Création d’une entité propre aux grimpeurs–élagueurs.

Tout d’abord  il faut  insister sur le fait que le but n'est pas de défendre l'arbre, Séquoïa est déjà là , ni de se substituer à  la SfA  qui est l’acteur majeur dans la diffusion d’informations sur l’arbre et surtout un moyen de communication indispensable.
Bayonne fut le  point de départ de notre démarche,  créer une entité afin de défendre et de mettre en valeur  l'homme dans l'arbre,  cette tentative est avant tout apolitique et souligne la volonté d'indépendance de la future entité qui nous représentera, si celle-ci voit le jour bien entendu.
Pour arriver à comprendre et surtout capter les réalités du terrain, plusieurs réunions dans la France furent organisées et d’autres sont à venir…….

Le 8 février 2008 a eu lieu à Pontivy 56 la première réunion des arboristes Bretagne.
Une soixantaine de personnes était présentes.

Le 21 mars 2008 a eu lieu à la Farlède 83  la deuxième réunion.
Une 20 de personnes  étaient présentes

Le 04 avril 2008 a eu lieu à Donzère 26 la troisième réunion.
75 personnes étaient présentes

Le 23 mai 2008 a eu lieu à Barbaste 47 la 4ème réunion.
Une 60 de personnes  étaient présentes

A chacune de ces réunions étaient présente et surtout invité à participer  un représentant de l’UNEP(union nationale des entreprises du territoire), de l’UNIPHOR ou des ETF(entreprises des travaux forestiers). Le principe est basé sur le dialogue, l’écoute et surtout la tolérance, mais hélas ce ne fut pas toujours respecté car certains personnages sont trop incisif et prennent trop de partie.
Par contre ces réunions  n'ont suscité ni le rejet ni la méfiance de la part des salariés, des indépendants, des chefs d’entreprises ou  des formateurs présents, bien au contraire, elles ont rencontré un écho plus que favorable et semblent répondre à une attente de la part du plus grand nombre.

Plusieurs sujets ont été abordés

les formations
la taxe val’hor
la représentativité au près du législateur
l’application du décret
la diffusion des informations au près des élagueurs….
 
afin de lutter contre l’ensemble des problèmes qui empoisonnent la profession


il nous paraît urgent de nous fédérer car il est évident que nous serons plus forts unis que chacun seul dans son coin.
Tous les électrons libres doivent se regrouper pour former un bel atome stable et combatif.
Mais quelle forme d’entité choisir ??? Un syndicat ? Une Fédération ? Une association ?….

Le syndicat nous paraît trop réducteur et surtout déconseillé par nos futurs interlocuteurs car il ne peut rassembler à la fois les indépendants, les salariés, les centres de formation et les concepteurs de matériel. Il faudrait créer un syndicat pour chaque catégorie ; ingérable…
Alors pourquoi pas une Union(sous forme associative) qui pourrait s’appeler l’UNEG par exemple (Union Nationale des Elagueurs Grimpeurs)…

Toute autre proposition est la bienvenue.

Quant au fonctionnement , des groupes de travails bien défini sur des thèmes telles que la sécurité, l’hygiène, la communication , la formation continu….celui-ci reste encore à définir, mais il paraît évident que nous devrions être « rattaché » à un organisme de tutelle, qu’il soit l’UNEP, l’UNIPHOR, la Confédération paysannee ou autre, afin de bénéficier de toute l’aide juridique et législative.

Notre entité doit devenir la référence incontournable dans le milieu professionnel, par exemple :  actuellement des aberrations et surtout une mauvaise interprétation sont diffusé sur le décret août 2005.

Il faut être présent dans chaque prise de décisions, dans chaque réunions, organiser des stages…..

En bref, mobilisons nous afin de ne pas voir notre si belle profession cadenassé et dirigé par des trompe l’œil.

Concrètement :

Il faut diffuser et parler de cette mouvance montante….

   Un stand de présentation sera  aux prochaines rencontres nationales.

Des  soutiens certains, de figures du monde de l’élagage et  de concepteurs de matériel.   

Une assemblé générale constitutive courant octobre.

Nous tenons à remercier les différents acteurs de ce projet, nous comptons beaucoup sur le bénévolat et la prise de conscience de chacun…..

Vous me direz que nous sommes utopistes, mais comme dit Théodore monod :«Beaucoup de gens croient que l’utopie c’est l’impossible, c’est irréalisable. Mais non, grammaticalement, c’est tout simplement l’irréalisé. » Donc nous acceptons d’être utopiste, car l’utopie d’aujourd’hui sera peut-être le réalité de demain.

OÏ Emmanuel.

faites vous référencer sur synarg@gmail.com