Un peu curieux ce verrouillage du GSST par un groupe d'instructeurs formant les formateurs et leur donnant un label............non? 

Qui a été consulté au niveau des praticiens?

Il me semble que si leur référentiel est accepté ,on est de toute façon dans un monopole qui va bloquer tous les formateurs , s'ils doivent passer par leur acceptation............

Du coup, qu'il s'appelle copalme, msa ou unep, ce qui me gêne c'est cette obligation ensuite de passer par des instructeurs!!! qui ont quoi eux ,comme référentiel, ni plus ni moins que  l'expérience acquise par un paquet d'autres grimpeurs.............à qui ,l'on ne demande rien 

Je sens un peu trop l'odeur de business..........sur ce coup, dis moi que je me trompe.

Dommage, je pars en vacances , mais le sujet n'est pas clos..........

Salut,
bon j'ai dit quelques conneries dans ma réponse à Didier, voici la réponse de Copalme par la voix de son Président Alain Gourmaud :

Alain Gourmaud a écrit:

Bonjour à tous,
 
Suite aux échanges qui se sont amorcés sur ce forum, je souhaite apporter des précisions sur la genèse et le rôle de ce référentiel GSST. Il est vraiment curieux qu'à la suite de l'annonce de Jérôme concernant le site internet de Copalme, que la première réflexion s'oriente vers le référentiel GSST. Il est clair qu'une grosse incompréhension gravite autour de ce sujet, et j'espère que les éléments qui vont suivre apporteront les éclaircissements nécessaires.

Il faut d'abord rappeler que ce référentiel est un document qui a été rédigé par des membres du collège formateur sous l'égide de la SFA. Il est sans équivoque la propriété pleine et entière de la SFA et en aucun cas de Copalme. Les membres de Copalme sont tous formateurs, adhérents à la SFA, et à ce titre, leur présence est totalement légitime au sein du collège formateur.

Il est vrai, qu'au début de ce travail, en 2011, il paraissait important de protéger ce document de façon à ce qu'il ne subisse pas le même sort que la charte de qualité des centres de formation (pour ceux qui ont suivi l'affaire, la SFA n'a pas su à l'époque trouver les moyens appropriés pour la mettre en œuvre. Ce travail a été récupéré et est devenu aujourd'hui, même si elle a le mérite d'exister, un ersatz de charte). Copalme pensait pouvoir jouer un rôle dans cette protection. Aujourd'hui le document est sorti "estampillé SFA" et cette crainte n'a plus lieu d'être.

Pour faire court, ce processus est destiné à proposer une formation "digne de ce nom" qui soit harmonisée en termes de durée et de contenu, et d'orienter un maximum de formateurs vers ce modèle. Ce référentiel est une démarche qualitative proposée par la SFA. Libre à chacun d'adhérer ou de continuer à dispenser des formations avec le contenu et de la durée qu'il souhaite. Il n'est pas juste de parler de verrouillage.

Le contenu technique de ce référentiel a été déterminé lors d'une réunion au Breuil (en 2011) ou plusieurs centres de formation ont participé (MFR Pointel, CFPF de Châteauneuf, l'école du Breuil, le CHEP, CFPPAH de Saint germain, CFPPA d'Angers, CFPPA de Lomme, CFPPA de Ribécourt, CFPPA de Fondettes et un certain nombre de formateurs indépendants comme Jérôme Bouillon, Guy Bernard Jan, Loëz Bricet, Nicolas moreno et Mathieu Gauthier). Désolé pour ceux que j'ai pu oublier. Les techniques développées dans cet ouvrage sont des techniques basiques adaptées à tous les niveaux de pratique. C'est ce que l'on pourrait qualifier de "tronc commun". Des compléments adaptés au public et aux besoins spécifiques de certains grimpeurs peuvent évidemment être apportés.

Pour rendre opérationnel ce processus, Il a effectivement fallu créer un statut "d'instructeur" ou de "formateur de formateur". Nous avons pas mal discuté du terme à utiliser et c'est vrai que l'un et l'autre ne nous conviennent pas totalement. Le rôle de ces "instructeurs" va se limiter à aider les futurs formateurs à s'approprier et à utiliser ce référentiel pour la conduite de leurs futures formations. Aujourd'hui ils sont au nombre de 7. Le groupe de travail mandaté du collège a donc définit les critères d'éligibilité pour prétendre à ce statut. Contrairement à ce que j'ai pu lire, ce groupe n'est pas du tout fermé. Sous réserve des critères établis, libre à chacun de le rejoindre.



A la question "qui a été consulté au niveau des praticiens?", je pense que les lignes précédentes apportent un début de réponse. Il ne faut pas oublier, quoi qu'on en pense, que les formateurs ont été et sont toujours des praticiens, certes dégagé des impératifs de rentabilité de l'entreprise d'élagage, mais qui restent cependant connectés à la réalité de terrain. Rappelons que le travail d'un formateur consiste à mobiliser des compétences spécifiques lui permettant de créer et animer des formations compatibles avec les exigences professionnelles et réglementaires en vigueur et cela en mobilisant les outils pédagogiques les mieux adaptés. Pour réaliser cette tâche chaque formateur mobilise ses connaissances personnelles et son propre réseau de "praticiens".

En ce qui concerne les profits financiers évoqués, je souhaite aussi rappeler quelques points. Les personnes qui s'investissent dans le collège formateur de la SFA sont des formateurs professionnels dont la seule activité rémunérée est de dispenser de la formation. Le fait de former un certain nombre de formateurs sur le territoire réduira d'autant les possibilités d'intervention de chacun d'entre nous. Je ne vois pas bien où sont les gros profits supposés dans ce cas.

D'autres pensent aussi que le fait de se retrouver "instructeur" ou "formateur de formateur" va aussi être une manne financière. Lorsque les quelques formations initiales auront été dispensées, les candidats se feront vite rare. Ce qui sera d'autant plus vrai si le nombre de "formateur de formateur" augmente. Pas de suractivité à envisager de ce côté-ci non plus.

Pour conclure, je regrette que l'on reste trop souvent dans le non-dit et que plutôt que de balancer des suppositions pleines de rancœur sur un forum public, il serait plus avisé de poser les bonnes questions aux bonnes personnes. Nous avons (Copalme) passé 3 jours au RNA de la Rochelle et pas une seule personne n'est venue nous poser les questions qui apparemment sont sur les lèvres de pas mal de gens. C'est sans doute plus facile de rester sur ce que l'on croit savoir et de "japper" dans le dos des gens ou par l'intermédiaire d'une discussion électronique.

Si quelqu'un souhaite des infos sur ce référentiel qu'il n'hésite pas à me contacter au 06 07 58 87 38 et je me ferais un plaisir de répondre courtoisement à ses questions.

Alain Gourmaud,

Formateur au CFPPA de Tours-Fondettes, adhérent à la SFA et membre actif du collège formateur de cette association et co-rédacteur du référentiel GSST.

--
Alain GOURMAUD

Président de l'association COPALME
48 Quai de la Loire
37230 Saint Etienne de Chigny - FRANCE
alain.gourmaud arobase copalme point org
alain.gourmaud arobase educagri point fr
Tél asso:+33682601740
Tél pro: +33607588738

La couverture du référentiel  :

Dernière modification par L'ARBRONAUTE (03-07-2014 07:57:28)

merci bien mister arbo-modo-naute, au moins comme ça c'est plus clair. 

Bonjour

si le référentiel est propriété de la SFA je doit pouvoir l'obtenir, moyennant finance, librement à même titre que n'importe quel plaquettes et autres ?

Si le référentiel est la propriété de la SFA pourquoi sur votre site sur la couverture on ne voit que Copalme ?

http://copalme.org/?Grimpeur-Sauveteur-Secouriste-du

J'étais à la réunion de 2011 et faisais parti des personnes qui n'étaient pas d'accord.

Je suis d'accord avec Alain on entent trop de chose au sujet du GSST et de sa mise en place, c'est pourquoi qu'à Pontivy on a décidé d'organiser une réunion du collège des formateurs, manu s'occupe de ça.

Je ne pense pas que le lieu des rencontres nationales soit idéal pour commencer un débat sur ce sujet!

Bonne fin de semaine

Loëz Bricet
ancien formateur du CFPPA de PONTIVY
Arboriste Grimpeur Elagueur depuis 1986