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Bonjour aux nouveaux inscrits ...

Avant de poster (sauf pour la partie offres et demandes d'emploi du forum), présentez vous dans le forum "Présentations". Si vous avez des soucis, n'hésitez pas à me contacter par mail : allolivier2b (arobase) gmail.com. Pour votre "Présentation", n'oubliez pas d'indiquer votre profession (grimpeur, bûcheron ... etc) avec un premier message sympa pour faire connaissance.

Olivier

#1 26-06-2018 11:46:57

alpin
Koala
Date d'inscription: 18-02-2018
Messages: 27

cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Bonjour à tous : Petite interrogation sur la RESPONSABILITE.  siffle
A qui devons-nous l'aberration qu'est l'interdiction de travail isolé, même pour les artisans (deux exceptions légales : s'être assuré de la présence à proximité d'une autre personne formée à l'assistance en hauteur à personne en difficulté ou travailler dans une caserne de pompiers !) ?
- Les pêcheurs pro "ligneurs" indépendants sont-ils interdits de travail en mer?
- Les guides de haute-montagne sont-ils interdits de travail en montagne?
Résultat : le moindre travail de taille fruitière ne devrait pouvoir être réalisé que par deux grimpeurs pour la maudite somme de ... / jour !
Résultat :  lorsque l'élagage devient affaire de nantis, l'entretien de paysages et d'environnements de vie n'est possible qu'à de riches propriétaires sur de petites surfaces. D'autres petits propriétaires moins soucieux ou plus contraints en arrivent à supprimer, faire abattre, défricher, tous végétaux pour bitumer, dérouler du gazon synthétique, remplaçant les haies par des murs, claustras, canisses plastiques, transformant des pelouses en jardins minéraux de schistes et de sables colorés, etc... pensant se mettre à l'abri des nécessités de l'entretien régulier.
Résultat : les paysagistes créateurs - commerçants et bétonneurs ont le vent en poupe... de même que les fabricants de broyeurs et les promoteurs de mécanisation systématique.
Quelle est donc la légitimité des "arboristes" au regard de la défense d'un environnement durable - fût-il en adéquation avec son occupation par l'homme?
Résultat : Des arboristes peu scrupuleux se cachent derrière l'interdiction de travail isolé pour justifier leurs tarifs. D'autres se cachent derrière l'aspect "métier à risque" alors que les "dangers objectifs" en élagage sont quasi inexistants, pour qui s'astreint à travailler dans le respect des techniques et avec les moyens de protection et EPI adaptés qui permettent de réduire les risques aux seuls "dangers subjectifs" - liés à une une défaillance humaine (erreur, maladresse, négligeance, mauvaise évaluation ou prise de décision). Ces erreurs de l'intervenant, toutes conséquentes qu'elles puissent être, n'ont pas à être assumées par le client.
D'autres encore, oubliant que l'élagage et les travaux au profit des arbres et de l'environnement sont notre finalité et que l'adaptation des moyens est une nécessité - et pas seulement économique -, cherchent à vendre du "GRIMPEUR ARBORISTE" en mécanisant systématiquement les phases de gestion des bois et rémanents. Nous vendons du conseil en gestion de l'environnement, des actions de taille, d'élagage, d'abattage, de débroussaillement - lorsque rendues nécessaires par les "besoins" d'utilisation des environnements anthropisés (éthymologiquement "autour de la vie humaine"). Ces besoins peuvent être dictés par une fonction de production (taille fruitière, etc...), de mise en sécurité d'une habitation, d'une voie de communication terrestre, d'un réseau de communication aérien, ou simpement par une "pseudo" vision esthétique (...), mais la conscience environnementale est bien d'adapter les moyens et actions afin de limiter notre impact écologique et donc, paradoxalement de... couper le moins possible.
... et certainement pas de vendre de la mécanisation et du boyeur pour quelques malheureuses branches de cyprès dont les boyats trop vite réduits vont saturer les sols.
Vous avez dit... RESPONSABILITE    siffle ?

Dernière modification par alpin (26-06-2018 11:52:13)

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#2 26-06-2018 21:42:38

stihl castor
Ecureuil
Lieu: 77 saint sauveur sur ecole
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Messages: 339

Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

franchement j'aimerais connaitre le % de grimpeurs qui ont leur potentiel sauveteur "formé" prés d'eux sur les chantiers
la loi est ridicule, on peut ouvrir une boite sans cs ou autre formation, en statut indivuduelle, mais on peut pas travailler tout seul,
co traitance et sous traitance pour moi, mais j'ai pas toujours un gars capable de venir me chercher tous les jours
et  on a pas le droit de passer un coup de karcher car faut une decennale.... taper

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#3 27-06-2018 00:16:12

alpin
Koala
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Effectivement, la sous-traitance, le recours à des intérimaires, ou mieux, en terme de gestion rationnelle des charges, la co-traitance, sont des solutions habituellement mises en oeuvre par beaucoup d'entre nous. D'autres choisissent l'échange de journées (ce qui n'est pas sans inconvénient en cas d'accident). Mais le problème reste entier : la MSA peut refuser de couvrir les conséquences d'un accident survenu seul sur un chantier. La répercussion du coût de cette préconisation "sécuritaire" du travail "collectif" sur les devis rend beaucoup plus difficile, voire impossible la réalisation d'un travail de qualité, au juste prix, à la portée de tous propriétaires et gestionnaires de sites. La réflexion menée par la MSA s'est faite, je crois, en concertation avec certains "penseurs" arboristes de cercles d'"initiés" et de sociétés d'arboristes qui se soucient plus du bien être et de l'image d'une sylviculture (oups, le mot m'a échappé...) - je voulais dire arboriculture - sportive en oubliant que la corde, ou la nacelle, ne sont que des vecteurs - des moyens - dont le client, et plus généralement le traitement durable de l'environnement, n'ont que faire. L'objet de notre job est bien le travail au profit de l'arbre, des arbres, et des environnements, auxquels la proximité de nos habitats et activités nous "incitent" à imposer des actions de limitation de développement.
L'objet de mon propos ? Inciter à envisager chacun de nos chantiers avec le soucis du juste compromis entre le travail avec "les doigts intelligents" et la légitime économie de notre santé physique, et le choix des moyens modernes adaptés, mais sans tomber dans la mécanisation systématique et son corollaire de pollution, de dégradation des sols, d'énergie grise de production de machines à broyer des diamètres de plus en plus gros, pour aller de plus en plus vite. En fait : faire seul ce qui doit l'être, à la main ce qui peut l'être, et partager du travail à deux plutôt qu'avec une nacelle ou un broyeur, et permettre aux sols de se régénérer sans exportation systématique de la matière coupée, et pour un coût accessible à tous gestionnaires d'espace (du jardin de ville au potager et au "bout" de forêt). Ou encore : Le juste choix du bon matos quand nécessaire, et pas seulement parcequ'on a fait la connerie de l'acheter et qu'il faut le faire "tourner" pour l'amortir ! Et enfin une remarque importante dans notre calendrier "comptable" du moment : les haies, bosquets et bandes boisées ne sont pas des forêts (Messieurs les arboristes penseurs des cercles, cherchez du côté de la définition juridique et fiscale de la forêt : vous aurez des surprises...); donc logiquement... pas de CVO ! Après, pour faire valoir ça, il faudrait se battre...

Dernière modification par alpin (27-06-2018 00:39:01)

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#4 27-06-2018 05:52:19

le viok
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Bonjour Alpin..........Tu as oublié la case présentation , du coup, je n'arrive pas à te situer dans le job?  hmm


"Le temps est un grand professeur, mais il tue tous ses élèves"  H.B.

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#5 27-06-2018 16:02:10

fifou
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Bonjour,

Je n'ai pas bien saisi l'objectif du pamphlet... Mais travailler à deux grimpeurs ne revient pas forcément plus cher que seul, surtout sur l'exemple cité des tailles de fructification, deux grimpeurs allant deux fois plus vite.

Est ce que l'on a augmenté les coups des opérations avec cette réglementation? Il semble que les couts de l’élagage ne font que baisser ces dernières décennies, et pas l'inverse. Avec des grimpeurs au smic.

Entre toute les causes qui créent la destruction environnementale, tu choisis celle de l’hyper sécurisation avec certaine règles il est vrai contraignantes : Ne pas travailler seul, être accompagné par un grimpeur formé au gsst, ne pas monter sur échelle sans s'encorder, être formés dans le domaine, porter des EPI...

Personnellement je ne vois qu'une évolution positive au fait de se plier à ces règlementations. Est ce la une des raisons du moindre soucis qualitatif du travail d’élagueur? Probablement pas car l'immense majorité des entreprises ne les respectent pas. Et si tel est le cas, je pense qu'il y a un bon top ten avant celle ci (à ranger dans l'ordre de son choix) :
1 Défaut de formation des élagueurs 2 Pas de diplôme obligatoire (pas de diplôme du tout en fait, mais une certification) 3 Pas de règlementation sur les conduites de taille 4 Pas de règlementation sur les périodes de taille ou d'abattage 5 Trop peu de sensibilisation et d’éducation environnementale 6 Recherche désespérée du risque zéro 7 Pas de code de déontologie 8 Peu de recherche et développement sur l'arbo ornementale  9 Pas d'obligation de résultat (sic) 10 Pas de régulation du nombre de certifiés 11 trois articles du code civil rédigés il y à 2 siècles et demi 12...

en point 67, je mettrais règlementation contraignante.. Par ailleurs, pour le soucis d’économie physique que tu as soulevé, travailler à deux me parait aussi plutôt intelligent. Chacun pouvant prendre part aux travaux de forces que peuvent parfois être un gros démontage ou des tailles rébarbatives sur du nombre. En fait, je ne vois que des avantages à travailler à deux grimpeurs. Voire à plus. Cela demande en revanche de modifier ses habitudes de travail.


Pour la mécanisation à outrance, un petit broyeur et une valorisation sur site des rémanents me parait une évolution positive. De plus en plus d'arboristes indépendants s’équipent de petits broyeurs tout ce qu'il y a de plus raisonnable (ou sous traite comme deuxième grimpeurs celui qui à la machine adéquat au chantier) et ne font plus voyager en camion des tonnes de déchets verts (je laisse exprès le vilain mot), mais revalorisent les sols en mulchant et par la même sensibilisent leurs clients au jardin moderne, plus proche de la gestion différenciée que de l'horticole intensif et du tout propre. La ou s’arrête effectivement le propos, c'est pour les broyeurs qui prennent du 40 de diamètres qu'il faut payer, mais la c'est une autre arboriculture. Et je crois pas qu'on ai ca ici

Dernière modification par fifou (27-06-2018 16:05:36)


Monsieur j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, vous et certains de vos collègues êtes virés de Qualiarbre pour non respect des chartes

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#6 28-06-2018 00:29:04

alpin
Koala
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Bonjour Fifou,
Effectivement, tu n'as pas saisi... mais fait des raccourcis dans ta réponse. Je remets en cause trois choses qui menacent à mon sens notre travail et contribuent à la destruction de nos environnements :
- l'interdiction du travail isolé qui créé l'iniquité avec d'autres professions à risque au regard du droit du travail (guides de haute-montagne, marins pêcheurs indépendants, etc...)  GorilleFume ;
- la mécanisation à outrance : et non, accélérer la réduction des rémanents résineux par broyage ne permet pas une intégration progressive de la matière au sol. Le "coup" du mulch de cyprès, on ne me l'avait pas encore fait  MDR
- les prétentions de rémunération de certains qui contribuent implicitement à dissuader des clients d'une action limitée au profit de la suppression totale "pour ne pas avoir à y revenir puisque c'est si cher de faire couper seulement une ou deux branches" (Ca, je pense que beaucoup ont dû l'entendre...). La pénibilité se paie, le renouvellemnt des EPI aussi. Pour le reste, le grimpeur qui justifie son devis prohibitif présenté aux clients, ou son salaire à son collègue du sol, en argumentant du risque, je répond : qu'on n'est plus au moyen-âge, que nous sommes blindés d'EPI et avec des techniques affinées (merci les anciens - personne ne se fait tout seul), que je ne paie personne pour prendre des risques, que d'autres actions justifient de risquer sa peau mais pas la taille ornementale, que les erreurs sont humaines mais restent des erreurs et que les clients n'ont pas à assumer financièrement un risque d'erreur d'un professionnel, et enfin que si aucun grimpeur ne se bat pour aller au cul du broyeur, c'est qu'il y a une raison... Donc, mon adaptation consiste à payer autant les techniciens travaillant au sol que ceux évoluant en hauteur (moins le coût de renouvellement EPI) et de rendre les devis acceptables par tous. Avec ça, on arrive à s'asseoir à toutes les tables - collectivités, institutionnels, gestionnaires de sites et particuliers - et pas seulement à la table de "monchus"...
Parceque les p'tites mamies qui n'ont plus personne pour tailler leurs fruitiers, elles ont aussi le droit au service. Au fait, je n'ai pas compris pourquoi tu veux aller encore plus vite et à deux pour tailler les fruitiers? Tu veux encore plus de sous? couper encore plus de branches? On es bien pourtant dans les arbres. En ce qui me concerne, j'essaie d'en tailler le moins possible, des branches !  Panda D'autant plus que les arbres n'ont pas besoin d'être taillés, sauf pour leur imposer nos contraintes, fût-ce t'elles de production ou esthétiques.
Pour les EPI, les techniques, les préconisations, le soucis des placements, et la bonne gestion des chantiers et des physiques, au contraire de ce que tu as interprété, j'essaie de ne faire l'impasse sur rien : Non pas que je souscrive à tout mais je l'envisage et l'adapte à mon format. Le corps est fait pour travailler, inteligemment. En montagne, on bouge des grumes entières d'un petit crochetage de la pointe du sapie... et quand c'est coordonné à deux, le résultat est formidable: les arbres bougent rien qu'en leur clignant de l'oeil !. Même des p'tits formats y arrivent.
Alors, le salaire du travail, oui, mais pas de course au déboisement...
Il est clair, là, l'objet de mon pamphlet, pour toi, Fifou?

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#7 28-06-2018 05:23:04

fifou
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

et bien merci pour cet éclaircissement. J avais pas si mal compris, mais j ai définitivement une autre vision des choses. Fut un temps ou j aurai contre argumenté. C était le bon temps..
bonne journée

Dernière modification par fifou (28-06-2018 05:50:17)


Monsieur j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, vous et certains de vos collègues êtes virés de Qualiarbre pour non respect des chartes

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#8 28-06-2018 07:11:38

le viok
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

On peut aussi être d'accord avec vous deux......

Travailler seul ou à plusieurs quand nécessaire , avec du petit ou du gros matos suivant le chantier , utiliser peu ou beaucoup d'EPI , suivant son délire perso, avoir une formation de base ou être élitiste , chevronné , sur -qualifié , mais à l'arrivée, le vécu peut tout remettre en question.....

Le seul fil conducteur pour moi, c'est respect du client , de soi et de l'arbre (dans l'ordre )  .

Je n'arrive pas à faire de grosses tartines ;  wink


"Le temps est un grand professeur, mais il tue tous ses élèves"  H.B.

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#9 28-06-2018 14:30:43

alpin
Koala
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Merci de ces réponses, Fifou et Viok. Les sujets abordés étant conséquents en terme de choix du mode de fonctionnement des entreprises et d'implications environnementales et sociales, je trouve dommage de renoncer à argumenter, ou à essayer de convaincre. Il n'y a pas de bon temps pour évoluer. C'est pas du jeunisme, c'est juste que "la jeunesse n'est pas une période de la vie, mais un état d'esprit...". Des jeunes créateurs d'entreprises cherchent à confronter les usages pour faire leur choix. Les débats sont utiles. Dans le cadre de la protection de l'environnement et de la valorisation des pratiques et éthiques environnementales et sociales durables, il est important que chacun cherche à faire évoluer ses pratiques. L'agriculture se remet en cause - les dsiciples de Monsanto n'ont plus le vent en poupe et on reparle d'agroforesterie - et essaie de revenir à de l'extensif, en limitant les intrants et la mécanisation; on replante des haies; des forestiers se font conférenciers et écrivains pour faire parler les arbres; on cherche à faire évoluer les productions alimentaires et les usages de la nature; on cherche à partager du travail; et les forestiers, aboristes, sylviculteurs, arboriculteurs, paysagistes, etc.. pourraient rester en marge et continuer à tourner en rond au service de la mécanisation, à se comporter en arboriculTUEURS ? Le débat est nécessaire. Perso, j'ai besoin d'avoir des concurrents soucieux de ces choses, en formats "artisans" et un tissus de petites entreprises durables qui font les bons choix pour le rester - durable. Parceque si les petits artisans font des erreurs de gestion en répondant aux sirènes et en allant sur les "miroirs aux alouettes", eh bien ils péréclitent, en laissant le champ libre aux industriels des "espaces verts". Et à ce niveau, c'est trop tard, les investisements ont été faits, et il ne leur reste plus qu'à courir pour faire tourner, amortir les machines, quitte à casser des jeunes grimpeurs (Le turn over et les carrières courtes sont malheureusement trops fréquents ches les élagueurs). Pour défendre l'environnement, les pratiques durables et le travail de qualité, il faut des choix rationnels, réfléchir, échanger et argumenter. Et là, on parle bien toujours d'arbres, d'environnements, de pratiques professionnelles et de vie des entreprises, n'est-il pas... ??? ... mais durables Arbre-03 Bon après-midi et courage dans les arbres et au sol par ces grosses chaleurs. Se protéger, bien s'hydrater, être et durer   lol

Dernière modification par alpin (28-06-2018 14:35:20)

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#10 28-06-2018 16:52:01

fifou
Super Lémurien
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

J ai deconné, je n aurai pas du m immiscer dans cette discussion.  j ai dépensé trop d énergie et de temps sur Ce forum pour un résultat plutôt médiocre... C est pour ca que je parle de bon temps. C était le temps ou je me frittais sur internet. Et quand je vois ta réponse, le singe qui se tape sur les fesses, et les intentions que tu me prêtes ( couper plus de branches pour faire plus de sous) je sens que je vais vite monter dans les tours.. pour quel résultat ? Vais je te convaincre de quelque chose?  Je respecte ton point de vue, mais ce n est pas le mien, et je crois que nos activités sont suffisamment éloignées pour que nous ne parlions finalement pas de la meme chose. mes activités m ont amenés à voir les centres de formation de prêt. Des jeunes mal formés, sans quasiment aucune approche théorique, et qui grimpe sur des bouts d echelles parce que leurs entreprises savent pas équiper et dénigrent les centres qui sont selon eux hors réalité... voilà ce qu on voit quotidiennement avec les camarades arboristes. Alors, le travail en binôme n est pas notre problématique... au contraire on se bastonne pour qu ils comprennent le sens de cette législation et qu ils la respectent. je veux bien comprendre que ca gonfle, que ca handicape sur certain chantier, que les pêcheurs n ont pas cette réglementation, mais je pense pas qu il faille aller taper sur l unep, copalme ou je sais pas qui pour ca. Y a d autres combats. Mais ce sont les miens.

Salute


Monsieur j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, vous et certains de vos collègues êtes virés de Qualiarbre pour non respect des chartes

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#11 28-06-2018 17:30:15

Darz
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Perso je trouve que ça ressemble à de la masturbation intellectuelle. Tu écris plusieurs tartines en essayant de caser un max de mots techniques pour dire des choses assez simples en fait. En voulant paraître intelligent on a du mal a voir où tu veux en venir.

C'est quand même du bon sens que de dire que "travailler à deux est un gage de sécurité". Après, l'interdiction est toute relative: tu ouvres ton entreprise individuelle en élagage et tu signifies bien que tu n'as pas de salarié et personne ne t'empêche de bosser. Le problème pourra se poser en cas d'accident... certes.

Ensuite tu ne peux pas juger les gens parce qu'ils veulent bosser plus vite pour pouvoir faire plus de chantiers et donc pour pouvoir gagner plus (et donc soit investir, embaucher, ou améliorer son niveau de vie). Ça s'appelle la productivité et ça passe parfois par l'achat d'un gros broyeur. Un chantier fait à deux ne coûte pas plus cher. En revanche il est fait deux fois plus vite et donc on peut en faire un autre dans le même temps. Chacun gère son entreprise comme il le veut.

Toi, on l'aura compris, t'es plus en mode hippie. Tu n'as qu'à aller à fond dans ta vision et aller sur les chantier à vélo et tailler les arbres à la scie à main et au sécateurs. Car oui, camion et tronçonneuses sont des outils qui permettent d'augmenter la productivité au même titre que nacelle et broyeur. Pourquoi accepter les premiers et pas les seconds...?

Concernant les déchets verts, tu as beau expliquer au client que c'est bon pour son sol et tout et tout, s'il veut évacuer tu évacues. On est là pour rendre un service avant tout. Comme l'a dit le viok: le client avant tout (tant qu'il demande pas de faire un porte-manteaux).

Schuss!

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#12 28-06-2018 20:38:45

alpin
Koala
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Re: cohérence environnementale, mécanisation, tarifs et travail isolé

Pamphlet du jour. Après la besogne, ça détend : Et bien en voilà des réactions "vitales".  Le forum ne "ronque pas tant". Attention aux raccourcis les jeunes. Hippie? Je ne crois pas tant que ça en fait, même si j'aime bien l'image. Viok, lui aussi, prend en compte l'adaptation en fonction des circonstances. Je ne ferme aucune porte non plus : Quant le p'tit consortium ARBORESCENS intervient chez particuliers, collectivités, gestionnaires de sites, jamais un pantalon déchiré ni un mot de travers, pas un clope au bec non plus, ni une goutte d'alcool sur chantiers. On s'interdit de ressembler à des guenilles et les pratiques addictives durant le travail et les 8 h qui précèdent. Chaque intervenant reçoit une fiche chantier avec coordonnées lieux, secours, et tout et tout, avant, en même temps qu'un contrat de sous-traitance ou co-traitance en bonne et due forme. EPI complet au travail et longe armée quelque soit le job et pas que sur démontages (même en taille). Deux points systématiques. La corde d'accès : on adapte selon les circonstances. On évite de faire tourner le broyeur lors des phases sensibles en l'air (parceque le broyeur, on l'utilise aussi), mais comme le Viok le sait très bien (avec l'âge, et la vue qui baisse - comme moi, il a dû lire entre les lignes), l'important est de s'adapter plutôt que faire du systématique par principe sans jamais se remettre en cause. Alors pour les rémanents, dans l'ordre, on hache sur place, on évacue au camion (après hachage si nécessaire), on broie avec du moyen - 100 - ou du gros - 130 - en fonction du volume. Le bois : débusquage, débardage et chargement et valorisation selon volume et quantité (on va pas donner tous les bons plans quand même ! ) On travaille par tous les temps (rafales à 80 km des côtes bretonnes et sous la pluie ou les 25 à 30° de l'été, casque sur la tête, manchettes et pantalon AC, avec parfois la débrouss Stihl 550 sur le dos (comme avec les anciens collègues courageux de montagne parfois sur 1200 m de dénivelée). Les rétentions ? à deux bien sûr ! Mais les tailles fruitières et le reste, on adapte pour le bonheur des clients et l'entretien de notre belle nature. J'ai connu des hippies plus cooooooooooooooools ! Mais par contre, on essaie de déployer toujours les bons moyens au bon moment. La nacelle et la grue de levage sont dans les répertoires aussi. Mais, en ayant fait le choix de ne pas investir sur du matériel qui sera toujours trop ou pas assez, (ou parfois adapté), on a les charges au mini, on peut donc faires les devis les plus bas, et payer chacun au mieux. JE VEUX JUSTE FAIRE REFLECHIR AUX ENJEUX ET A NOTRE RESPONSABILITE DANS LA SURENCHERE MECANIQUE ET LA COURSE AUX ARMEMENTS. Et pour la qualité de vie, Darz, les agriculteurs qui ont déforesté, défolié, enrichi Monsanto, ...et les sols (!) ont pensé aussi qu'avoir la plus grosse (machine) et des centaines d'hectares à cultiver quand quelques uns suffisent était une porte ouverte sur le bonheur et le niveau de vie : maintenant qu'ils voient leurs enfants, leurs proches ou eux-mêmes, atteints de maladies incurables dûs à la chimie (corollaire de la mécanisation), ils voient lles choses différemment.Et quand on traverse des campagnes sans un arbre, des quartiers sans pelouse entourés de canisses enplastiques, quand tu n'auras plus un arbre à tailler, ton or et ton niveau de vie, Darz, t'en fera quoi? Comment peut-on bosser dans la nature et être aussi inconscient des responsabilités de chacun ? Viok et Fofu, peut-être mettons-nous les mêmes choses derrière des mots différents : L'ordre des choses en ce qui me concerne, c'est l'environnement, l'humain (pas seulement le client gestionnaire de son jardin - tout petit bout de notre planète qui est le bien de tous), et le partage social du travail de qualité, dans le respect de ceux qui ont (...), mais surtout de ceux qui font. Allez, un petit effort : on pourra proposer ça collectivement en sujet de philo pour nos enfants au bac l'an prochain. Et comme j'aime bien les t'ites images : voici l'humeur du moment :  Singe-01 et  Arbre-04 1/ j'aime bien les primates (Eh, courez-pas! je revendique moi aussi mon appartenance à la grande chaîne.) , 2/ la Bretagne, c'est aussi çà.

Dernière modification par alpin (28-06-2018 20:52:27)

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