scandale intégral.... du boulot nawak 300%,aucun respect du protocole.

travailler de la sorte dissémine un peu plus la maladie,rien d'autre....  irresponsable.

pipiol a écrit:

scandale intégral.... du boulot nawak 300%,aucun respect du protocole.

travailler de la sorte dissémine un peu plus la maladie,rien d'autre....  irresponsable.

Salut Pipiol
Comment ferais tu ???

Hors le non port des epi (discussions inutiles nous sommes tous d'accord là-dessus).

Bonne journée.

Je ne sais pas comment Pipiol s'y prendrait, mais il me semble qu'il faut respecter les précautions minimales suivantes :

-Au début et en fin de journée, en zone contaminée : désinfecter engins et outils avec les produits ad hoc (Au vu du film, on ne peut pas dire qu'ils ne l'ont pas fait, ça reste du domaine du "faisceau de présomptions" au vu du respect de l'ensembles des règles élémentaires sur ce chantier : mais, on peut toujours se dire que s'ils ne portent pas les EPI requis, c'est peut être parce qu'il sont perdu assez de temps à désinfecter tout leur matos, et qu'ils n'ont en effet pas envie de contaminer harnais, casques, etc... Non?)

-Eviter de travailler par grand vent, pour limiter la dissémination des spores dans les sciures et copeaux... (ça, ça a l'air plutôt conforme...)

-Eviter le "survol" des eaux du canal par les grumes contaminées, toujours pour ne pas disséminer les spores présents dans les sciures... (Ah... Là, c'est pas bon...) A moins que la grume qu'on voit sur le film ne soit celle d'un arbre dévitalisé pas encore malade, et coupée avec du matos qui a été désinfecté entre chaque arbre... Mais vu la rigueur dans le respect des protocoles élémentaires, comment dire... Je doute...

-Recouvrir le sol de bâches pour récupérer les sciures contaminées... (A moins que je n'aie mal vu, là, c'est pas bon non plus...)

-A défaut de brûler les rémanents sur place, les transporter en camions bâchés, en étant muni des autorisations nécessaires... (Pour la bâche, bénéfice du doute, ils peuvent toujours la mettre après, même si dans beaucoup de cas, il semble plus pratique de la garder retroussée à un bout de la benne, pour recouvrir le tout dans la foulée avant le transport... Peur de l'endommager peut être?)

Le souci, c'est que si on prend toutes les précautions (ou presque) et qu'on glisse sur une seulement, toutes les autres ne servent à rien... (Principe du maillon faible, ou du trou dans la barrique...).

Bref, là... comme disait Audiard :
"Je critique pas le côté farce, mais au niveau fair play, y aurait quand même à redire..."

Et pourtant, bâcher une zone de coupe, à défaut du chantier tout entier, ça se fait...
Et pour la désinfection de l'endroit, si on veut garder le reste de la flore, c'est là que les choses se compliquent... Les spores du chancre coloré du platane sont TRèèèèèS résistants... C'est pour ça d'ailleurs, que l'on considère que la durée de contamination d'une zone est de 10 ans, à partir du moment où le végétal infesté est enlevé... Pour l'instant, aucune substance connue qui tue cette saleté en préservant le "vivant"... C'est pour ça que la lutte est essentiellement préventive, et par cloisonnement, une fois un foyer déclaré...

ok