Ola

Pour mettre toutes les chances de son coté et éviter de merder il faut avoir de petits besoins
Pas de personnel pas de grosse structure pas de 4X4 peu de crédit,en réduisant au max la pression financiere sur l' entreprise on peut choisir de travailler dans les règles de l'art ce qui n'empêche pas de faire quand même des bourdes de temps en temps
Pour les grosses structures c'est le banquier qui décide qui plus es en temps de crise ou c'est encore plus chacun pour sa peau
Les massacreurs de cimes nous donnent notre travail de demain
Ps ce mois ci peu de chantiers donc peu de cadeaux ,joyeux noel en perspective mais avec le sentiment d'être droit et honnête ca passe tout seul

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Témoignage très, très intéressant le bonnobo, à suivre...

Dernière modification par st20 (20-12-2009 12:08:14)

Pour ma part, cela fait un an que je suis installé quasi pile poil, et je trouve que la tawa n'est pas si difficile à éviter. Certes certains chantiers m'ont moi aussi parfois le sommeil difficile sans pour autant être des "étêtages". Notamment mon tout premier chantier qui consistait en une "remontée de couronne" un peu sévère sur la partie donnant sur le "parking" de mes clients sur un arbre mitoyen. C'était ça ou l'abattage... Mais la plupart du temps quand on pose la question de l'objectif aux clients, la réponse ne peut que très très rarement être une tawa. Je travaille également en sous-traitance avec des paysagistes. L'avantage c'est que ces paysagistes travaillent déjà avec l'élagueur qui m'a formé, et je profite à la fois de son influence et de sa façon de faire. C'est à dire que ces paysagistes savent qu'une tawa, un étêtage, ne vont pas nous plaire ! Par contre au niveau de l'argumentation ils n'ont pas toujours les moyens de convaincre. Alors du coup dans ces cas ci voici comment ça se passe : typiquement j'arrive sur le chantier, le paysagiste à réussi à limiter "la casse" et donc déjà le client qui voulait "réduire" la moitié de ses arbres a changé légèrement son fusil d'épaule. Moi là-dessus j'arrive et je discute avec le client et je me concentre dans un premier temps sur les arbres sur lesquels il est hors de question pour moi de faire autre chose qu'une taille d'entretien. Au bout de quelques minutes en général le client est convaincu parce qu'il a compris que mon argumentation est sincère dans la mesure où je n'essaie pas de lui prendre son argent, puisqu'une tawa c'est plus de boulot pour moi, plus régulièrement. Bref, il comprend que c'est à la fois dans son intérêt et dans celui de l'arbre de ne pas faire une tawa, plus que dans le mien. Ensuite il reste les arbres que j'appellerai "critiques" : arbres très proches d'un bâtiment,  arbre déjà tawanés, bref des arbres qui étant donné le point vue du client ne deviendront jamais de grands arbres majestueux. Là je m'adapte : je propose une taille architecturée, ou je fais une "réduction" comme demandée mais en y allant mollo, je taille sur tire sève, je diminue un maximum la hauteur tout en essayant de garder une allure "naturelle", en évitant des coupes de gros diamètre et en enlevant le moins possible. Pas top mais au moins ça ne ressemble pas à une tawa : ça évite de populariser les tailles sévères...
Jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais refusé un chantier, et je n'ai non plus jamais tawané un arbre qui avait toute la liberté de s'exprimer. Ca ne fait qu'un an et j'espère que ça continuera comme ça, mais en même ça ne me poserai pas tant de problème de refuser un chantier. Par contre ne pas avoir réussi à convaincre serait plus difficile à vivre...