La plus part du temps, l'étude reste visuelle aussi.
On y rajoute un peu de gratouillis, voir un sondage à la tronço s'il y a un défaut visible ou une suspicion de problème.
Mais c'est rare d'aller jusque là. A tort d'ailleurs quand on voit après coup l'état de certains troncs. 

Du genre cerisier en Y tabassé qui n'avait plus que 3 cm de bois sain sous l'écorce, le reste étant transformé en coton. Comme c'était un format relativement modeste, je n'avais même pas cherché  à voir de plus près avant de grimper. Crétin !

Un saule pleureur maousse, la plus grosse tête de chat faisait 90 cm de diamètre, farci de champignons en partie haute mais le bas avait l'air correct. Je n'étais absolument pas chaud pour faire de la (grosse) rétention là dessus. Le sondage au dessus de l’empâtement racinaire a révélé un coeur pourri, on s'y attendait, mais il y avait encore assez de bois pour tailler une charnière décente. On a pu l'abattre en direct malgré le contre-penchant (allée en béton désactivé en dessous). L'éclatement des charpentières au sol à confirmé ma réticence quant à la rétention. Mais le grand froid est venu à la recoupe de la souche qui a révélé une vraie caverne au collet. Le monstre tenait juste sur 3 à 5 cm de bois tout le tour.