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Avant de poster (sauf pour la partie offres et demandes d'emploi du forum), présentez vous dans le forum "Présentations". Si vous avez des soucis, n'hésitez pas à me contacter par mail : allolivier2b (arobase) gmail.com. Pour votre "Présentation", n'oubliez pas d'indiquer votre profession (grimpeur, bûcheron ... etc) avec un premier message sympa pour faire connaissance.
Olivier
#37 23-02-2010 07:00:43
Re: pauvre bouleau
Outre le discours de professionnels autour de quoi faire de ce pauvre bouleau ( qui doit pas être fier en ce moment d'ailleurs!) , je pense que le "pro" qui a fait ça avait comme tout entrepreneur une OBLIGATION DE RESULTAT, que le client n'aurait jamais dû payer ce margoulin, et comme c'est déjà fait il doit lui demander de revenir finir ...............le bouleau.
Chez nous il aurait déjà pri un coup de fusil
Certains sont chaque jour un peu plus vieux, moi chaque jour je suis un peu moins jeune.................
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#38 23-02-2010 12:33:27
- Grimpou
- Petit Polatouche
- Âge: 41
- Date d'inscription: 23-12-2007
- Messages: 744
Re: pauvre bouleau
Sauf s'il ne gêne pas plus que cela le client, ou si c'est un rabatage sévère que le client souhaitais ou si c'est le client qui à demandé au paysagiste de ne pas prendre de risque avec les fils ou si....
Bref, ont est pas à la place du client ou du paysagiste
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#39 23-02-2010 23:55:13
- Lelphe (FIN)
- Invité
Re: pauvre bouleau
je vois que notre conception de sauvegarde est identique, peut être ce pauvre Bouleau va t'il echapper à la guillotine...
comme le disait fort justement Lao tseu, boulot réduit = boulot cuit........car aborder une telle strategie sur le long terme sur un platane ok mais sur un bouleau ... c'est limite sèrieux...
Dernière modification par Lelphe (24-02-2010 00:15:06)
#40 24-02-2010 19:11:20
Re: pauvre bouleau
Bonjour
comme le disait fort justement Lao tseu, boulot réduit = boulot cuit.
C'est une réponse comme une autre, mais il me semble que si le proprio a fait appel a un artisan, c'est dans l'esprit de le tailler et de le mettre en sécu par rapport aux réseaux et de le conserver; je vois que malheureusement sur ce post, on s'efforce à vouloir l'abattre à tous prix.
Et s'il reste en place sous surveillance, il continuera de puiser le co2 qu'il y a dans la ville..
car aborder une telle strategie sur le long terme sur un platane ok mais sur un bouleau ... c'est limite sèrieux...
Personne n'a parler de long terme
Marc Antoine a dit
Le boulot dont il est question ici c'est déjà vu rabattre et élaguer à cette occasion en raison du risque de chute sur les lignes. Mais c'était une intervention moins "totale". On en voit encore les traces dans le panache de branches au dessus des fils.
Raison de plus que le client n'a pas envie de l'abattre, mais effectivement finir le travail propre serait plus sérieux
Là ou il y à une volonté, il y à un chemin.
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#41 24-02-2010 20:52:20
- fileasfog
- Ecureuil
- Âge: 50
- Date d'inscription: 30-01-2008
- Messages: 264
Re: pauvre bouleau
Ola
Il y a deux ans j'ai du démonter deux bouleaux qui avaient été ététés 8 ans auparavant à 5 m du sol sur une section de 20 cm
La réitération faisait 7/8 m ancrée sur 30 cm de bois pourri
Apres coup je me dis que ces arbres aurait pu être conservés seulement si il y avait eu la place de les abattres
Vu le coup de chaud que j'ai pris en les démontant il me semble logique de conserver les arbres ététés que si on peut les abattres si on doit démonter autant le faire le plus tot possible afin de limiter les riques pour le grimpeur
Malheureusement le bouleau (avec of course le peuplier) est le premier arbre victime de taille drastiques dans mon coin
chaque rue à son totem et dans la plupart des cas le totem est placé de telle maniere que l'abattage n'est pas possible donc pour moi plus vite on l'enleve plus vite on est tranquille
Ps j'aime bien la citation de Lao Tseu
Il y a aussi celle de Machiavel "Arbre tawané ,sors ton blé "
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#42 24-02-2010 22:47:12
- glybule
- Invité
Re: pauvre bouleau
heu....avis d'expert onf.......uniquement expert onf un peu de sèrieux s'il vous plait, pour sur, il va s'en sortir cet arbre, il va réagir et lutter pour sa survie. Mais comme notre profession concerne surtout les questions de cohabitation sécurisée entre l'homme et l'arbre en forestrie urbaine, laisser un sujet à la tenue mécanique fortement déficiente au niveau des coupes effectuées se développer au dessus de la voirie, des lignes edf et à proximité des habitations, un expert se doit de préconiser un abattage complet.....
yvanditvanvan a écrit:
bonjour,
(j'espère que je ne suis pas trop en retard dans les débats!)
la vue des photos me laisse un peu dubitatif, certe le travail est condamnable mais cela ne sert plus à rien de le dire on est tous d'accord, par contre pour ce qui est de l'avenir de cet arbre , il me semble que les sections en bout d'axes ne sont pas si énormes que cela (<10cm ???), les prolongements laissés sont longs, peu de coupes rases! certes il n'y a pas de tires sèves significatifs, certe ce bouleau est étêté mais pourquoi ne pas lui laisser faire sa réaction et voir ce qui se passe?
2 questions se posent pour moi :
- pourquoi le proprio voulait rabattre cet arbre?
- est ce que les conditions environnementales (édaphiques et constructions diverses) permettent son évolution : à priori cet arbre était en pleine santé! donc pas de pb à ce niveau!
D'autre part cet arbre me semble relativement jeune, avait-il déjà subit des traumatismes?
Conclusons (personnelles) :
- si cet arbre était sain et si les coupes effectuées sont (comme je le pense) de diamètre relativement restreint.
- si l'environnement de cet arbre est bon : bonne terre, espace vital ok....
On peut le laisser se refaire un houppier et suivre son évolution, tout en faisant un bon mulching au pied pour lui donner toutes les chances de croissance. Si cet arbre était sain, il a beaucoup de chance en puisant dans ses réserves de refaire quelquechose qui soit viable.
Au bout de 2 ans une visite permettra de faire le point sur les éventuelles nécroses et la réorientation architecturale à donner à cet arbre. de toutes les façons il ne va pas s'effondrer du jour au lendemain.
En ce qui concerne la partie non taillée, je pense que hormis la taille au gabarit qui s'impose (attention la MT est gainée, ce n'est pas la peine de s'affoller non plus!), une légère taille de réduction sur tires sèves s'impose pour harmoniser l'ensemble mais sur du tout petit diamètre(<5cm).
Je reste persuadé que cet arbre a de très bonne chance de bien s'en sortir et notre ami peut en mobilisant l'ensemble de ses connaissances sur l'arbre d'essayer de renverser l'improbable.
bon courage
amitiés motardes et arboristes
vanvan
Dernière modification par glybule (24-02-2010 22:53:24)
#43 27-02-2010 10:40:43
- yvanditvanvan
- Chimpanzé
- Lieu: toulon
- Âge: 65
- Date d'inscription: 19-02-2010
- Messages: 242
Re: pauvre bouleau
mise à part une dangerosité avérée, une laision rédhibitoire, une mortalité évidente et/ou un dépérissement irréversible un conseiller n'a pas a se substituer à Dieu quant à la funeste destiné d'un être vivant.
par rapport au bouleau de fileasfog, il me semble que les données sont substentiellement différentes vu que les coupes sont de (relativement) petit diamètre, qu'aucune n'est au ras du tronc et qu'une grande partie 1/3 de l'arbre est conservée (cela fait beaucoup de différences!)
Je ne me leurre évidemment pas sur le devenir mécanique de ce sujet, par contre je pense qu'en fonction de ses réactions, une gestion à minima et moyen terme peut être envisagée (l'homme a spolié cet arbre de sa magnificence, il me semble que l'homme se doit de le suivre et de l'entretenir autant que faire se peut)
Evidemment tout ce discours ne se tient que si il y a une réelle volonté de suivi de cet arbre! il est clair que si on l'abandonne et que l'on repasse dans 8 ans, le pire est à craindre! par contre une observation tous les 2 ans de l'évolution des coupes, des possibles points de nécrose, de son état sanitaire global, permettront de réajuster le diagnostic et le suivi de gestion. L'arboriste a dans son potentiel de praticien une possibilité d'action assez grand pour adapter une taille spéciale à un cas précis, c'est effectivement le cas ici, et notre ami va peut être vouloir faire de cet arbre un cas personnel et je pense qu'il faut l'encourager dans ce sens (si le proprio et le paysagiste sont d'accord, évidemment!) et je ne parle pas non plus d'acharnement thérapeutique.
Il est hors de question de laisser s'ancrer de longs réitéras sur des zones a risque de nécrose par contre tout cela peut se contrôler par des interventions fines et les rameaux situés bien en retrait peuvent être gérés différemment. D'autre part le bouleau présente une spécificité de port pleureur et je pense que l'on peut jouer la dessus en favorisant ces rejets pleureurs!
Bien à vous tous et merci pour cette discussion (quelque peu virtuelle!) très intéressante.
yvan
même si tu n'as rien à dire , parles : le silence t'écouteras!
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