Moi aussi, les grands m'angoissent un peu, ou les mal fichus.
En fait, ce qui me fait flipper, c'est de ne pas savoir comment accéder plus loin, du genre pas de point haut, branche de longue portée ...
Dans les grands, on se retrouve avec rien à portée de main pour s'accrocher, ni en dessous, ni au dessus, perdu au milieu de rien. Et ça fiche la frousse, même en étant confiant dans le matos et sa technique.
Par exemple, je sais très bien que je serais incapable de faire des travaux accro du genre pylône, éolienne, pont ... Même façade d'immeuble.
On se retrouve cramponné, sans oser faire un mouvement, ou tout du moins avec lenteur et peu d'ampleur. Le gros stress.
Le copain qui nous environne n'est tout simplement pas à notre échelle.

Il faut se familiariser avec et ça prend du temps, d'autant plus si les grimpes dans les grands sujets sont peu fréquentes. A chaque fois on se retrouve à nouveau en terre inconnue.
Se faire des moyens plus fréquemment que les grands va aider à franchir le pas.

Le truc que j'utilise est de me concentrer sur l'étape immédiate, sans m'occuper de tout ce qu'il y a tout autour. L'idée est de se déplacer dans une "bulle" qui reste à mon échelle d'évolution. Une approche par petits pas pour parvenir à l'objectif suivant, telle qu'une branche morte hors de portée. Pas question de se dire que "la branche à couper est 10 m devant et qu'il n'y a rien entre elle et moi, au secours !".
Je me rapproche un peu et je réévalue la situation à nouveau. A un moment on constate que ce n'est plus si loin que ça et que l'on va pouvoir l'atteindre. Ouf!
Le changement d'état d'esprit à ce moment est très net, limite amusant à constater.