L'automne
à l'automne les arbres se déperruquent
Je ne veux pas décrire par là l'extraordinaire teinture de la forêt, m'émerveiller devant les différents marrons, puis évoquer la chute des feuilles, ni faire rimer automne avec monotone. Pas plus que je ne désire ramasser châtaignes ou composer un bouquet de fougères rouillées.
J'affirme simplement qu'ils ont changé la beaut& de leur cheveulure contre le dépouillement de l'hiver. Si les saisons continuent à défigurer ainsi le paysage, les gens se rapprocheront de plus en plus de la nature ... Il nous met la tête à l'envers ce poème ...j'aime bien .... et puis ça change du discours pompant de la rentrée  !! 

salut a tous c'est le fils de lelphe!
jai scoiter son profil  

PROAVIS a écrit:

Bon un autre,

Un dimanche en bord de mer,

Un gros chêne poussait à fleur de mer
Accusant des embruns la colère
Et bien que malmené et sans terre
Son ancrage restait un grand mystère

Sa souche résistant à la marée
A la falaise semblait s'aggripper
Paraissant en tous points ballaffrée
Un champ d'bataille où s'entretuaient

En ordres rangés au son d' la corne
Armées de scolytes et capricornes
La bataille fût sanglante et résonne
Encore le grondement du cor qui sonne

Mais au final, nul n'en réchappa
Le reflux les intrus balaya
Rien d'autre que les galeries ne resta
Témoins des évènements ici-bas

Rien d'autre à part ce vieux chêne mystère
Qui toujours avec très peu de terre
S'accroche effronté face à la mer
Et insolent, provoque sa colère

allez , c'est l'été
à vos plumes !

Arbre de merveilles,
Toi qui sais si bien m’illuminer,
Sois toi et seulement toi,
Car ton rôle tu le connais si bien.

Il est des fois où tu es confronté,
A la bêtise des choses,
Mais malgré tout,
Tu gardes la cime froide,
Car au fond de ton bois,
Tu sais très bien que le dernier mot,
Emanera sans problème de toi.

La plupart du temps,
Vu comme un vulgaire volume rectiligne,
Une masse inerte de bonne valeur,
Un meuble bon marché,
Ayant traversé un océan de démesure.

Pourtant les gens ne savent pas,
Ou plutôt ne veulent pas savoir,
Que  tu représentes le maillon primaire,
Tout repose sur tes branches moussues,
Mais l’avenir semble décousu,
L’horizon n’est pourtant pas si lointain.
Tu dois mieux pouvoir le distinguer,

Que cette population sans gages,
Contente de son quotidien,
Et te toisant indifféremment,
Dans tes derniers instants.
Mais comme tu est fondamental,
Tu veux évidemment perdurer,
Seulement, homo sapiens s.
N’est plus ce qu’il était,

Et sa rage tu dois supporter.
Mais comme dans tous jeux,
L’arbitre décide à bon escient,
Donc le Terre saura quand mettre le carton !!

Toi tu ne dis mot, tu ne te plaints pas,
Ta sagesse se reposant, se reflétant sur ta peau dure,
Seul le vent sait te faire bouger, te faire parler,
Les mots de ma bouche n'égalent pas ta tranquillité.

Je ne comprends pas, on me prétend solitaire!?
Je ne parle pas, il n'y en a pas besoin près de toi,
ton existence , tous tes périples,
je les lis dans ton coeur, inscrits au creux de tes rides.

Vu du bas, un géant, bien plus puissant que les flammes,
Bien sûr je monte, j'aime me fondre en ton âme,
Vu d'en haut, je te vois et te sens délicat,
Dans ta tête c'est sûr, il y a un coeur qui bat.

Parmi toi, l'obligation est d'être grandit,
C'est bien simple car le premier ce fut toi,
Qui t'imposa et foula cette terre,
Que je retrouverai pour nourrir tes frères.

:mdr:  :mdr: