Fragilisation de l'ancrage pour survie. C'est un risque qui en vaut la chandelle.

je suis chagriné (peu être à tord) de lire que l'arbre fait ceci ou fait cela comme si il était en quelques sorte maitre des réactions de son "corps" aux événements qui lui arrive.
Le fait que la partie aérienne réagisse au évènement de la partie sous-terraine et réciproquement ne peut il résulter d'un problème mécanique type embolie.En cas de sécheresse si l'eau des tissus de la partie aérienne s'évapore plus vite que l'eau qui est pompé par l'arbre cela crée un vide dans les vaisseaux du bois et un recule de la colonne de sève et l'apparition de bois mort.

moudjahidine 13 a écrit:

barillo a écrit:

En cas de sécheresse si l'eau des tissus de la partie aérienne s'évapore plus vite que l'eau qui est pompé par l'arbre cela crée un vide dans les vaisseaux du bois et un recule de la colonne de sève et l'apparition de bois mort.

On croirait entendre et voire les chadocks dans le tronc. Tu me rappelles Noël Mamerre sur FR2 parlant de la sécheresse de 2003...

C'est l'évaporation (100 fois plus que la poussée radiculaire) qui fait monter la sève! CQFD. Les vaisseaux subissent un effet de "succion" si tu préfères. Si il y a plus d'eau, bah y a plus d'eau, c'est tout, et ceux sont les extrémités qui subissent la carence en premier. Regarde un feuille qui sèche, ça commence toujours par la pointe. Tout ça explique les nombreuses descentes de cimes en 2003. Mais ta remarque vient bien imager la corrélation entre les 2 "sphères".

Oui effectivement en me relisant je me suis mal expliqué,je sais que c'est le vide de l'évaporation qui créer un aspiration et ma question était est ce possible que l'évaporation de l'eau ce fasse avant les feuilles c'est a dire au niveau des branchages et que cela désamorce la "pompe" plutôt que dire que l'arbre choisi d'éliminer tel ou tel branche.
Pour ce qui est des chadocks j'adore avec Noël Mamerre présentant le magazine resistance c'est mon enfance.Mais qu'a bien pu dire N.M sur la sécheresse de 2003.

Dernière modification par barillo (12-06-2010 16:23:55)

Tous les organismes vivants, simples ou complexes, perçoivent les conditions de leur environnement et réagissent à leurs variations. Cela se passe à toutes les échelles, depuis la cellule jusqu'à l'organisme complet, voir d'un peuplement entier.

Pas besoin d'un système nerveux perfectionné pour ressentir que l'eau commence à manquer, qu'il y a plus de lumière de ce côté que de celui-là, que l'énergie disponible est réduite ou que les contraintes mécaniques approchent de le limite acceptable pour une structure.

C'est le royaume d'une chimie extrêmement perfectionnée, imbriquée avec des aspects physiques et électriques.
Une fabuleuse complexité !

Les animaux ont juste poussé l'organisation un peu plus loin avec un système nerveux et des "actionneurs" pour pouvoir réagir plus rapidement et avec plus d'ampleur.
Même pour nous, avec notre cerveau évolué, la plus part des réactions se font en automatique, au niveau local.