouver le nid, j'ai déjà joué à ça avec succès en repérant les lignes de vol en terrain découvert. Et ce n'est pas évident, il faut être patient.
En milieu boisé, laisses tomber !!!


Marc-Antoine

Marc-Antoine a raison, les lilas aussi (les miens en sont gavés!), et trouver le nid est réellement très difficile (j'essaye  depuis plus d'un mois!).
Apex, je comprend bien ton point de vu mais je subi une invasion des ces bestioles dans mon jardin depuis un peu plus d'un mois ce qui fais que je ne peut plus l'entretenir sans me faire agresser (et ça pique fort le frelon!) et que mes filles ne peuvent plus profiter de leurs jeux de plein air pour les même raison.
Alors les considération écologique cal va 5 mn! Dans tout écosystème, il y a lutte de territoire, donc, il est normal pour l'homme de protéger le siens contre les frelons si ils deviennent envahissant ou dangereux.
"Prétexte futile"? Quelle définition lui donner : un nid dans une toiture?, un risque de piqure sur un petit enfant trop important (perso, je ne suis pas sur que ma fille d'à peine deux ans apprécie la blague)? De même que le fait d'investir une certaine somme dans la plantation de quelques hectares de frênes (au bas mot 1 000 à 1 500 €/ha minimum) peut pousser n'importe qui à verser dans le frelonticide.
Dernière chose : le frelon n'est pas une espece en voie de disparition, ou alors j'ai une chance incroyable car il ne se passe pas plus de quinze jours sans que je tombe sur un nid (la semaine dernière, 2 en 2 jours pendant un martelage).

voila, voila...