kékéoo a écrit:

bonjour a tous ,
je voudrais savoir coment vous avez commencer dans le bucheronnage ou le bois de chauffage?
comment arrivez vous a avoir toujours des arbres a coupé ?
le materiel de depart? etc...
merci

En ce qui me concerne, j'étais salarié dans une scierie avant de me lancer.(Ca aide!). Mais faire le salarié, ça n'a jamais été mon truc.(J'ai des origines agricoles). Du coup, j'ai suivi une formation de bucheron, et ensuite, je me suis mis à mon compte. Je suis resté en très bon termes avec le patron de la scierie dans laquelle j'étais salarié, et depuis, il assure les chantiers les uns derrière les autres. Il faut du bois en permanence pour alimenter les scieries, et comme le bucheron devient une espèce rare, il n'est pas difficile d'avoir du travail. Mais il faut aussi penser à replanter les coupes à blanc!!

Bonjour,

Je te conseille de contacter les entreprises forestières, les associations forestières et les grands domaines forestiers. Suivre l'actualité économique afin de cibler où l'emploi peut se trouver par exemple l'établissement d'un parc éolien nécessite du déboisement etc.  Malheureusement le domaine forestier vit un énorme marasme depuis 5 ans et donc l'emploi est rare.

Au Québec, beaucoup d'usines à papier, scieries ont fermé. Cela est dû à la crise financière et la récession qui a suivi aux U.S.A. , au free trade qui fait que les produits canadiens sont frappés d'une surtaxe de 20% et finalement de l'émergence d'usine à papier plus performante  dans les pays chauds.

À titre d'exemple

Les usines à papier de Stadaconna à Québec, Lebel sur Quévillon, à Donnaconna, à Thurso, Port-Cartier sont fermées. Cela représente des milliers d'emplois perdus, emplois de très bon salaire.

Il en est de même pour les scieries, quoique les salaires et les avantages sont beaucoup moins imposants, mais c'est souvent le seul moteur économique dans beaucoup de petis villages au Québec.

Il semble que le salut est d'exploiter des crénaux spécialisés. Ainsi il y a l'usine de Papier Masson et de Lebel sur Quévillon qui se reconvertissent pour être capable de produire de la micro-cellulose ou de la rayonne(compétiteur du coton dont le prix a fait un bond à la hausse).  Une scierie à Val d'Or fait du bois d'ingénierie pouvant remplacer partiellement l'acier dans l'érection d'immeuble.

Pour le bois de chauffe, je ne peux pas t'aider. C'est un domaine qui ne m'attire pas du tout.

Bonjour Quad9,

La réponse à ta question est OUI. Comment se fait -il que le Québec, pays forestier importe du bois? Il y a plusieurs facteurs. Avant tout , le bois vient des States.

1- La forêt Québécoise a été surexploitée, d'où rareté du bois durs (chêne, érable à sucre, bouleau jaune) pour le déroulage et sciage de qualité.

2- Le Québec est la limite nord de l'aire de répartion des bois durs. Donc nos bois présentent souvent des défauts tel que présence de gros coeur pour l'érable à cause du froid hivernal.

3- Aux States, donc plus au sud, les arbres poussent plus vite donc plus de disponibilité.
Comme il faut que les scieries tournent, donc ils achètent des bois de Qualité aux States.

Souvent les grumiers doivent faire des distances colossales pour livrer leur bois. Ainsi il y a quelques années, lorsque je prenais le traversier( peut-être 60 km de mer) de Matane vers Baie-Comeau ( deux villes ayant chacune une usine de papier) je voyais un grumier sur la traverse dans un sens et à l'autre bout un grumier attendant dans l'autre sens. Faire 300 km pour livrer son bois c'est courant. Moi, je trouve cela fou!! Surtout pour du bois de pulpe!!!! qui n'a pas de grande valeur monétaire.

Etant entrepreneur depuis 24 ans , je peus dire que la formation au départ est essentiel , parce que je ne viens pas du monde rural , mais de Bordeaux . Aprés , pour avoir du travail ,c'est le contact auprées des exploitants forestiers quelque soit leurs statut : scieurs , cooperatives  , exploitants forestiers , entrreprises d'approvisionnement d'usines ,etc  Apres ,c'est la satisfaction du client qui fait le necessaire .Les bons professionnels ont toujours du travail meme trops .