Pour la pluie, justement en ce moment on est gâté.
Je dirais qu'il y a deux aspects au problème.

L'un pour notre petit confort personnel, la pluie rend le travail pas marrant, on est mouillé voir trempé ou / et frigorifié, tout encollé de sciure, le matériel salopé... Là, le seuil de tolérance est très variable, selon chacun et les circonstances. Mais on peut dire que la limite se situerait plutôt du côté grosse douche: on ne va pas s’arrêter pour un petit crachin breton ou pour "le temps qu'il faut pour faire de la bonne crème normande"( pub TV). 

L'autre aspect concerne la sécurité, des personnes et des biens. Là, point n'est besoin de se faire rincer d'importance, la petite mouillette ridicule, voir juste un brouillard un peu lourd, va créer les mêmes difficultés. Les branches mouillées voient leur poids augmenter, considérablement chez les résineux, donc sont plus difficiles à manier. Les écorces lisses ou couvertes de mousses, lichens, algues, deviennent des savonnettes, même les rugueuses n'offrent plus une adhérence suffisante.
La prise d’appuis devient critique, en progression comme en stabilisation lors des coupes. La rétention à la main ou à l'élingue devient incertaine, voir fuyante. Par contre les cordes et noeuds sont verrouillés, impossible de faire un déplacement rapide en cas de besoin. Et c'est épuisant de se battre avec. 
Pour cet aspect, les conditions du chantier sont déterminantes pour prendre la décision d'y aller ou pas.

Bonsoir,

Lorsque je bosse sous la pluie le plus dure c'est de me mettre en marche, une fois à température je ne m'en rends plus compte de l'humidité ambiente.

Cependant c'est vraiment plus crevant de bosser dans ces conditions de patinoire, il faut redoubler de vigilance pour se stabiliser correctement avant une coupe, parfois il faut rajouter un point d'ancrage pour corriger le manque d'aderrance sur l'écorce, les déplacements se compliquent.

La tronço glisse dans les mains, les cordes s'alourdissent etc mais je ne vais pas vous refaire le point sur tout les aspets négatif des jours pluvieux.

Le point positif c'est que lorsqu'on ce débrouille dans un arbre à la conformation exigeante (point de vu déplacement) sous la pluie, aprés c'est de la rando lorsqu'il fait sec et on se réjouit de ce balader dans un houppier bien éclaté... 

Donc merci à la pluie pour les progrés qu'elles nous force à faire.

Comme évoqué par Gioyanou et Marc Antoine, les maîtres mots sont bon sens... Et droit de retrait...
Pas de mesures de pluviométrie pour évaluer le risque... Et un cher d'équipe ou un patron pas trop idiots ne devraient pas grogner quand un grimpeur, par définition motivé (sinon, il ne grimperait pas, n'est-ce pas?), commence à se demander si c'est une bonne idée de grimper...

comme certains l'ont dis, la seule chose à retenir est  >>> le droit de retrait<<<<. Personne ne peut te forcer a faire un démontage par exemple si il pleu, neige, vent grêle ect... de plus tu peux être vaseux ou ne pas sentir certains travaux à tes débuts et c'est la première chose que l'on t'apprend en CS élagage; ne jamais mettre sa vie en péril et invoquer un droit fondamental de l'élagueur qui est le droit de retrait... et un patron n'a pas son mot à dire mais effectivement le dialogue reste le plus judicieux. je te dis ça en connaissance de cause car ayant bossé dans une grosse boite on m'a souvent demandé de bosser dans des conditions dangereuses mais il faut savoir s'imposer et dire non tout en discutant ;p il y a toujours d'autres alternatives, entretient du matos ou autres chantiers "non risqué". ;)

salut pino un pin parason t es abrité non??      apres c est sur une fois le houppier enlever plus de chapeau et c est la douche