Peut-être attendre que les réseaux soient enterrés...............

Merci bien pour vos avis. La suppression remporte donc une quasi unanimité.

Ma préoccupation tenait plus dans le choix des coupes dans le cas où l'arbre restait en place.

Le démontage éventuel me semble assez abordable, sans trop de complications avec le petit matos habituel de grimpe qui va bien.
Ce n'est pas vraiment haut, la photo trouble le jeu.
J'en ferai une de face demain, en même temps je regarderai plus attentivement les fils pour voir si ça craint ou pas.

Le tronc, ou ce qu'il en reste, doit faire entre 8 et 9 m. Pas méchant. En étant ancré court tout en haut du tronc et la longe autour de la branche de gauche, le panache de branches me semble gérable à la main. Le poids et la portée sont modestes et tous les "cheveux" se trouvent au dessus des fils, sans tricotage flagrant donc pas difficiles à écarter. A la limite, je peux toujours tirer toute la branche en arrière vers le tronc ( entaille/ charnière à la base et rope puller avec poulie de renvoi) pour la dégager et la désosser tranquillement à l'écart des fils. 

Je ne peux pas, d'un côté il y a les pâtes d'oie Télécom et EDF qui vont vers les maisons ( 2 fils entre 1 et 1,5 m du tronc !) et de l'autre , arbustes et tilleuls en têtes de chat.
Abattage direct délicat : un bébé cèdre au milieu de la zone libre, et il faut grimper de toute façon pour dégager les pattes d'oie.
Les fils de la rue ne gênent pas, ils sont tous isolés et les branches qui les touchaient ont déjà été enlevées. Le panache de branches est largement au-dessus. Il faut "juste" éviter de les bombarder.

C'est marrant que l'on (heu, que je ...) ne fasse pas attention aux détails de ce que l'on voit tous les jours. Ce n'est pourtant pas faute de l'avoir regardé cet arbre!

Pris du trottoir d'en face.


vu d'en dessous :


c'est très beau :


Me reste à savoir si j'aborde la chose par le client ou par le paysagiste. Je ne voudrais fâcher /vexer ni l'un ni l'autre.
Déja embêté avec les relations zhumaines (ma bête noire) avant même de lancer mon activité !
Cela commence bien. 

Le client n'est pas vraiment heureux d'avoir son arbre à moitié fini. D'un autre côté, il n'avait pas l'intention de le faire sauter.
Le paysagiste serait intéressé par une collaboration de façon générale, même si peu fréquente dans ses chantiers. Cela lui faciliterait grandement la vie et lui ferait gagner du temps dans les situations compliquées. Mais c'est difficile de trouver les bons termes pour lui dire qu'il a tout faux dans sa façon de faire.

Car, en lisant l'énoncé, j'ai l'impression que cet arbre, il te gêne plus toi que le client non ?

oui, c'est sûrement vrai. 

Je pense au contraire que c'est un bon point, il n'as pas pour but de se mettre au très bas niveau du paysagiste mais d'apporté sa maitrise/connaissance lors de chantier en sous-traitance..

Enfin, c'est ce que j'ai compris !

PS: si les élagueur se mettent même à choisir les paysagistes avec qui ils veulent travaillé, qui va faire le travail  ?   

je rajouterais : Les élagueurs et les élagueurs ne parlent pas le même langage au niveau des tailles...