cedric 5580 a écrit:

ah vous dites marchands de vache vous, en belgique on dis marchands de chiens (déso pour les quelques bon quand même)

marchand de chien quelle curieuse metaphore belge 

cayetiere a écrit:

Bon, je sais que les "pros" vont te dire que ce que j'ecris est de la folie.

Mais je ne pense pas que l'auvergne soit un bon choix.

Je peut t'affirmer que a peu pres 1 scieires sur deux en France est a vendre (sources syndicales). Sans repreneurs et sans avenir à un terme de 10 ans, sauf les plus grosses.
La trituration et les pattes sont presque à l'agonie elles aussi et pas prete de se relever. Le merains avec la vignification au copeau a en pris un coup tres durable, sans rapprot avec la crise du vin en elle meme. Et les stock de drouilles en charpente et voliges son encore enormes, pour des années....
Ceci dit, l'effondrement de l'immobilier a deux balle a fait reprendre du moins chez moi depuis six mois, des couleurs aux bois d'oeuvres locaux de qualité, chenes et chataignier et meme volige de peuplier. Ceux qui construisent ou restaurent ne sont pas aussi limité en budget que les pret aidés... je sais c'est pas tres "social" de le dire mais c'est un fait, quant on a des sous on ne fait pas une charpente en sapin de troisieme zone (attention, il y a du bon sapin aussi, j'ai pas dis que le sapin en lui meme etait de la drouille)

Je peux aussi, je m'attend a des cris et des pleurs, t'affirmer que le seul avenir possible, a moins d'etre salariers d'une des rares grandes scieries qui survivront, est la bois de "chauffe ", et, en bénef fort, les bois ors normes courantes (pour les arts et le tranchage surtout) qui sont ignorés de la plupart des abbateurs.
Et pour cela, il faut etre aussi un peu "marchand" donc, pouvoir distribuer (livrer ou mieux enlevement par l'acquereur privé)  en buches.

Ton choix de base doit donc etre d'un secteur pres d'une grande agglomeration ou concentration de popultion, consomatrice (moins de 50 km est un idéal pour que le client viennent se servir avec sa voiture et sa remorque), avec un massif forstier privé et public tres proche et des ventes sur pied, et, surtout, des timbres postes monbreux (petites parcelles privées mal ou pas gérées), négociable pour toi a un prix abordable.

L'Auvergne est deja plutot mieux équipée (avec les Vosge le Jura et la Savoy) que le reste de la France, et n'a pas de tres grandes villes (BordeAux, Toulouse, Nantes, Lyon sont des marches bien plus importants que Clermont Ferrand ou le Puy).
je connais les scierie Auvergnates, elles bossent c'est vrais, mais leurs équipes vont etre difficles a pénétrer a mon avis, tres fermées.

De plus il y a des regions ou l'on manque cruellement de bras, et de bois a venir ou négociable(le stock sur pied et la qualité demandées par le marché réel sont là mais pas les hommes et l'equipement), sont plutot Midi Pyrénée (un article la dessus sur la depeche du midi de fevrier, alarmiste mais assez juste quand meme, et perso je souffre de manque de personnel compétant et compétitif), Charente Poitou, Pays de Loire, Region lyonaise et Provence Cote d'azur.

Ca demande par contre de voir le metier differement de ce qu'il est a n'etre qu'un simple "executant" de ci de là, en se laissant le temp de travailler pour des tier une partie de l'année par exemple.

Laissez venir à moi les petit belges.......les bougnats n'ont qu'a ce débrouiller 

J'ai une approche "produit" pas une approche quantité. Parceque qui m'interesse c'est d'avoir un produit vendable. Et, par exemple, je n'accepte plus qu'un bucheron prenne des liberté avec les lignes ou abatte des essences en reserve (et marquées en plus), meme si elles le gene....surtout si il est payé à l'heure.

C'est pouquoi je regrette tout aussi bien le sous equipement francais en porteur de bonne dimension, et bien entretenues, pour les grumes, que parfois, le manque de formation "commerciale" des agent forestier vis vis du produit qu'il travaille. Leur remuneration est un autre probleme, mais il est contraind plusi par le "public" qui ne veut pas payer spouvent le juste prix, nottement du chauffage que par le "propriétaire" ou gérant, dont la marge est aussi assez faible (bien plus qu'il y a 25 ans).

exeption faite des "marchands de chiens"... dont le statut, et le cout des charges pesant sur eux, est anormal par rapprot aux autres acteurs.

pour le coup ca c est une explication plus que clair de son point de vu