Salut, je suis tout à fait d'accord avec toi, sauf qu'il n'y a pas uniquement que des grosses entreprises qui pratiquent ce type de taille (si on peut appeler ça comme ça!), il y a aussi beaucoup de petites ou très petites entreprises. La façon d'aborder le problème dans les deux cas est la même: on pense à l'argent avant de penser au reste. C'est une question de mentalité, de culture, d'éducation ou de je ne sais quoi, mais ça n'est pas prêt de changer.
A+

Bonjour à tous trois,

Vos deux points de vue ne sont absolument pas dénués de bon sens bien au contraire, et plutôt complémentaires. Vraisemblablement ce qui nous fout dedans à chaque fois et qui a ruiné un bon nombre de bons artisans tous corps de métiers confondus, ce sont les charges sociales.

On évolue dans une socièté de consommation où de plus en plus on est considéré par rapport au chiffre d'affaire plutôt qu'à la qualité de notre travail. On n'est pas vraiment reconnus sauf pour payer la dîme (taxe Val'hor et compagnie).

On nous impose un seuil de rentabilité pour pouvoir continuer d'exister au détriment de notre éthique et de nos valeurs morales. Et même si notre chiffre d'affaire a parfois du mal à décoller au début, les charges continuent d'être prélevées.

Je suis en micro entreprise parce que j'ai choisi justement de ne jamais me développer plus et de primer la qualité sans les inconvénients administratives des plus grosses structures et que surtout, j'ai d'autres revenus pour pouvoir payer mes factures et faire manger les miens tous les jours. Mais celui qui n'est pas dans mon cas et doit assumer les mêmes tâches est obligé de se développer s'il ne veut pas se retrouver sur la paille.

Certains sont en EI et font de l'excellent travail. Par contre, ils ne s'arrêtent quasiment jamais
pour ne pas se faire bouffer par les très grosses structures qui font souvent de la tawa en quantité industrielle avec pignon sur rue et se permettent de payer leurs grimpeurs avec un lance-pierre en les pressant comme des citrons. Ceux-ci d'ailleurs font la une des pages jaunes et autres qualipaysages.

Le choix de se mettre en marge à son compte est une affaire de  convictions mais il y a toujours la pression économique qui revient. Alors y-a t'il vraiment une solution ? Je pense qu'elle est en chacun de nous car chaque cas est différent. Mais ce qu'il faut retenir de tout ça et qui est plus fort que tout, c'est qu'il y aura toujours des bouchers, des passionnés et certains qui n'auront pas d'autres choix que d'accepter certains compromis pour pouvoir survivre.

Personnellement, j'ai toujours refusé en bloc les étêtages ou autres tawas parce que je ne cède jamais au détriment de l'arbre. Mais quand on est employé, on n'a pas toujours le choix de la décision et ça aussi je l'ai vécu. Nous sommes pour la plupart des idéalistes mais même si au bout du compte ça ne devait pas aboutir, l'important c'est de nous unir pour leur mettrre une belle pagaille.

A+

Dernière modification par PROAVIS (09-08-2008 14:56:48)

Sujet qui déchaine les passions dirait-on...Merci tous pour la franchise de vos réponses...et une très bonne analyse de ma personne, je suis plein de paradoxes, j'avoue...  j'aime les discussions avec plein de points de vue différents, c'est celles la qui font avancer les choses....confronter ses opinions à celles des autres permet de voir les problèmes sous un angle que l'on aurait meme pas soupçonné auparavant....

ça ne serait pas de la paranoïa aigu...   

Hors sujet ...

glybule a écrit:

Comme ...

Ha, cela fait plaisir de voir quelqu'un qui écrit plusieurs phrases sans utiliser le "langage sms" ou autre écriture abrégée, qui fait que je ne lis pas le texte jusqu'au bout. Le tiens, du coup, je l'ai lu.

... mais je tenais à le signaler.

Salutations


Marc

moi non plus...