Le  format final du cèdre et sa vitesse de croissance dépendent beaucoup de son alimentation. Celui que j'ai planté chez mes parents n'est pas aidé, tant par la qualité du sol que par l'approvisionnement en eau. Il a apparemment décidé que 14 m était suffisant pour le moment et sa tête part en plateau. Mais habituellement, on peut facilement les qualifier de colosses. Les 25 - 30 m de haut sont possibles, avec des portées de branches d'une quinzaine de mètres.
J'adore.
Mais c'est coton à loger. Le votre parait effectivement chaussé petit.
On peut le contraindre à un gabarit plus réduit avec des tailles répétées et surtout régulières (on doit rester dans la partie feuillée des branches). Cas extrême, devant un pavillon pas loin de chez moi, il y en avait un maintenu petit (genre 3 x 4 m) qui était taillé tous les ans comme une haie. Le pauvre. Il ne ressemblait à rien et avait la légèreté visuelle d'un bloc de béton. On peut avoir un résultat acceptable mais c'est du boulot et il faut être prêt à y consacrer un certain budget.

L'étêtage est à éviter et en l’occurrence il ne solutionnerait pas votre problème "latéral".

Y a-t-il de la place sur les deux autres côtés?
Il pourrait s'y développer plus librement et "oublier" un peu les deux côtés gênants qui nécessiteraient une taille un peu moins fréquente. L'intervention serait surtout moins importante à chaque fois, mais c'est un peu un pari.

L'abattage fait mal au coeur, est sensiblement plus cher sur le coup, mais cela règle le problème définitivement et on n'y revient pas.

Une photo aiderait à se faire une idée.

Bonjour,
En effet, l'abattage, bien que navrant, semble inévitable. Une photo peut être ?
Si le sol et la situation conviennent au genre Cedrus,  on pourrait le remplacer par un Cèdre pleureur (hommage à son grand frère).

C'est encore un jeunot !
Je l'imaginais dans un angle et non entre les deux côtés, donc l'idée de le laisser tranquille sur une partie importante ne fonctionnera pas. D'un autre côté, il n'y a encore rien de pressé, vous avez le temps de réfléchir.
J'ai rencontré très peu de cèdres pleureurs et je ne connais pas leurs habitudes. Juste que le look est radicalement différent. Par ailleurs il ferme totalement (visuellement mais aussi physiquement) le secteur qu'il occupe, contrairement à un port classique qui permet de maintenir l'accès au volume "humain"dès que l'arbre grandit un peu.

Mon avis change avec la photo. On voit parfois des cas de figure bien plus compliqués avec les Cèdres. Ici, la cohabitation semble facile.

Les canalisations, c'est sûr, soit que les racines trouvent une jonction et s'y glissent, soit qu'elles poussent les parois en les fendant ou déformant selon les matériaux. Ca les intéresse car la tranchée est moins compacte que le reste du sol en place. Elle sert de drainage local, collecte l'eau de pluie et se retrouve plus humide que le sol en place.
Les drainages en tant que tels sont recherchés aussi, en parois ou en tubes.
Les dallages de terrasse et allée, les piquets / poteaux de clôture, c'est trop facile à faire bouger pour elles, ça ne pèse rien.
Toutefois les murs massifs et les fondations sérieuses représentent des adversaires non négligeables. Elles peuvent faire des dégâts, mais la plus part du temps c'est à proximité du tronc. 2 m oui, 5-6 m, j'y crois beaucoup moins, sauf à avoir un grand costaud.
Pour bousculer ou soulever quelque chose, il leur faut de la surface d'appuis. Tranquillou avec les dallages ! L'effort qu'elles peuvent exercer par leur croissance en diamètre est lié au maximum de pression osmotique que leur cellules peuvent générer, soit entre 10 et 13 kg/cm². Si la structure est plus massive/résistante, la racine se moulera dessus mais ne pourra rien y faire.

Dernière modification par Marc-Antoine (19-11-2019 04:08:30)