L'article 2 pour le même prix :

Dans les cas où il est fait usage d'une seule corde lors de la progression, le mode opératoire utilisé doit être tel qu'en cas de rupture d'un point d'ancrage, la chute de l'opérateur, muni de son équipement de protection individuelle, ne dépasse pas 1 mètre.
Une fois que l'opérateur est stabilisé, un moyen de sécurité complémentaire ayant un point d'ancrage indépendant doit être utilisé, de telle sorte que si l'un des dispositifs casse, l'opérateur, muni de son équipement de protection individuelle, soit retenu.

La note de service du 27 juin 2007 donne des exemples concrets de méthodes qui correspondent à ces exigences.

Moralité : ne pas toujours écouter les élagueurs qui passent....

Dernière modification par Plog (17-02-2015 20:52:35)

Plog a écrit:

L'article 2 pour le même prix :

Dans les cas où il est fait usage d'une seule corde lors de la progression, le mode opératoire utilisé doit être tel qu'en cas de rupture d'un point d'ancrage, la chute de l'opérateur, muni de son équipement de protection individuelle, ne dépasse pas 1 mètre.
Une fois que l'opérateur est stabilisé, un moyen de sécurité complémentaire ayant un point d'ancrage indépendant doit être utilisé, de telle sorte que si l'un des dispositifs casse, l'opérateur, muni de son équipement de protection individuelle, soit retenu.

La note de service du 27 juin 2007 donne des exemples concrets de méthodes qui correspondent à ces exigences.

Moralité : ne pas toujours écouter les élagueurs qui passent....

Merci pour vos infos, mais suivant comment on interprète l'article, le mec a raison.


1- Du coup, on peut interpréter l'article 2 de plusieurs manières. Une fois stabilisé peut vouloir dire que lorsque l'on est en poste de travail et prêt à couper une branche (on a effectué au préalable le déplacement sur la branche en simple) il faut avoir un deuxième point d'ancrage indépendant ou une fois stabilisé sur la branche sur laquelle on souhaite évoluer bien avant de se mettre en poste de travail et de coupe, on installe un deuxième ancrage indépendant par exemple en prévison d'aller tailler un bout de branche.

2 - Si l'on reprend le début de l'article, la progression en foot-lock ne devrait pas être pratiquée car il n'y a qu'un point encrage et la chute sera plus d'un mètre!

Le foot-lock est une phase d'ascension verticale sans progression dans l'arbre (angle du rappel) et sans travail (coupes) , si l'installation est faites dans les normes (diamètre, position, etc..........),c'est bon.

D'autre part, une interprétation est toujours alléatoire, je vous conseille sincèrement de ne pas non plus chercher la bâton , c'est déjà assez le foutoir comme çà.

C'est là où intervient le double-rappel que tu dois installer avant de déconnecter ta longe qui n'est d'ailleurs pas un point d'ancrage mais de maintien au poste de travail.......... 

D'où la prise de tête , et une application à la lettre impossible dans certains cas. 

A noter que pour rendre la longe, qui est effectivement un dispositif de maintien au poste de travail, valable comme ancrage, il suffit qu'elle soit passé dans une fourche naturelle de l'axe sur lequel on se trouve, ou un autre à proximité, ou à défaut, de mettre un prussik sur celle-ci, afin de la rendre étrangleuse. On le fait systématiquement quand on démonte un fût, mais on peut aussi utiliser cette méthode en phase de taille "classique", par exemple quand on est sur de grandes gaules de platanes, ou de peupliers...

Pour le coup de la chute inférieure à un mètre, il me semble me souvenir que c'est en cas de rupture de la fourche sur laquelle on est ancré, on doit en avoir une autre, moins d'un mètre en dessous, qui prenne le relais... Pas sûr d'être bien clair, mais je suis un peu grippé, là...