Salut dégnappeur, en faite, j'ai retourné le contre couteau, il n'y a presque plus de garniture sur l'autre jeux de couteaux donc je vais en acheter des neufs.
Merci quand même pour l'info.

Salut petitkoala, peut tu me filer les coordonnées de ton frs de couteaux ? Car effectivement ça m'intéresserai de voir "ailleurs"... Et merci de ton retour !!!

1 à 3 mm, c'est plutôt épais déja à 1mm ça me parait gros nan ?

Le contre couteau permet de régler le calibrage de ton broyat.

Non, ce n'est pas du tout sa fonction.

Au départ, le dimensionnement des copeaux sur un broyeur à couteaux est déterminé par la saillie que représente l’arrête des couteaux par rapport à la surface de glissement du disque ou du tambour.
C'est exactement comme sur une chaine de tronçonneuse avec l'écart vertical entre le tranchant de la gouge et le limiteur de profondeur.

Le contre-couteau est là pour procurer un support stable au matériau à couper de façon à ce que l'énergie fournie soit effectivement utilisée au maximum pour couper et non pas perdue en frottements, déplacements parasites, déformations et arrachages.
Sans support à proximité immédiate, le bois bascule, plie et se dérobe devant le couteau. Avec un gros diamètre, c'est le bois lui-même qui sert de support en début de coupe. Mais en fin de coupe les fibres plient et s'arrachent ou même échappent au couteau, bouffant de la puissance et donnant une énorme bavure ingérable à l'extrémité.

Il évite aussi que l'autre extrémité (éventuellement tenue par l'opérateur) ne prenne un coup de fouet géant par effet de levier entre le couteau et le bord intérieur de la trémie.
Certain broyeur n'ont pas de contre-couteau et utilisent le bord de la trémie (fortement rapproché pour le coup) pour jouer ce rôle. Mais cela donne une coupe plus "turbulente".

En fait, tout l'intérêt du contre-couteau est de fournir un bord d’appui dur, stable, résistant à l'usure, remplaçable et ajustable avec précision.
Il ne doit pas être trop près pour éviter un contact direct inopiné catastrophique avec le couteau. Il faut aussi maintenir un certain jeu pour assurer le dégagement de la matière coupée (comme sur les matrices de découpage des métaux).
Il ne doit être non plus trop écarté sous peine d'inefficacité : essaie de couper du papier, carton ou mieux un sac en plastique, avec une paire de ciseaux ayant un gros jeu à son articulation. Idem avec un sécateur (là, le contre-couteau est au dessus).

En ce qui concerne l'affutage du contre-couteau, c'est vrai qu'il est superflu dans notre application, c'est le couteau qui coupe. Toutefois, l’arrête doit être maintenue dans le meilleur état possible car un bord arrondi équivaut à un espacement trop important et donc à un couteau qui "chie" la coupe.

Plus la matière est fibreuse, plus elle est difficile à couper ( cf bouleau, prunus, et le pire : thuyas, palmiers, yuccas), plus l'espace entre le couteau et le contre-couteau doit être réduit. Or un bord arrondi ne permet pas de s'approcher assez près pour couper proprement les paquets de corde du thuya.

Dernière modification par Marc-Antoine (29-10-2016 16:13:43)

Merci des infos, je vais de ce pas contacter ce frs voir ce qu'il propose. En ce qui concerne le contre couteau, celà va sans dire qu'il est important de l'entretenir.

J'aurais encore une question technique petitkoala :

-Comment "cale"-tu l'espacement entre le contre couteau et le couteau ? Tu as une cale, un gabarit ?
-Qu'en est-il de la visserie et des "cônes" qui viennent à fleur de couteau, ils les fournissent ? Tu les trouve où ?

Dernière modification par dégnappeur (29-10-2016 21:45:36)