Au moins, tu ne glisses pas comme avec le Lockjack

Blague à part, cela dépend du noeud utilisé (certains se souquent beaucoup plus que d'autres), des détails de sa réalisation (nombre de tours, plus ou moins de serrage à vide), de la corde, de la cordelette, du système de grimpe choisi (DdRT ou SRT), de la position des cordes et de la force réelle dessus (suspendu entre deux rappels quasi à plats, il est impossible de relâcher le noeud) et même des conditions météo.

Un truc qui aide, c'est de comprendre le mécanisme du noeud, comment il serre la corde (ou qu'il ne serre pas). Ce n'est pas si évident.
Par ailleurs, le dosage est souvent assez subtile pour que le noeud choisi fonctionne au petit poil.
Cela demande pas mal d'essais pour arriver à une "recette" qui te convienne.

Surtout, surtout, fais tes essais près du sol, genre 1 mètre ou deux, pas plus. Tu testes en hauteur une fois que tu connais le comportement de ton matériel (et de ton comportement aussi d'ailleurs). Ne te places jamais en condition de chute sévère pour essayer quelque chose.

Un truc pour te décoincer si ton noeud refuse de lâcher prise: Tu enlèves ton poids du noeud en prenant appui sur une branche, sur ta longe ou avec un coup de foot lock. Une fois que les "jambes" du noeud ne tirent plus dessus, tu peux le remobiliser et le desserrer un peu pour qu'il soit coopératif. Il ne faut pas grand chose.
Remise en charge douce et progressive pour vérifier que le serrage moindre est toutefois suffisant pour te porter à nouveau.

Fais gaffe à toi.

Si tu as un doute sur ta façon de faire ("tricoter" dans le jargon) le nœud, tu peux toujours faire un nœud d'arrêt avec un nœud papillon (ou de vire pour les spéléos ou de milieu pour les alpinistes) en dessous de toi. Si ton nœud est mal fait, il ira en butée contre le nœud papillon que tu auras fait sur le rappel en dessous de ton système (système = nœud + poulie, en l'occurrence).

Ok Hinoki merci