Cette technique ne serait-elle pas plus familièrement nommée "taille d'éclaircie" dans le milieu de l'arboriculture???

Moi rien que de lire "... assainit l'ensemble de l'arbre par la circulation de l'air .... ", ça me laisse songeur !

L'ARBRONAUTE a écrit:

Salut,
l'auteur est Dominique Cousin, Grimpeur formé à Fondette.
à+

?

Je dis Oui pour la circulation d'air.
C'est Une technique extrêment répendu : dégager le centre des arbustes pour favoriser la circulation d'air (environnement plus sain, moins de maladies)

et je dis oui aussi pour un rajeunissement par la taille.
Mais pas n'importe comment. Sur un arbuste à port buissonnant , en laissant libre les jeunes pousses partant du bas et en éliminant des vielle branches, sur noisetier par ex, laurier rose...

C'est la taille à la gérard majax.   

La taille par transparence... Fait tourner !

Tout sauf l'objectif de photosynthèse d'un végétal, la lumière comme élément essentiel dans la nutrition des arbres. En excès l'arbre utilise au mieux la réflexion mais jamais la transparence (luisance du feuillage chez certaines espèces. Luisance qui peut varier suivant la position de la feuille dans la couronne). Sauf si l'on considère que la perte de branches dans l'apparition de bois mort soit de la "transparence"... C'est plus de la mise en lumière d'un axe au profil d'un autre. Un sacrifice-privilège physiologique global. Promenez vous donc dans une vraie forêt primaire et cherchez la lumirère sous la canopée.

Perso je nomme ça la taille de "Dépressage", ou un dépressage de la couronne. Plus objectif et précis que la transparence, il s'agit de tailler un arbre comme jardiner une forêt, un ensemble boisé. Travailler les espaces dans les bouquets, sélectionner les axes vigoureux et dynamique, réduire ou supprimer les rameaux ou branches en déclin ou dominés. Supprimer les branches en friction causant des anastomoses et bien évidement supprimer les branches moribondes mortes ou cassées. Tout ceci biensûr en respectant les éléments bien souvent subjectifs du stade de croissance de chaque sujet, leur disponibilité au niveau nutritif et l'architecture de chaque espèce.

Effectivement l'intervention "éclairci" l'ensemble, mais executée avec parcimonie celle-ci ne doit ni jurer ni choquer entre l'avant et l'après du travail réalisé. Laissant un port et un profil homogène et cohérent d'un arbre à la fois sain et garnis, non pas déplumé et "ouvert" de toute part. L'intervention pouvant aller de possible positive (restont humble ce ne sont que des arbres), neutre à carrément négative causant un stress et une perte sèche de réserves.
90 à 95 % de ce travail s'effectue au sécateur ou à la scie. La tronçonneuse n'étant utilisée que pour la suppression de grosse barres de bois mortes et exceptionnellement la réduction d'axe un peu fort pour les essences à bois dur.
On ne travail donc plus de l'axe 1 à l'axe 4 mais bien l'inverse. Soit, de l'extrémité de la couronne (l'extérieur) en considérant la densité (surface et nombre) du feuillage de chaque axe, rameau, puis branches sous charpentière et enfin charpentière comme réflexion dans l'exécution de ce travail de taille global.

Dernière modification par TWIGGY (10-12-2011 11:26:01)