Si je donnais l'exemple du travail de merde, c'est que pas plus tard qu'hier, un élagueur taillait des grosses branches de chêne qui menaçaient de tomber sur le bâtiment ou je travail (donc ok pour la taille sévère) sauf que couper une branche de 8 mètres, en un seul tronçon, alors qu'elle se trouve a 3 metres au dessus de la toiture, bé forcement, tout est tombé sur le batiment. Avec en prime, des gros trous dans le goudron d'étanchéité.. Et vu le nombre de branches qui ont fini sur le toit, bé maintenant, c'est devenu une passoire, rebouchée au goudron !!

Salut Galiebelette.

Je suis comme toi en pleine reconversion professionnelle et j'attaque la formation au CS à la fin du mois. Je voudrais te répondre par rapport à la condition physique (ma réponse tarde un peu mais elle sera peut-être utile pour d'autres).

A mon avis, il est important d'avoir une bonne condition physique pour pouvoir être pris lors des sélections dans les centres de formation. Dans mon cas, pour les centres de formation de Pontivy et de Kerliver (Bretagne), ils nous demandaient de grimper une dizaine de mètres en footlock, de faire une retournement sur la charpentière, puis de grimper tout en haut de l'arbre (25 m environ) en alternant longe et rappel. N'ayant pas la technique (normal on est là pour apprendre), on gaspille beaucoup d'énergie, surtout au footlock. Le cardio, et donc les poumons, sont fortement sollicités. Etant donné qu'il y a beaucoup de candidats (80 pour 15 places à Pontivy), les formateurs sont relativement exigeants et s'ils voient un candidat galérer, ils n'hésitent pas à lui dire d'arrêter et de redescendre (ça peut être dur à encaisser). Plusieurs candidats échouent car ils se crament au footlock et n'arrivent pas à faire le retournement.

Mon conseil est donc d'arriver en forme le jour des sélections. Se préparer quelques semaines à l'avance (footing et préparation physique générale) permet selon moi de mettre toutes les chances de son côté. Sinon, en élagage actif, dans une entreprise, la condition physique s'améliore rapidement. On en chie au début puis après deux ou trois semaines, le corps s'est habitué.

Bonne continuation.

Salut les gars.
La loi impose le CS pour travailler dans une boîte d'élagage...? J'étais pas au courant... ça date de longtemps...?
Il me semble que, si c'est effectivement le cas, le fait d'autoriser les paysagistes à faire de l'élagage rend cette mesure complètement inutile...
Du calme J&D 17, je me fais juste l'avocat du diable... De toute façon, pour moi, tu n'as pas à te sentir visé, puisque dans ton entreprise, tu as un gars qui "correspond au cadre"...
Je bosse beaucoup avec des paysagistes, et je ne suis pas dupe... Ils ne vont pas m'appeler pour tailler ou démonter / abattre un petit arbre qu'ils peuvent faire eux même... En revanche, ils m'appellent pour des chantiers moins... Polyvalents...
J'ai aussi des potes, qui n'ayant pas d'autres sources de revenus, font aussi du travail de "paysagiste" pour subsister, pendant la saison creuse...
Bref, pour moi paysagistes et élagueurs sont complémentaires, et non concurrents, mais ce n'est effectivement pas le sujet du post...

Pour en revenir à l'info sur le métier, je me suis retrouvé dans la même situation que toi, Galiebelette, il y a quelques années. C'est une deuxième vie professionnelle que j'ai entamée. Avec bonheur.
Outre l'aspect physique de l'élagage, il faut tenir compte de l'aspect psychologique... Tu dois être en bonne forme, c'est vrai. Mais cela ne t'empêchera pas d'avoir de petits bobos (tendinites, contusions, autres...) même en respectant le plus possible les prescriptions en matière de postures de travail, d'utilisation des matériels, etc, etc...

L'aspect intéressant de ce métier est aussi la nécessaire maîtrise de plusieurs domaines de compétences... La grimpe, évidemment... Mais aussi, l'utilisation au mieux de tous les outils de coupe (maîtrise des angles de coupe, des entailles et charnières, etc, etc...) Ce qui amène à deux autres aspects fondamentaux de l'élagage : les connaissances en biologie / physiologie de l'arbre / botanique, et aussi la bonne connaissance du matériel (entretien, réparations mineures...).

Pour finir, la connaissance basique de règlements ayant trait à la sécurité sur les chantiers te permettra de faire les bons choix, face à des situations où l'on peut rester parfois perplexe...

Bref, en tâchant de maîtriser tous ces domaines, et en se remettant sans cesse en question, on devient peu à peu un bon arboriste grimpeur...

Pour terminer : le CS n'est pas une fin en soi... C'est un début... La base saine et très utile, même si non indispensable, pour  évoluer correctement dans la profession...

Dernière modification par Pino (17-09-2015 14:33:42)

Je me sent pas visé perso mais plutot la profession ! Et je me sent une ame d'ange gardien ! Donc voila !

Pino !