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Bonjour aux nouveaux inscrits ...

Avant de poster (sauf pour la partie offres et demandes d'emploi du forum), présentez vous dans le forum "Présentations". Si vous avez des soucis, n'hésitez pas à me contacter par mail : allolivier2b (arobase) gmail.com. Pour votre "Présentation", n'oubliez pas d'indiquer votre profession (grimpeur, bûcheron ... etc) avec un premier message sympa pour faire connaissance.

Olivier

#1 06-09-2014 21:19:15

yak
Super Polatouche
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sauvons la forêt de sivens !

http://www.reporterre.net/spip.php?article6265

besoin de clowns et de grimpeurs !

Dernière modification par yak (06-09-2014 21:22:03)


Il regarda les arbres.
Ils tenaient le ciel dans leurs branches
et la terre dans leurs racines.
Ils devaient certainement tout savoir et tout comprendre ...

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06-09-2014 21:19:15

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#2 08-09-2014 21:03:21

yak
Super Polatouche
Lieu: 47-MONFLANQUIN
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Re: sauvons la forêt de sivens !


Il regarda les arbres.
Ils tenaient le ciel dans leurs branches
et la terre dans leurs racines.
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#3 01-11-2014 15:53:49

yak
Super Polatouche
Lieu: 47-MONFLANQUIN
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Re: sauvons la forêt de sivens !

BARRAGE SIVENS - Hommage à Rémi Fraisse
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
(Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val, octobre 1870)


Il regarda les arbres.
Ils tenaient le ciel dans leurs branches
et la terre dans leurs racines.
Ils devaient certainement tout savoir et tout comprendre ...

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#4 02-11-2014 20:38:48

le viok
Membre vénérable
Lieu: gabaye sud
Âge: 64
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Re: sauvons la forêt de sivens !

Paix à son âme..........  sad

Par contre , j'ai un peu plus regardé les surfaces concernées , déjà , au niveau de la forêt, apparemment c'est mort, elle est rasée.

Je ne comprends pas la furie qui s'est emparée de cette affaire et je crois effectivement qu'il n'y a plus aucun message crédible dans cette action.

Ou alors ,les médias sont toutes corrompues et l'image que l'on a est faussée........j'y crois pas non plus.


"Le temps est un grand professeur, mais il tue tous ses élèves"  H.B.

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#5 07-11-2014 22:15:41

Marmouz
Ouistiti
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Re: sauvons la forêt de sivens !

Et hop là

La forêt est belle et bien rasée, mais sa repoussera, sa il ne faut pas s'inquiéter
et puis sa va faire un énorme roncier avec plein de mûre à la fin de l'été.

Tous les médias ne sont pas corrompues, mais une bonne partie en tous cas. j'étais sur place au moment des faits et j'en reviens. Les média traite l'info comme il le veulent. J'ai lu ce qu'il ce racontait sur le week-end du 25 et les différentes manif an hommage à rémi... sa ma foutu la gerbe... un ramassis de mensonge. Il ne font qu'insister sur les affrontements avec la police alors que ce n'est qu'un infime partie des militants. La plus par des casseur sont des opportuniste qui n'ont rien à voir avec le mouvement.

Preuve encore aujourd'hui que la presse est de mèche avec les pouvoir publique.
http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/

https://tantquilyauradesbouilles.files. … 468155.pdf

ET ça, c'est la réalité du terrain:
https://tantquilyauradesbouilles.wordpr … -zadistes/


kenavo


Vivre simplement pour que d'autres, simplement, puissent vivre.(Gandhi)

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#6 08-11-2014 08:59:19

le viok
Membre vénérable
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Re: sauvons la forêt de sivens !

Je pense hélas que l'on peut trouver des "preuves" comme quoi n'importe qui ou quoi est pourri.......il n'y a pas de vérité unique tant qu'elle laisse du monde sur le côté et des fois ce sont les plus concernés qui restent sur le carreau.


"Le temps est un grand professeur, mais il tue tous ses élèves"  H.B.

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#7 08-11-2014 13:59:09

grimp34
Ouistiti
Lieu: Sète
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Messages: 82

Re: sauvons la forêt de sivens !

A lire et à voir  : les nouveaux chiens de garde

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#8 08-11-2014 14:37:20

le viok
Membre vénérable
Lieu: gabaye sud
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Re: sauvons la forêt de sivens !

Il vaut mieux effectivement "rester sur ses gardes", mais les grandes gueules aidant la parano ambiante existent dans chaque génération et sont un liant pour mauvaises sauces à l'arrivée..........


"Le temps est un grand professeur, mais il tue tous ses élèves"  H.B.

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#9 09-11-2014 13:11:51

yak
Super Polatouche
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Re: sauvons la forêt de sivens !

sivens , conflit d'intérêts et absence de démocratie :
un article du monde :


Le barrage de Sivens, un dossier entaché de conflits d’intérêts
Le Monde.fr | 03.11.2014 à 19h26 • Mis à jour le 07.11.2014 à 15h13 |
Par Martine Valo


Un mort, une forêt défrichée, des manifestations violentes dans plusieurs villes de France : le chantier du barrage de Sivens a tourné au fiasco et à l'affaire d’Etat. Pendant des mois, le président du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac (PS), a pourtant considéré qu'il n'y avait pas là matière à débat : il ne s'agissait après tout que d'une retenue d'eau sur une modeste rivière, le Tescou, au milieu d'une forêt de son département. Au demeurant, les élus locaux avaient voté pour cet aménagement destiné à soutenir les agriculteurs qui irriguent leurs cultures l'été et la préfète du Tarn lui avait donné son feu vert. D'ailleurs, l'Etat a permis à ce projet de barrage de bénéficier de fonds structurels européens et d'importantes subventions de la part de l'agence de l'eau Adour-Garonne.
Lire : la synthèse avant la réunion de mardi entre le gouvernement et les acteurs de ce dossier

« Dans notre société démocratique, comment des projets, validés de bout en bout par l'Etat, peuvent-il faire l'objet d'une telle violence ? », s'est donc publiquement interrogé l'homme fort du département. Membre du conseil général depuis trente-cinq ans, président de cette collectivité depuis vingt-trois ans, tout en étant député pendant cinq ans avant de devenir sénateur en septembre, Thierry Carcenac a vu bien d'autres dossiers de barrages se monter.

Mais s'il peut argumenter sur la légalité du projet de Sivens, la question de la démocratie est plus difficile à mettre en avant dès lors qu'un aménagement comme celui-là hérisse les défenseurs de la nature et va à l'encontre de toutes les politiques publiques – y compris celle affichée par le département du Tarn –, qui assurent vouloir préserver les zones humides. En détruire une quinzaine d'hectares à Sivens pourrait apparaître comme un simple dégât collatéral, si la société civile n'en avait manifestement pas assez d'être ignorée dans les dossiers de gestion de l'eau. En Midi-Pyrénées plus qu'ailleurs.

Vidéo suggérée sur le même sujet

REPORTAGE - Le quotidien sur le campement du barrage de Sivens

Appelés les "zadistes", ils sont les plus farouches opposants au barrage de Sivens. Ils sont installés depuis plusieurs mois dans la zone à défendre. Déterminés à ne pas quitter les lieux tant que le projet ne sera pas annulé, leur camp est devenu une véritable forteresse où tout est contrôlé par les occupants. Une équipe de BFMTV a pu filmer leur quotidien.


1:22

MULTIPLES CASQUETTES DES ÉLUS
Cette région – et plus généralement la vaste zone couverte par les bassins de l'Adour et de la Garonne –, n'échappe pas à la règle générale de l'entre-soi : ce sont les mêmes élus qui choisissent dans leurs collectivités locales de sacrifier tel cours d'eau ou au contraire d'alimenter tel autre, et qui votent ensuite les subventions nécessaires au sein de l'agence de l'eau.

Le Sud-Ouest se distingue en outre par une institution historique qui lui est propre : la Compagnie générale des coteaux de Gascogne (CACG). Cette société d'économie mixte (SEM), dans laquelle les représentants des conseils généraux sont majoritaires, intervient dans la quasi-totalité des chantiers régionaux liés à la répartition de l'eau depuis une cinquantaine d'années.

De là à penser que la bonne santé économique de cette entreprise de près de 200 personnes pèse sur les choix des élus – ruraux pour la plupart – en matière d'aménagements hydrauliques, il y n’a qu’un pas que beaucoup franchissent désormais. A la tête des institutions qui comptent, on retrouve un cercle restreint de décideurs. Ainsi la CACG est-elle présidée par Francis Daguzan (divers gauche), vice-président du conseil général du Gers, où il est chargé des dossiers de l'eau. Il siège aux côtés des vice-présidents des autres conseils généraux concernés, des conseils régionaux, des dirigeants des chambres d'agriculture… Retraité agricole, Francis Daguzan est aussi vice-président du comité de bassin Adour-Garonne – l'instance politique de l'agence de l'eau dont il est en outre administrateur, entre autres mandats. La presse locale l'appelle « Monsieur eau ».

« INCOMPÉTENCES ET CONTOURNEMENTS DE LA LOI »
Autre exemple, André Cabot (PS) est à la fois vice-président du département du Tarn, veillant lui-aussi sur les dossiers hydriques, tout en siégeant comme vice-président de la commission de l'agence Adour-Garonne, qui a eu à examiner la demande de 50 % de subventions pour la retenue de Sivens. Il se trouve de fait dans une telle situation de porte-à-faux qu'il avait lui-même décidé de ne pas prendre part au vote à ce sujet. Mais les opposants au barrage font remarquer qu'André Cabot n'a pas eu la même retenue pour défendre le projet de Sivens devant cette assemblée et d'autres instances de concertation regroupant élus locaux et représentants de l’Etat en région.

On pourrait noter quelques casquettes supplémentaires de cet ancien technicien chef en agriculture qui représente également les communes au sein du collège ad hoc de l'agence de l'eau en tant que maire de Valderiès (800 habitants). Pour compléter la panoplie, il est l’un des administrateurs de la CACG. En retour, le directeur de cette SEM, Alain Ponce, siège parmi les usagers à l'agence de l'eau, « une particularité du droit français », reconnaît celui-ci.

Jusqu'à présent, peu de voix s'élevaient pour exprimer leur émoi face à cette consanguinité prononcée, ou alors on ne tendait pas assez l'oreille en leur direction pour les entendre.

Question d'habitude : les élus de la région ont coutume de s'en remettre à la CACG. Dans le cas de Sivens par exemple, c'est elle qui a réalisé en 2001 les études concluant à la nécessité de construire une retenue de 1,5 million de mètres cubes. Elle qui les a mises à jour en 2009, alors que le Tarn lui avait déjà concédé cet équipement de service public l'année précédente, sans savoir exactement combien d'agriculteurs seraient intéressés pour acheter de l'eau. Elle, encore, qui en est maître d'ouvrage. Elle, enfin, qui devait devenir gestionnaire de la ressource par la suite.

« AUCUN APPEL D'OFFRES »
« La CACG s'est autodésignée, il n'y a eu aucun appel d'offres, accuse Alice Terrasse, avocate du Collectif antibarrage et de plusieurs associations environnementales. Nous dénonçons depuis deux ans ces conflits d'intérêts. La délégation d'utilité publique qui lui revient est un summum d'incompétences, d'imprécisions et de contournements de la loi. » L'avocate cite d'autres exemples de conventions publiques d'aménagement pour des ouvrages de restitution d'eau refusées a posteriori par la cour administrative d'appel de Bordeaux.

« La CACG a besoin de 30 millions d'euros par an pour fonctionner, rapporte pour sa part Gérard Onesta, vice-président (EELV) du conseil régional de Midi-Pyrénées. Sur ce barrage, comme sur d'autres, elle est à la fois juge et partie. C'est contraire au droit européen. Il faut une nouvelle loi pour remettre à plat ces fonctionnements. »

Tout cela n'empêche pas Xavier Beulin, qui préside la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, largement représentée à la CACG comme à l'agence de l'eau, de qualifier les manifestants contre le barrage de « djihadistes verts ». « Quand une décision est prise, on l'exécute, sinon ce n'est plus une démocratie digne de ce nom », a déclaré le responsable du syndicat majoritaire, devant la presse, le 29 octobre. Tandis que les cultivateurs de maïs, par l’entremise de leur syndicat professionnel Irrigants de France, demandent au gouvernement « de ne pas céder à la pression idéologique, de préparer l’avenir » et de faire de Sivens « un symbole de l’engagement ministériel sur le dossier du stockage de l’eau ».

Dernière modification par yak (09-11-2014 13:13:20)


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#10 10-11-2014 18:58:12

yak
Super Polatouche
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Re: sauvons la forêt de sivens !

le point de vue de sud - intérieur ;

Les forces de l’ordre ne sont pas faites pour tuer ni brutaliser des manifestants
Posted on 5 novembre 2014 by Gaétan
Le débat qu’ouvre la mort de Rémi Fraisse est forcément politique puisque l’origine de cette mort est politique. Elle a sa source dans un refus de débattre qui a le soutien du gouvernement (mais à quoi sert alors la politique si elle ne veut pas débattre ?).
SUD INTERIEUR doit le dénoncer parce que la police ou la gendarmerie ne sont pas et n’ont pas à être un instrument politique, c’est un service public, au service du public et non d’une telle politique qui méprise les gens.
C’est parce que la police, ou dans le cas présent, la gendarmerie, sont détournées de leur travail que Rémi Fraisse est mort.
La direction de la gendarmerie, mais aussi le préfet et le ministre en portent toute la responsabilité.
Il est en effet stupéfiant de pouvoir comprendre que la police ou la gendarmerie seraient incapables d’empêcher les « casseurs » d’agir alors qu’elles en tirent a posteriori prétexte pour utiliser des armes de guerre contre la population.
Ce qui s’est passé à Sivens n’est que la conséquence prévisible des abus constatés dans l’emploi des CRS et des gardes mobiles dans les manifestations de Nantes et de Paris.

La hiérarchie responsable de ces abus s’abrite derrière des justifications qui n’en sont pas(1).
Une telle simplification aboutit à comprendre que cette hiérarchie réduit la mission de la police où de la gendarmerie à cogner sur les manifestants.
C’est indigne et inacceptable pour tous les agents du ministère de l’intérieur, qui sont avant tout des citoyens préoccupés de leurs droits fondamentaux et de leurs libertés publiques,
et dont leur engagement professionnel vise justement à garantir l’exercice à tous leurs concitoyens.
Il y avait une époque ou la police infiltrait les mouvements pour anticiper les violences et il est lassant d’entendre aujourd’hui un discours policier à évoquer des groupuscules « radicalisés » sans même être capable d’en citer un seul précisément.
Cogner – voire tuer – des manifestants, au prétexte de lanceurs de cocktails molotovs, sans jamais en arrêter un seul ou être capable de prévenir leur action alors que la police était capable de s’informer sur des mouvements clandestins autrement plus sérieux, est donc une imposture, un mensonge.
C’est oublier que le maintien de l’ordre est une mission qui doit se faire nécessairement en amont des manifestations – ne serait-ce que pour la sécurité des gardes mobiles et des CRS eux-mêmes – parce que le ministre de l’intérieur est garant de l’exercice des libertés publiques.
La mission du maintien de l’ordre public est de permettre l’exercice des libertés publiques sur lesquelles repose l’effectivité de la forme démocratique des institutions.
Un ministère de l’intérieur, comme nous le voyons aujourd’hui en France, aboutit à se dire que le gouvernement prive les Français de leur droit de manifester, puisqu’il leur faire courir un danger de mort.
La mort de Rémi Fraisse constate cet échec à garantir la forme démocratique de la
République.


La mort de Rémi Fraisse soulève la question de l’action de la police ou de la gendarmerie en amont des manifestations comme elle se pose de manière identique, dans l’affaire Mehra.
Pourquoi n’a-t-elle rien fait ou n’a-t-elle pas agi ?
C’est la confirmation d’une régression intellectuelle et sociale, d’une dérive politique, d’une abdication de l’intelligence et du courage, qui se matérialise dans la banalisation de la violation industrielle de la vie privée, le mépris de la dignité humaine par sa réification et son abaissement au statut d’une simple ressource du processus de production ou de consommation.
La police et la gendarmerie n’ont pas à se faire les gardiennes d’une telle logique, qui se caractérise par le mépris et l’indifférence, et traduit une mentalité fascistoïde incompatible avec la loyauté due aux valeurs de la République.
La loyauté est une notion objective qui s’apprécie en comparaison du respect de ce que prescrit la loi et non pas des fantaisies d’un chef.
La légitimité de l’action publique réside donc essentiellement dans le respect de la loi. Si force doit rester à la loi, la violence institutionnelle n’a aucune légitimité.
Or, il est évident que la police et la gendarmerie sont l’instrument d’une dérive qui viole les principes fondamentaux de la République pour des considérations étrangères, voire opposées, à l’intérêt général, au mépris de la sécurité des citoyens.
La mise sous surveillance numérique systématique des populations – pour des raisons
d’économie budgétaire – a fait que la police a dérivé vers des enquêtes aux heures de bureau avec excel et des fadettes, plutôt qu’avec des sources humaines, avec des résultats minables.
Pourquoi ?
Parce que mettre tout le monde derrière un ordinateur permet de mieux contrôler ceux qui surveillent et coûte beaucoup moins cher.
De vraies police et gendarmerie qui savent infiltrer des milieux dangereux demandent aussi que les millions d’euros de frais d’enquêtes soient réellement affectés aux enquêtes plutôt que de finir dans la poche de quelques hiérarques négligeant le service public, comme l’affaire Guéant, dont on ne parle plus, l’a révélé ((2) et (3)).
Ce serait un policier ou un gendarme mis en cause par sa hiérarchie pour quelques euros qu’il serait déjà jugé et révoqué.
De même, nous voyons que le ministre est plus prompt à révoquer une déléguée départementale de SUD INTERIEUR, Véronique Hurtado, qui dénonce des dysfonctionnements (4).
Ce même ministre ne s’émeut pas des infractions commises par des patrons de la police judiciaire ni des faux que produit l’Inspection générale de la police nationale dans les dossiers de Philippe Pichon ou Patrick Cahez (5).

on ne veut pas de cette police-là !


Le « deux poids deux mesures » est effectivement très manifeste.
Des écolos ou la confédération paysanne sont disqualifiés en « djihadistes verts », qualifiés d’«autoradicalisés», mais pas la FNSEA quand elle se livre ou cautionne des actions elles véritablement violentes (6).
Une même discrimination s’applique chez les transporteurs : on peut cogner sur les petits artisans de l’Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles, mais il ne faut pas abîmer le matériel de la Fédération nationale des transports routiers. On retrouve cette approche de classes dans les litiges fiscaux, l’administration cogne beaucoup plus durement le petit contribuable que le très gros.
Les patrons tweetent pour stigmatiser Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT, dont l’appartement mis à sa disposition par sa confédération a fait l’objet de 130 000 euros de
travaux, mais restent étrangement silencieux à propos des 18 millions de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) ((7) et (8)).
Le décès de Rémi Fraisse est un drame qui synthétise malheureusement l’effet de tous ces dysfonctionnements, de cette discrimination de classe, que nous constatons et dénonçons depuis des années.
Le problème n’est pas le policier où le gendarme de base. La cause est à chercher dans le sommet de la hiérarchie qui donne des ordres en invoquant et défendant une doctrine d’emploi
dépassée et dangereuse, au mépris tant des fonctionnaires que des manifestants.
Le décès Rémi Fraisse soulève le débat de cette logique funeste de cerbère du capital pour garantir l’appétence financière et protéger l’impécuniosité chronique de ceux qui ont les plus hauts revenus.
Rémi Fraisse est mort pour des millions qui ne le concernaient pas, pas plus que celui qui a lancé la grenade.
Ceux qui sont à incriminer sont les responsables qui ont placé le gendarme où il se
trouvait, dans la situation qu’il a connue, lui ont mis la grenade dans la main et lui ont demandé de la lancer.
Lancer une grenade offensive sur des civils n’est pas un acte de policier ou de gendarme.
C’est un travail de tueur. Ceux qui prétendent le contraire confondent l’administration et la mafia.

(1)Lien : http://www.mediapart.fr/journal/france/ … -flashball
(2)Lien : http://www.mediapart.fr/journal/france/ … en-dix-ans
(3)Lien : http://www.mediapart.fr/journal/france/ … on-de-ligs
(4)Lien : http://www.sudinterieur.fr/2014/10/17/r … llegitime/
(5)Lien : http://www.sudinterieur.fr/2013/02/25/h … nationale/
(6)Lien : http://www.bastamag.net/Criminalisation … dicalistes
(7)Lien : http://www.humanite.fr/proces-de-luimm- … -sauvagnac
(8)Lien : http://www.humanite.fr/social-eco/affai … ron-551078

Tract (version PDF) les forces de l’ordre ne sont pas faites pour tuer ni brutaliser des manifestants – novembre 2014 + Charte du Policier Sudiste


Il regarda les arbres.
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#11 10-11-2014 20:46:39

J&D17
Petit Polatouche
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Re: sauvons la forêt de sivens !

Stop a la propagande ! Ici c'est un forum d'élagage pas une place publique pour débattre politique et faits divers !   siffle

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#12 10-11-2014 20:52:37

jeanjean
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Messages: 1397

Re: sauvons la forêt de sivens !

Ici t'es sur le forum libre


La chute d'arbres serait la première cause de mortalité chez les castors...

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