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yo,

Ce lien illustre bien cette technique japonaise qui peut être complétée avec du jus de consoude:

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j … mp;cad=rja

Ce lien est discutable, il est plein d'erreurs est d'approximations. La première est bien entendu de parler de cicatrisation, et non de recouvrement. En corrigeant la sémentique, on se rend compte a quel point le goudron ou autre protecteur est inutile puisqu'il ne sert qu a recouvrir du bois isolé par la paroi 4, assimilable a du bois mort. Est ce que l'eau courant sur la plaie sera un problème pour la structure? Absolument pas. On pourrait même dire le contraire puisqu'elle favorise un milieu anaerobique, donc limitant le développement des champignons. Et ceux qui s'y développeront seront certainement des saprophytes. Pas non plus un problème pour du bois vivant, si on considère le sujet comme apte a mettre en place ses défenses, et que les saprophytes ne se muent pas en lignivores. Encore une fois la meilleurs actions reste a favoriser le milieu, en soignant le sol et le système racinaire, et ainsi le rapport depenses/ énergie du sujet
Un autre problème de sementique est de nommer un bourrelet de recouvrement "cal". Le cal est un amalgame de cellules non différenciées. Le bourrelet est du prêt a l'emploi. D'un point de vue mécanique, le bourrelet à une importance capitale. accélérer le recouvrement limite la mise en place des colonnes participant a la tenue mécanique de la structure des arbres creux. Ce sujet est par ailleurs encore très discuté. Drenou soulève la question dans un cahier d'"arbre actuel" (n6, 2001) : On ne sait toujours pas si l'arbre est plus solide creux ou plein... Mais on s'en fout sur un bonsai, c'est vrai. Mais pas sur un platane. Si les techniques de taille des bonsais sont certainement intéressantes, projeter ces techniques sur des arbres avec d'autres types de contraintes peut entrainer des conséquences mal maitrisées. 

D'autre points de l'article:

"L’opération est à faire à la fin de l’hiver, quand tout risque de forte gelée"
Si quelqu'un a une étude sur le sujet, c'est le moment de dégainer. C'est quand même un gros délire la taille hors gel..

"Le risque est que de l’eau s’infiltre régulièrement via la cicatrice et ne vienne faire pourrir l’intérieur de l’arbre."
s'il pourrie de l'intérieur, c'est une autre cause. Dans ce cas de figure le développement ira d'externe a interne..


Bref, si je peux considérer la stimulation a coup de bistouri sur un bourrelet de bonsai afin d'accélérer le recouvrement (peut etre..), ce n'est que dans une logique esthétique. C'est d'ailleurs dit en début d'article. D'un point de vue phytosanitaire et mécanique, je n'y vois aucun sens, voir préjudiciable.
De plus je me demande bien ou sont les limites de ce type de pratique. Curetage des chancres, perçage des cavités, je ne vois pas bien ou ca commence et ou ça s'arrête.. En revanche, cela participe a un retour des vieilles idées de chirurgie qui sont combattues par les scientifiques, par mes camarades (Salut Yvanovitch) et moi même...
Et pour le mastic, la seule vraie étude est celle de Shigo, ses conclusions sont sans appel.

Je retourne en vacances

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