salut ça se ressent dans ton texte

ça m'arrive aussi (plus ou moins 3 ans d'expérience, c'est peu) quand je suis haut (comme aujourd'hui), c'est pas de la panique, plus que je fais gaffe au max.
Je regarde mes mousquetons si ils sont bien attachés à mon baudard 2 fois de suite, en même temps c'est un normal, c'est notre vie qui est en jeu.
C'est mieux d'être comme ça (raisonnablement) que le mec qui néglige la sécu ou trop sûr de lui.

Dernière modification par zarbres (18-01-2012 23:19:00)

comme on dit prudence est mere de suretée , ca va te passer

C'est de la pétoche, au delà de l’appréhension, mais pas encore la panique (heureusement).
Le principal problème est que ça prive d'une partie des ressources physiques, le mental fonctionne encore mais le corps est crispé et n'ose plus trop bouger.

J'ai toujours ça quand je dois progresser sur un axe très incliné, sans point haut central pour m'ancrer. C'est le corps qui n'a plus ses repères de position et d'équilibre. Pas grand chose à faire sur le moment.

Autre circonstance, de temps en temps durant mon apprentissage, rarement maintenant, une réflexion survient traitreusement :" mince, je suis suspendu à presque rien", ou bien, "tout ce qui me relie à la corde, c'est ce petit bout de sangle ridicule". Il y a de quoi avoir les jetons.
Solution que j'ai trouvé pour passer ce moment angoissant, je me dit " Andouille, ça ne craint rien, le matos est solide, on peut avoir confiance".
Et hop, je me fais une raison et ça repart gentiment (il faut le temps de se décrisper).

Bonjour ,
Nous avons eu tous le trouillométre à zéro un jour ou l' autre ( cela m 'arrive encore assez souvent ).
Le mec qui te dira le contraire est un menteur ou un Fada . Tous ceci  ce travail :
bonne évaluation de ta grimpe , verif régulier de ton matos et de tes EPI etc . Avec une bonne approche une partie de tes craintes passeront ( elles seront toujours là mais tu ne focaliseras plus dessus ).
Sur le Forum beaucoup de grimpeurs ont la quarantaine passée , je suis sur qu' ils font une propre analyse  d' eu même assez souvent ( en tous cas c' est ce que je fais ) .
Nos peurs , joies , ivresses , tafs ,  expériences etcs de la grimpe nous font aller plus loin,
personnellement c' est ce qui me fait avancer , et au moment de crainte et autre  , je me pose 2 secondes ( le matos est là pour ça     )
Tous cela pour te dire que nous ne sommes que des Hommes .
Bon courage pour la suite , ne lâche rien et prudence , avec le temps cela passera .
Cordialement GRIBOU

Quand c'est vraiment trop l'angoisse, je pose un hamak ; je remonte mon rappel et je me roule un gros calumet ... 
  après ça va tout de suite mieux

pis si ça braille en bas je leur jette des glands ou chataignes ou marrons ou des nids d'oiseaux avec des oeufs pourris ... c'est que du bonheur l'élagage même dans l'angoisse