c'est une abéation car d'une part l'eau stagnante en petite quantité est un milieu quasi anaérobie limitant les bactéries

Il y a là une méprise.

Petite mise au point :
C'est  , mais tant pis ! 


Pour qu'il y ait un effet de protection marqué, il faut que l'eau soit présente sous une forte épaisseur et immobile.

Dans ce cas, l'oxygène, peu soluble dans l'eau, se trouve en quantité insuffisante et au renouvellement trop faible pour assurer la respiration de tous les organismes. Ceux qui demandent beaucoup d'oxygène pour vivre disparaissent (comme les champignons lignivores, les insectes, certaines bactéries), d'autres très tolérants (bactéries) s'installent à la place, et d'autres encore sont capables de permuter entre fonctionnement aérobie (respiration) et anaérobie (fermentation) selon les conditions (levures, bactéries).

Un trait distinctif caractéristique de ces deux modes de fonctionnement est le rendement:

En milieu oxygéné, la respiration (fonctionnement des cellules et non remplissage des poumons ! ) permet de fournir beaucoup d'énergie en dégradant les substances nutritives. La croissance des organismes est très active et utilise au maximum les ressources en poussant très loin leur dégradation. C'est ce qui se passe dans un sol forestier, dans les stations d'épuration.

En milieu hypoxique, voir anoxique, certains organismes s'en sortent en récupérant leur énergie
par fermentation. Ce procédé n'a pas besoin d'oxygène, mais il a un mauvais rendement. Donc, croissance lente.
De plus, le nombre de réactions possibles pour la digestion du milieu est très limité. Résultat, seule une petite fraction des composés présents sont dégradés, et encore, seulement partiellement. C'est ce qui se passe dans les fonds vaseux et les tourbières où s'accumulent ainsi d'énormes quantités de végétaux presque intacts.
Même phénomène dans les cavités noyées des arbres. Les champignons ne peuvent pas dégrader le bois car ils sont asphyxiés, ou même ne peuvent pas s'installer. En plus, l'eau se charge des phénols du bois et s'acidifie. Les champignons sont incapables de résister. Du coups, la structure du bois n'est que peu abîmée. Idem en conservant les billes de bois en immersion dans les lacs, ou sous arrosage (tempête 1999).

Si l'eau vient à disparaître (drainage, perçage de la cavité), l'oxygène arrive en abondance à nouveau. Nouveau changement dans la population microbienne: la dégradation performante se remet en place et attaque tout ce qui restait. Le sol de la tourbière se met à descendre puisque le coussin de végétaux diminue. Dans le tronc, les champi lignivores ( puis les insectes aussi) peuvent reprendre la place et attaquent à nouveau le bois.


Par contre, la toute petite couche d'eau qui stagne sur une coupe horizontale après une pluie représente un frein minime à la diffusion de l'oxygène. Et de plus elle reste très peu de temps. Tout ce qu'elle fait, c'est apporter à boire aux champignons et à leur constituer une réserve dans la couche spongieuse de la surface. Oxygène + humidité = régal pour les champignons.

La coupe inclinée (c'est à dire "pas horizontale"; on ne s'occupe pas ici de la perpendicularité par rapport à la tige ) permet à l'eau de glisser en surface, et lui laisse moins le loisir de rentrer dans le bois. Au moins dans un premier temps.
Autre avantage, les débris ont moins tendance à s'accumuler à la surface de la coupe et donc ne forment pas un matelas favorable à l'installation des envahisseurs.

Voili voilou. 


Marc-Antoine

Dernière modification par Marc-Antoine (26-09-2008 02:57:22)

C'était pour me reposer dans mes efforts pour étudier les forces de choc. 


Marc-Antoine

Comme même bien placé, là, peut être une place en finale...

Suite en bouleaux :

Travaux réalisés par des agents espaces verts (je n'ai rien contre ces gens, mais plutôt contre les preneurs de décisions )




taillés de longue et plus depuis quelques années, ils y ont nouveau droit !






jamais élagués avant le jour j, même les jeunes érables y ont eut droit !

Moche, moche, moche !!! 

Enfin, il aura au moins épargné une partie   

Malheureusement un de plus