Tuer les chenilles par épandage/pulvérisation (dans les bonnes conditions) des spores de la bactérie ne fait que limiter la prolifération de la bestiole (chenille/papillon).
C'est déjà bien, mais certainement inefficace si l'objectif est de nettoyer une zone avant intervention pour élagage, démontage ou exploitation des grumes.

Les nids, même ceux abandonnés de l'année  passée, sont farcis d'une quantité monstrueuse de ces poils minuscules. Probablement toutes les surfaces explorées par les chenilles en ont à divers degré, la pluie n'y faisant pas grand chose.

Le lance flamme est une bonne idée   
encore faut-il être patient car il faut insister lourdement, les anfractuosités de l'écorce sont difficiles à cramer à fond. Et quand tu brûles un nid, des tas de débris tombent directement sans être incinérés.

Ce qu'il faut, c'est la combinaison intégrale en non tissé, prévu pour les milieux contaminés par des poussières toxiques, du type amiante par exemple, colorants et autres produits pulvérulents ou pulvérisés abondants dans l'industrie chimique.
C'est tout léger, mais tu ressembles à un extraterrestre et tu n'as vraiment pas froid.
Drayer en vend, la version plus élaborée qui protège contre les brouillards liquides (traitements).

Il faut que je m'en trouve en grande taille. Le gros chêne de cette semaine n'avait pas de chenille (ouf) mais celui de juillet ne m'a pas loupé: deux ou trois nids seulement, mais en prenant des billons à bras le corps lors du démontage, j'ai eu ma dose de grattouilles.