Salut,
je ne comprend pas en quoi tes journées seront mieux rentabiliser en faisant passer un gars pour faire le boulot que tu pourrais faire toi même dans un deuxième temps ?
Si après chaque abattage tu prend le temps de cuber et de façonner les houppier tu perds déjà du temps à mon sens. Il me semble plus logique d'abattre et façonner tes grumes dans un premier temps, de cuber quand tu as fini (ou en fin de journée) et des faire les stères tranquillou ensuite.

Oui mais ce que je ne comprend pas, c'est que  si c'est un autre qui s'occupe du tracteur, au finale cela revient au même. Le chantier ira plus vite à 2 qu'a 1 mais il n'y a pas plus de rentabilité, non ?

bubuche39 a écrit:

Salut,

pour ma part le débardeur tourne et finit les bois, mais je fais tout ce que je peux. Je touche 1€ de moins. Grosso couillo ça fait 10% du prix.

salut le Jura! Comment va? Crois tu que tu es gagnant de perdre 1 euro et de ne pas les finir (je pense que oui), ou bien vaut-il mieux faire le travail en entier pour le prix normal? Le 1 euro en question, je suppose que c'est une entente entre toi et le débardeur?

bubuche39 a écrit:

Salut,

le Jura va pas mal. Et l'Auvergne? A lire tes différents posts on dirait que tu veux te mettre à la sylviculture?

Pour répondre à ta question , je suis gagnant quand je ne tourne pas les bois. Surtout, maintenant je travaille en équipe (le débardeur à son compte et 1 ou 2 salariés avec moi), ce qui permet de mieux répondre aux scieries qui veulent du bois rapidement, d'où du boulot que je n'avais pas quand j'étais tout seul et que je tournais les bois.

L'Auvergne va bien aussi merci. J'ai toujours un peu fait de sylviculture, mais la demande est conséquente et elle va crescendo. Dans mon "pays" je me suis aperçu que les scieries travaillaient de plus en plus en flux tendu. Du coup, il faut etre réactif, et la cadence augmente. Mais comment diable fais tu pour trouver du personnel (compétent) pour travailler en foret? J'ai essayé plusieurs fois, mais je m'y suis toujours cassé les dents. Je me dis que si le salarié est compétent dans les bois il aura davantage intéret à se mettre à son compte, non? Je me permets de te demander comment tu les paies, fixe ou en tant que tacheron?

quad9 a écrit:

bubuche39 a écrit:

Salut,

le Jura va pas mal. Et l'Auvergne? A lire tes différents posts on dirait que tu veux te mettre à la sylviculture?

Pour répondre à ta question , je suis gagnant quand je ne tourne pas les bois. Surtout, maintenant je travaille en équipe (le débardeur à son compte et 1 ou 2 salariés avec moi), ce qui permet de mieux répondre aux scieries qui veulent du bois rapidement, d'où du boulot que je n'avais pas quand j'étais tout seul et que je tournais les bois.

L'Auvergne va bien aussi merci. J'ai toujours un peu fait de sylviculture, mais la demande est conséquente et elle va crescendo. Dans mon "pays" je me suis aperçu que les scieries travaillaient de plus en plus en flux tendu. Du coup, il faut etre réactif, et la cadence augmente. Mais comment diable fais tu pour trouver du personnel (compétent) pour travailler en foret? J'ai essayé plusieurs fois, mais je m'y suis toujours cassé les dents. Je me dis que si le salarié est compétent dans les bois il aura davantage intéret à se mettre à son compte, non? Je me permets de te demander comment tu les paies, fixe ou en tant que tacheron?

Il est vrai que trouver du personnel compétent n'est pas des plus aisés. Mais bon, il existe tout de même des écoles forestières qui forme pas mal de monde. J

Je pense, peut-être à contre-courant, que tout le monde n'a pas intérêt à se mettre à son compte. Chef d'entreprise et bûcheron sont deux métiers différents. Celui qui trouve un bon poste salarié avec un salaire correct aura peut-être intérêt à réfléchir avant de se mettre à son compte. On peut aimer couper du bois et être totalement rétif à la paperasse, la recherche de chantier et tout ces à-côtés qui finalement bouffent pas mal de temps.

Je me refuse à payer à la tache pour deux raisons :
- 1/ C'est refuser de prendre ses responsabilités d'employeur et tenter de laisser le salarié s'auto-fliquer.

- 2/ Je tiens à une certaine qualité de travail qui ne se mesure pas forcément en m3 (même si j'ai bien conscience que le rendement est primordial).

Pour l'organisation, ben c'est sur que c'est plus compliqué que tout seul. On coupe quand même pas mal sur des parcelles communales ou domaniales qui font entre 10 et 15 ha. Et pour les petites parcelles, un seul abat et les autres façonnent. En gors on s'adapte. Et on porte des tenues fluo.