Lorsque les contraintes infligées à la chaînes de rétention deviennent préocupantes, une réponse pourrait être de travailler avec deux cordes, deux poulies etc. Cela implique des contraintes, l'homme de pied doit gérer la dynamique de deux cordes simultanément. Les cylindres de rétention actuel ne sont pas vraiment conçu pour ça, enfin voilà l'idée en trois coups de crayons;

Reg Coates a mis au point un cylindre double justement. Il est fabriqué par Stein.
http://www.youtube.com/watch?v=462bNzBgP9c

Certains d'entre vous planche-t-ils sur de la rétention en "système fermé"?

Je l'ai déjà fait pour le démontage d'un tilleul, grosses têtes de chat disposées en un unique plateau.
Les seuls points hauts possibles étaient de grands réitérats, bien trop maigrichons à mon gout pour les morceaux à retenir selon le schéma habituel. J'en ai choisi un bien placé et pourvu d'une bifurcation presque égale (sinon, que des branchettes ridicules à disposition). J'y ai passé directement la corde de rétention, munie du cabestan en libre à une extrémité. L'autre brin descendant rejoint la poulie qui est ancrée sur la charge, puis remonte au cabestan où il est enroulé et bloqué. On coupe, très peu de choc et le point d'ancrage ne voit que la charge. Le cabestan étant à portée de main, pas de perte de temps pour commander la descente. La corde se déplace préférentiellement sur la poulie plutôt que dans la fourche, donc le cabestan reste à sa place initiale pendant la descente. Une fois la poulie libérée de la charge, on peut déplacer facilement le cabestan à proximité de la nouvelle coupe en faisant coulisser la corde dans la fourche. Economies de mouvements pour le grimpeur.

Une variante : la poulie en point haut, classique, et le cabestan ancré sur la charge à côté de l'autre extrémité de la corde.  On peut d'ailleurs très bien se passer de la poulie et travailler sur un seul brin. En plus de la réduction de l'effort au point haut, l'avantage est que le grimpeur descend avec la charge et peut la rebloquer ou la déplacer pour éviter qu'elle ne s'encroue sur des obstacles en cours de route. J'avais fait ça dans un grand peuplier où je n'avais pas d'aide au sol.

Autre possibilité, le système ouvert inversé. Le cabestan est placé en point haut, la corde accrochée à la charge. Le grimpeur gère la rétention au côté ou au dessus du cabestan. Le point d'ancrage subit la traction vers le bas seulement de la part du brin de la charge.
Même si le grimpeur pilote la charge sous le cabestan, l'effort supplémentaire sur le point d'ancrage est minime (les quelques kilos max avec lesquels on retient la corde).