Pas de soucis pour les photos, je t'en ai envoyé 5 par mail en taille réelle.
Je suis sur le chantier encore deux jours, si tu veut des photos précise, n'hésite pas.

Je ne pense pas que le champi ai un pied, enfin il est vraiment collé a la souche, au niveau de ce qui ressemble a une blessure (rupture de l’écorce) Ont le voit à deux endroit, au niveau de la blessure et u peut plus a gauche. Il se fond dans le décor.

Tu peut m'en dire plus sur ce qui se passe sur la souche d'après toi... les trait noir me fond pensé a un moyen de lutte de l'arbre mais ont est sur du duramen donc ça semble peut probable (?) bref, j'aimerai comprendre ces quartiers, ces traits, ces différences de couleurs... pas simple surement.

Cet arbre est le premier abatage des 20 marronniers présent dans la cour du lycée... les autres sujet devront être a surveillé je pense.

Dernière modification par Grimpou (15-02-2012 23:05:34)

... peut-être que le coeur est devenu "rouge" par réaction, comme on voit les cœurs "mouillés" empêchant le développement des bactéries... ou bien le cœur du marronnier est-il rouge naturellement...

Je ne me prétends pas un spécialiste des champignons, loin de là.
Mais bon, quelques infos :

- les traits noirs tout fins et bien nets sont des frontières mises en place par un individu champi. Frontière avec un autre individu de la même espèce, individu d'une autre espèce, et avec l'arbre lui-même, histoire de déjeuner tranquillement chez soi.
Les frontières mises en place par les arbres pour se défendre d'une attaque sont bien colorées aussi chez certains, mais elles sont limitées à l'aubier (ou anciennement aubier), d'une épaisseur conséquence et sont plus irrégulières que celles des champis.

- Le marronnier est peu coloré normalement, le bois de coeur est aussi clair que l'aubier.

- Les différentes couleurs de la zone centrale sont le résultat de l'attaque de différentes espèces de champignons, chacune ayant ses préférences culinaires. Le "meilleur" composé est dégradé en premier, le "second choix" est abandonné sur place ou alors digéré plus tard.
En gros, si la cellulose et assimilées ont la préférence, il restera la lignine, brune, ce qui donne les zones rouges de la souche.

Si c'est la lignine qui est le met de choix, il reste les composants cellulosiques fibreux blancs, d'où la couleur des autres territoires colonisés.

Les cas intermédiaires ou mixtes sont possibles, selon les espèces et/ou les conditions environnementales et autres paramètres...

Il y a aussi des variantes, certains champis remanient les composés trouvés sur place pour fabriquer leurs propres composés colorés. D’ailleurs la frontière noire en est un exemple.

Dernière modification par Marc-Antoine (16-02-2012 20:27:08)

merci pour cette explication