dans le sud landes en tout cas,jusqu'à la fin de l'année passée, le bois d'œuvre partait pour l'Espagne.actuellement ,nada.
la chute du marché de la construction  coïncide par hasard avec la tempête
mais tempête ou pas , le secteur aurait connu de toute façon une vilaine crise.

salut,
oh la la Ratboy, je trouve radical de laisser les landes redevenir marécage, cela me semble une drôle d'idée que pour faire face à la concurrence de forêt "exotique", provoquant la délocalisation de l'industrie papetière, on puisse penser que la meilleur chose est d'arrêter notre production forestière !
M'enfin je me répète mais va falloir occuper ceux qui vivent de la filière dans la région, et cela représente du monde ; la dernière fois que j'ai été bosser par la bas, du coté de Facture, j'ai eu du mal à rencontrer quelqu'un qui ne bosse pas ou ne connaisse pas une personne bossant dans la forêt ou le bois.
De plus j'ai l'impression que tu confond propriétaire et exploitant : ce n'est pas forcément la même chose.
Dernière chose, concernant l'évolution du climat : le pin maritime est parfaitement adapté au réchauffement climatique, maintenant si par évolution du climat tu parle de la  soit disant augmentation du risque de tempête, c'est plutôt une idée reçue, en effet en ce qui concerne la répartition chronologique de ces événements dans l'Europe du nord, on constate que le XVIII ème siècle affiche 9 tempêtes connues alors que le XX ème en compte 8, Lothar-Martin compris.
Comme je l'ai dis plus haut, ce n'est vraiment pas la première fois que la forêt landaise tombe (d'ailleurs la date dont je parlais était 1893 : les vents avaient souflés pendant plus de 15 heures !).
En fait, du XVIII ème siécle à nos jours, le Nord de la France à été ravagé par 22 tempêtes d'une force comprise entre 10 et 12 !

Bref, faut pas vendre la peau de l'ours, non, faut pas la vendre...

Apex à raison, sans la tempête, il y aurait eu une crise à cause du marché de la construcution mais les propriétaires auraient eus simplement du mal à vendre leur bois et il se serait bien conservé sur pied mais là, il est parterre...

Voui, voui,

tout à fait d'accord sur la capacité impressionnante du maritime à résister aux vents !

Les stats, à défaut d'être vérifiées, proviennent du laboratoire des sciences, du climat et de l'environnement (CEA-CNRS Saclay) et a priori les climatologues, ainsi que le dernier rapport du GIEC, évitent d'affirmer une corrélation entre le réchauffement climatique et les évènements extrêmes.
Beaucoup ont tendances à les associer un peu rapidement.

Et je suis aussi tout à fait d'accord sur le fait que c'est un placement à risque, mais de là à tout laisser tomber...
Pis on ne peut va voir la forêt que comme un placement, donc même sans que l'état indemnise d'éventuels dégâts je ne suis pas forcément contre une aide quelconque pour le service rendu (que cela soit au niveau de l'emploi ou du point de vue écologique). Il y aurait aussi à creuser avec le genre de pistes lancées par Apex (mutualisation entre propriétaire...). Sans compter les actions sur la sylviculture comme par exemple la réduction des révolutions pour réduire le risque du "placement".

Les crises économique vont et viennent (de même que les tempêtes) mais on aura toujours des maisons à construire (d'ailleurs si on regarde les derniers chiffres des constructions de maison en bois, elles sont loin d'avoir subies les chutes vertigineuses des constructions traditionnelles), le bois énergie est en plein développement... bref je reste persuadé que c'est un matériau qui à encore de l'avenir.

Salut, en fait, je citais la réduction des révolutions car c'est le premier exemple qui m'est venu : la dernière fois que je suis allé par la bas (en dehors de la foire forestière), j'ai participé à la mise en place d'un tel protocole, 3 éclaircies et coupe rase; Ben je verrais jamais le résultat puisque je crois que doit pu y avoir grand chose debout. 

La solution de la futaie sur 2 niveau semble bien intéressante et très éloigné de la grande usine à bois que sont les landes que je connais. Par contre, je suis pas sur que l'investissement soit moindre : si j'ai bien compris cela passe par la régénération naturelle non? Mon expérience sur le chêne par chez moi m'a démontrer que la régé naturelle ne coute pas moins cher que la plantation, les dépense sont justes plus étalés car si on na pas le coût de plantation on va trouver d'autres poste comme les dépressages (minimum 2 ou 3)  et bien souvent plus de nettoiement pour contrôler la végétation secondaire. De même que le dégagement de taches de régé peut parfois se révéler plus couteux que celui d'une plantation en ligne.
Le véritable intérêt, à mon sens, de la régé n'est pas économique mais plutôt dans le fait de profiter du patrimoine génétique déjà en place.

L'autre intérêt de cette méthode pouvant être une meilleur résistance au vent un peu agressif (d'un autre coté, cela doit être l'horreur à nettoyer si cela tombe : enchevêtrement de pins et de chênes, aïe..)
Je ne connais pas très bien la forêt landaise en dehors de quelques jours passés la bas de ci delà, mais je n'ai jamais vu les peuplements dont tu parle (ni même entendu parler de leur existence !) malgré le coté alléchant de la description. pourquoi donc ?