C'est dans le cas ou la poignet mobile n'est pas le point d'ancrage    mais ou je place mon point d'ancrage en dessous de la poignet, du coup faut que je me détende ( notamment le croll ) pour redescendre un peu et etre tendu par mon nouveau point d'ancrage ( ok c 'est pas forcement clair comme de l'eau de roche    ).
D'ailleur peut etre que certain installe leur point d'ancrage au dessus de la poignet ?

Merci twiggy pour ta réponse   

faut contre assurer les poignées quoi qu'il en soit ,il me semble

Je pense que nos charabias ce comprennent bien         
J'aurai pu être plus clair en précisant que c'est effectivement le croll qui est gênant à déconnecter (en plus c'est pas tres secu pour une descende rapide car quand c'est attaché c'est vraiment  attaché le croll    )
Apres ce qu'il y a de bien avec le croll c'est que j'ai pas besoin de mettre de prussik au dessus de ma poignet juste un mousquetons pour verrouiller ( eh encore est ce vraiment utile puisque le croll sert de secu anti chute ) mais bon le croll remplacer par un prussik ca a aussi les avantages que tu as cité.
Par contre; ma poignet est une simple et donc non homologué point d'ancrage et quand je vois qu'une poignet et attaché grâce à des petite dents bien pointues ça donne pas envi de s'attacher dessus mise à part en cas de soucis, peu être que je me trompe ...
Je prend pas la double poignet homologué point d'ancrage sinon je trouve plus d’intérêt à la grimpe alternative car grimpant sur une corde ca simplifie le faites de pas avoir à aligner les deux brins parallèle.

Je vais remplacer le croll par le prussik pour essayer tranquillement, ensuite on m'avait conseiller de faire un noeud de papillon, en dessous de ma poignet, de mettre un mousquetons + poulie et cela me servait de point d'ancrage. Ca me parait fiable et viable mais vu qu'il existe du nouveau matos récent normé ou pas pour ce type d’affaire je préférais avoir un prussik avec une un mousquetons en dessous et le contre assurer comme tu dis avec un noeud de mule + mousquetons.

Qu'en pensez  vous ?

Le croll est difficile à détacher de la corde uniquement parce que la plus part du temps on repose tout son poids dessus. Forcément, les dents sont plantées dans la gaine. Il faut remonter un peu le croll sur la corde pour dégager les dents avant de pouvoir ouvrir la came.
Mais ça, c'est exactement la même chose avec les cames à picots des poignées, basic, pantin ... Reportez votre poids sur un autre bloqueur et le croll s'enlève facilement.
Il "suffit" juste de prendre son temps pour y penser. Je sais, ce n'est pas facile, ou même infaisable, quand on est en mode "sauve qui peut".

La poignée me sert tout le temps, en SRT; en rappel, en traction horizontale... La laisser sur place quelque part en haut est impensable.

Pour moi, s'accrocher à un prussik placé au-dessus de la poignée n'est pas non plus une bonne proposition. Si pour une raison quelconque le prussik glisse (simplement en se serrant en place par ex.) il vient se coincer contre la poignée. Impossible de sortir la poignée (même raison que pour le croll) ou de bouger le noeud. Il faut remonter (pas beaucoup, mais ça peut-être très difficile selon les circonstances), détendre le noeud (très bien serré pour le coup) et enfin soulager et enlever la poignée.

Mais le noeud en attente au-dessus du croll n'est pas bon car il gêne le défilement de la corde dans le croll.

Mon montage SRT: pour la montée, croll + poignée avec pédale. Pour la descente, prussik + huit.
Pour gagner du temps si je dois faire plusieurs allé et retours sans passer en mode rappel, je prépare au sol le prussik, pas serré, placé au-dessus de la poignée (facile à pousser en montant).
Une fois grimpé au point de retour, ou si j'ai oublié un truc (et merde, il faut redescendre !), voila ma procédure dans le détail:
je suis en suspension sur le croll, je dégage ma poignée de la corde (pédale toujours aux pieds) et la replace au-dessus du noeud. Je resserre le noeud pour le rendre opérationnel, vérifie sa tenue et le mousquetonne au baudrier en position quasi tendue. Je me tiens à la poignée et me hisse sur la pédale. Cela supprime la charge sur le croll qui peut être dégagé d'une seule main (l'autre se tient à la poignée, il faut suivre un peu !  ). Je reporte mon poids sur le noeud en redescendant de la pédale (vérif que le noeud tient). Comme il n'y a plus rien qui tire la corde en dessous du noeud, je peux installer le huit et m'y accrocher. Là, le noeud tient tout et est souqué à mort. Pour le débloquer, je me rehisse sur la pédale et relâche un peu le noeud d'une main. Cette même main prend alors le brin libre sous le huit et le maintient tendu. Je me remets en tension sur le noeud ( poids partagé entre le huit et le noeud), dégage la poignée et la range d'une main, qui peut alors appuyer sur le noeud, et zou, on descend.

Cela va plus vite à faire qu'à lire, mais j'entends déjà des esprits chagrins qui disent "va faire ça avec des frelons".
 
Bon, d'accord, je n'ai pas d'argument contre ça.
D'abord les frelons ne sont pas admis pendant la manoeuvre, et puis c'est tout !


Frelons mis à part, l'avantage est de ne pas avoir besoin de se longer pour cette manip, tout en restant en sécurité (et chaque étape est réversible s'il y a un soucis). L'opération est même réalisable en "plein air", sans autre appui que la corde.
Sacrément utile certaines fois.

Toujours en forme Marc Antoine