Voilà, après avoir lu les posts de Marc Antoine et du viok, ainsi que celui de Pierrot la Lune, il semble que nous adaptons tous l'utilisation de la longe en fonction de la situation, à notre façon...
Donc ça serait intéressant d'échanger les expériences à ce sujet, histoire d'en apprendre un peu plus et d'enrichir nos techniques de grimpe...

En ce qui me concerne, j'ai une longe armée de 4 mètres, avec un Maxigliss. Je l'utilise couramment comme double ancrage dans les cas "classiques" de coupes. Dès que je m'éloigne de ces cas de figure, je triangule, en utilisant la deuxième extrémité de mon rappel, et une deuxième fausse fourche. Dans ce cas, J'utilise en plus la longe quand elle me permet d'améliorer ma stabilité pour la coupe, surtout en bout de branche...

Reste le cas, évoqué dans le sujet à l'origine de cette nouvelle discussion : je suis ancré sur un sujet sain, mais celui sur lequel j'ai les pieds (et le reste) a une tenue mécanique douteuse, et risque de tomber...
Certains se longent donc un peu long, d'autres utilisent un fusible, d'autres ne se longent pas du tout...
La seule fois où j'ai été confronté à un cas pareil, c'était pour démonter un peuplier sec, au dessus d'un toit de hangar... Heureusement, il y avait ses frangins, à démonter aussi, juste à côté...
Donc, ancrage de la rétention sur celui qui était juste à côté, et qui permettait de s'affranchir de l'aplomb du toit du hangar pour la dépose des morceaux secs, et du coup, d'envoyer un peu gros (pas de contraintes sur l'arbre à démonter à ce moment là...). Ancrage de mon rappel sur celui encore à côté, dont un axe surplombait le second... Du coup, possibilité d'envoyer un peu gros, sans trop dynamiser, vu qu'on avait peu de tirant d'air pour les premiers morceaux, un peu longs, sans se faire secouer comme un prunier...)

Bref, pour la question du longeage sur un sujet tout sec, j'ai bien éprouvé sa solidité avec la réception (en douceur, quand même...) après le pendule pour le rejoindre... Du coup, j'ai estimé que je pouvais me longer "normalement" sans prendre plus de précautions, vu que l'arbre allait s'alléger au fur et à mesure du démontage, sans contraintes et sans secousses supplémentaires, les rétentions sa faisant sur l'arbre d'à côté...

Et si j'avais eu un doute sur sa solidité à la base, une fois dessus, ben, double ancrage avec mon rappel, et travail le plus en opposition possible, sans me longer... Et d'une façon générale, quand je me longe, je la garde toujours en tension...J'ai testé une fois l'élasticité de la longe armée (j'avais omis de la rendre étrangleuse avec un prussik...)lors d'un dégriffage, en formation... ça m'a suffi... Mes côtes flottantes s'en souviennent encore...

Dernière modification par Pino (08-04-2013 12:11:16)