Ce n'est pas forcément un problème évident à résoudre, mais à ce point là, c'est à se demander s'ils ne sont pas capables de faire leur boulot de conception avec des tests basiques de compatibilité, ou bien s'ils le font exprès pour vendre de la pièce.

L'étanchéité des becs automatiques est assurée par un joint torique. Il doit rester en contact des deux côtés tout en permettant le glissement, donc la stabilité dimensionnelle est très importante. Manque de chance, l'essence est de même nature chimique que les polyéthylène et polypropylène des bidons/bouchons, donc elle se faufile et à tendance à faire gonfler et dilater ces plastiques. Pour les joints, il peut y avoir le même phénomène, ou au contraire, rétraction par le déménagement de molécules accessoires comme les plastifiants.
Si toutes les pièces bougent de la même façon, c'est bon. Sinon, ça fuit, ça coince, ou même ça casse ...

Pour ma réserve d'essence, 10 et 20 litres, j'en suis à mon cinquième.
Modèles spéciaux essence pourtant.

- joint qui gonfle et qui se gondole au point de ne plus vouloir rester dans le fond du bouchon
- joint qui se ratatine et durcit, écrasant le bec verseur et ne le retenant plus dans la bague de vissage
- goulot du bidon mal moulé (bavures et décrochements)
- goulot qui se déforme et gonfle, donc le bouchon sans joint ne ferme plus (lèvre conique interne comme un bouchon de bouteille d'eau/shampooing...)
- bouchon qui se fracture sous la contrainte d'assemblage (ça c'est réparé) et de la force de fermeture (pas réparable)

Un de mes clients utilise des bidons métalliques rectangulaires type US. Mieux ? Non, les joints partent en morceaux !