salut

20 mètres pour un début c'est déjà pas mal

est ce que tu as confiance en ton matos ?

analyse bien l'arbre sur lequel tu grimpes , si tu as confiance en lui , ça pourra t'aider

PS: que de souvenir d'enfance en prononçant ton identifiant ,j'ai encore le gout dans la bouche 

Dernière modification par gioyanou (11-11-2012 21:59:29)

Marc-Antoine a écrit:

C'est une question de pratique. Il faut bouffer de la grimpe pour prendre confiance.
Attention, je n'ai pas dit de se forcer, car on risque l'effet inverse avec un repli sur soi.

Déjà il faut être copain avec son matos, connaître ses qualités et ses limitations.
Pour apprendre à l'utiliser, il faut aborder les techniques progressivement, "low and slow" comme disent les américains, d'abord près du sol et au ralenti.
Quand les bases sont enregistrées, on peut pousser plus haut et plus vite.

La pratique doit être posée et réfléchie, ne rien oublier et pas de raccourcis. L'idée est que le corps (cerveau, muscles et tout le reste) apprenne de lui-même à faire le lien entre les causes et les effets. Quand tout change tout le temps sans qu'il puisse s'y repérer, au secours !
Après il se retrouve de plus en plus en pays de connaissance, donc moins de surprises et d'inconnues, donc la confiance s'installe petit à petit.

Avantage, quand il y a un truc qui n'est pas comme d'hab., qui cloche, une sensation anormale : attention, le système d'alarme s'est déclenché (pour une bonne raison la plus part du temps) et demande à identifier l'anomalie. Ne jamais faire l'impasse là-dessus.

En troisième point, il faut apprendre l'arbre. Les arbres en fait. Leurs propriétés et réactions sont très différentes d'une espèce à l'autre, leur âge, leur histoire, leur état mécanique et sanitaire ...
Comme pour le matos, apprendre  les qualités et les défauts pour choisir son parcours et ses actions en connaissance de cause.
Si tu ne sais pas ou si tu n'es pas sûr, le corps ne veut plus y aller ou tout du moins il y va "à reculons". Ce n'est même pas forcément un processus conscient. C'est normal, c'est intégré aux réflexes de survie.
Si tu choisis ton point d'ancrage, ou même un bref point d'appui, à un endroit où tu sais pertinemment que l'arbre ne te laissera pas tomber (au propre comme au figuré), tu grimperas sans réticence.

En bref, connais ton matos, ta technique, ton arbre et toi-même... et ça roule.

"Magister dixit"... Enfin, "scribit"...