Salut, je peux juste recopier (scan et images hack je crois qu'on y est quand la planète aura explosé)

"lorsqu'une suppression de grosse branche est pratiquée sur un arbre, des règles strictes doivent être suivies afin d'éviter toute infection. La suppression des branches doit être réalisée en respectant soigneusement le col et la ride de chacune d'elles afin que le cambium et le bois nouvellement formé puisse recouvrir la plaie. Ceci est d'autant plus vrai dans le cas d'un duramen important qu'il faudra, de plus, protéger à l'aide de produits anti-crytptogamiques pour éviter toute germination de spores indésirables. Ainsi, toute section présentant un bois de coeur important devra être protégée par un produit permettant de limiter la contamination par le milieu ambiant très riche en germes pathogènes et ce, immédiatement après la coupe. Par ailleurs, l'outil utilisé devra être désinfecté avant de procéder à une nouvelle taille."

ouf!

Alors les mastics .....

En fait il faut avant tout clarifier contre quel type de champignons on veut lutter et empêcher une infection.  Ce qu'il faut bien garder à l'esprit ce sont les différents types de champignons pathogènes, d'où l'intêret encore une fois de bien asseoir son diagnostic.... et de bien comprendre comment une plaie s'infecte :

- les spores de champis sont présentes dans l'air de manière endémique c'est à dire permanente
- toute plaie exposée à l'air est donc obligatoirement colonisée par des organismes dés les première seconde ...
- cependant l'infection par les champis non_lignivores n'est pas systématique ! selon leur cycle variable avec les saison, la sensibilité de l'essence et encore bcp de facteurs .....ils peuvent infecter la coupe tant qu'elle garde une humidité  exemple, les maladies vasculaires (verticilliose, chancre coloré, graphiose, fusariose) : donc un mastic enduit d'une substance antifongiques sera efficace contre ces infections, effectivement dés son application sur coupe humide, ( nb :de ces connaissances, il en ressort aussi qu'en zone à risuqe de maladie comme on le chancre, il vaut mieux proceder à l'élagage l'hiver)

- l'infection par les champignons lignivores est elle, systématique de ce que l'on constate , car détrompez vous, même lorsque l'arbre compartimente;  ces champis restent seulement enfermés cloisonnés mais pas forcément mort et détruit, sur une plaie recouverte le problème n'est pas obligatoirement terminé surtout si la plaie a mis longtemps à se recouvrir et si l'arbre connait un affaiblissement . Donc la mastication est vaine contre ces pathogènes, le mastic enferme l'humidité et les spores et selon ce qu'il aura enfermé ce sera plus ou moins favorable..... si c'est bien dans un temps ce ne sera de toute manière pas permanent... donc mister shigo nous a dit : c'est nul

Moralité le problème est contre quels champis ont lutte ? Lesquels vont se développer ?

Autre principe important : Une infection est la resultante d'une succession d'infections et de concurrences diverses . le champi que l'on va diagnostiquer actif sera en fait celui qui aura gagné le plus de guerres de concurrence contre les autres. Et ce sera souvent celui qui fructifiera

alors sur ce principe on s'est dit : infectons vite la plaie par une souche non pathogène, elle sera la première à coloniser la plaie et donc dominante, ainsi enrayons l'infection par des lignivores pas bête !!!! et ça a marché !!!  Mais nous avons encore peu d'application en arbo d'ornement. le trichoderma était l'espoir pour les ormes .... il faut que je fouille mes docs pour vous dire d'autre apllications mais là je fais une pause bonne cogite ....   

Dernière modification par Lelphe (14-11-2009 13:15:21)

ok j'ai trouvé ma doc pour illustrer la lutte anti-champi lignivore par colonistaion précoce des souches saines laissées après coupes.
bon l'article est anglais et sorry but I'll not translate it cause it's too long and i'm a lazy girl.....
la forest research  commercialise des suspensions en sachet de spores de Peniophora gigantea contre les infections des pins par le Fomes / Heterobasidium annosum qui se transmet aux arbres via les anatsomoses racinaires des arbres en forêts et après infection des souches.... je garde toujours ce procédé en tête dans mes conseils sanitaires, viendra le jour où je trouverai un gestionnaire voulant l'essayer et procéder à un suivi expérimental d'efficacité ensuite ... je vous dira biensûr