C'est ce truc-là ?



C'est vrai que ça à l'air bien efficace, et que ça semble durer dans le temps (au moins deux trois ans) ; pour les mycorhizes, je sais pas, mais pour l'oxygène, je me fait pas trop de soucis ... 

Dernière modification par arbres42 (11-04-2014 22:22:07)

Diaboliser tout et n'importe quoi est une mauvaise démarche.
Il faut faire la part des choses et considérer les avantages comme les inconvénients.
On peut dire que c'est du chimique-beurk, BTPesque pour ne rien arranger, mais enlève le BTP et la chimie de notre vie et dis-moi ce qu'il reste de notre cadre de vie somme toute pratique et confortable.
Les arbres sont coincés au milieu de tout ça, et il faut faire au mieux pour arranger leur sort, ou au moins pire selon le point de vue.

C'est un produit relativement coûteux qui a été mis au point pour répondre justement à la préoccupation de concilier le mode de vie des arbres avec l'environnement urbain très contraignant.
Préfèrerais-tu le bon vieux goudronnage à chaud déposé à ras du collet?
ou la dalle de béton après un bon coup de pelle mécanique pour avoir la bonne épaisseur?

Pour le coup, c'est juste du gravier collé, et avec une colle très stable en plus. C'est sûr que les ingrédients initiaux de la colle sont toxiques par eux mêmes (comme d'ailleurs beaucoup de substances "naturelles" si on cherche un peu), mais une fois mis en oeuvre correctement, leur recombinaison donne un liant inerte, non lavable par la pluie et non attaquable par la microflore. Donc pas de relargage ni de pollution.

Il y a juste assez de colle pour tenir les graviers entre eux, ce qui laisse un réseau d'espaces vides.
Si l'eau passe à travers à raison de 300 litres par mètre carré par minute, l'oxygène et les autres gaz peuvent circuler dans un sens comme dans l'autre sans aucune restriction.
Plus facilement qu'à travers n'importe quel sol, et surtout beaucoup plus qu'à travers un sol compacté par les voitures-gens-chiens-vélos.
Les mycorhizes ne peuvent qu'en bénéficier, si elles arrivent à survivre là où elle sont, c'est à dire plus loin, sous le goudron.

Le principal défaut est une grande rigidité qui ne permet pas d'accompagner la croissance de l'arbre. Comme l'arbre n'a guère de difficultés pour fracturer la couche, on obtient le résultat de la photo.
Mais l'enrobé du trottoir, qui est relativement souple lui, ne fait pas tellement mieux sur ce point.

Dans la cours de l'école de mes filles (ça commence à dater un peu !), l'entourage des arbres a été traité de cette façon. La surface de la terre érodée creusée et damée par les enfants a été ainsi soustraite à leur puissance destructrice.
... qui s'est reportée sur la couche de graviers deux ans après, à la faveur des fissures dûes à la croissance des arbres !
Récemment, les arbres de la place du marché ont eu aussi ce traitement. Comme les enfants y sont moins concentrés et y restent moins longtemps, la protection résiste mieux.
, je précise!

La relation arbre/ville est un non sens parce que la place du végétal (et de l'animal d'ailleurs )  est mal ou pas planifiée. Pourtant quand on  voit Berlin ça peu aussi marcher !

Même en Russie, plein centre ville à Saint- Petersbourg , pas mal non.........?

il existe aussi une version de broyat collé me semble t'il

Je pense que vous êtes à côté de la plaque (1 m2) , la question est........où vous voulez des arbres en ville et ces conséquences acceptées ou un jusqu'auboutisme louable mais éliminatoire, dépendant d'un aspect financier, donc discriminatoire pour une certaine population ...........et c'est bien dommage.